Dans la Caserne des Passagers
In the Passengers Barrack
In der Passagierbaracke
Photos Daniel Erkens, XXe siècle.
AMA 7Fi86 et 7Fi85.
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Dans la Caserne des Passagers
In the Passengers Barrack
In der Passagierbaracke
Photos Daniel Erkens, XXe siècle.
AMA 7Fi86 et 7Fi85.
Commentaires
je me demandeis où... réponse en tag et ça va bien au reste de cette architecture sobre et ample
L'autre côté de l'ouverture du fond de la seconde photo :
https://www.google.fr/maps/@43.9458288,4.8101344,3a,51.4y,200.66h,90.85t/data=!3m6!1e1!3m4!1s_wVeRmtwyg5BfdLvzQoTKg!2e0!7i13312!8i6656?entry=ttu
C'est la partie reconstruite par Jean-Pierre Franque à la fin des années 1750. Elle est en effet remarquable par ses voütes surbaissées d'une belle élégance.
C'est ce que je pensais, Alain. Si mes souvenirs sont bons, c'est dans ces salles que devaient se trouver les cours de sculpture et modelage de l'école des Beaux-Arts.
Oui. C'était au début les ateliers de l'Aumône générale.
Ces pièces voûtées sont éclairées par de vastes baies ouvrant sur la rue du Petit Paradis. Pour une raison que j'ignore, ces ouvertures semblent occultées au moment de la prise de vue - pourtant faites en plein jour, comme le montre la seconde vue.
Sur la première photo, on voit la lumière qui vient d'une baie à droite.
Ca ne me parait guère évident... Je ne vois sur les deux clichés que de l'éclairage artificiel, en dehors de la lumière qui pointe chichement à travers la porte-fenêtre sur rue.
Si Daniel Erkens a été professeur de photo aux Beaux-Arts, ses clichés sont peut-être un "exercice de style" : maitrise des hauts contrastes et du gamma... A l'époque de l'argentique, ce n'était pas à la portée du premier venu.
Oui, Alain, c'est sans doute un spot du plafond qui donne cette lumière.
Daniel Erkens a été professeur de photo à l'école des beaux arts en ces lieux au début des années 90
Première impression purement visuelle (sans avoir rien lu) :
ambiance carcérale, dans la première,
voire médiévale pour la seconde, en faisant bien sûr abstraction des projecteurs.
Ambiance carcérale, bien sûr ! L'Aumône générale, c'était "le grand enfermement", la réunion et la mise sous clés de tous les miséreux de la ville, pour les empêcher de commettre mille larcins et crimes, d'importuner les habitants et de se reproduire - car les hommes et les femmes étaient parqués séparément, il y avait même un quartier, dit "la galère", réservé aux filles de mauvaise vie. Et, cerise sur le gâteau, on essayait d'obtenir d'eux un peu de production au moyen d'"ateliers" où leur étaient confiés des travaux de menuiserie et de couture.
A l'extérieur, une équipe de "chasse-coquins" complétait le dispositif en mettant la main sur tous les vagabonds susceptibles d'entrer dans la définition donnée plus haut - et, .par la même occasion, d'entrer dans l'établissement.
Chaque époque a sa notion de la prophylaxie....
...comme être sur le profit laxiste.