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Lou cor de madamisello de Sombreuil dins lou cor dins li Celestin

Le cœur de mademoiselle de Sombreuil dans le chœur des Célestins
The heart of Mademoiselle de Sombreuil in the choir of the Célestins
Das Herz von Mademoiselle de Sombreuil im Chor der Célestins

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Merci à Gérard Brunner !

Lien permanent 12 commentaires Pin it!

Commentaires

  • l'église n'est plus église même pour les militaires et le coeur n'est plus là
    belle trouvaille oui

  • Merci pour la reproduction très fine de cette gravure, parfois publiée par erreur comme représentant la chapelle Saint-Louis. Mais en 1829 celle-ci est bien dans l'ancienne église des Célestins, comme en attestent les vestiges du décor.

    Le cénotaphe de Maurille de Sombreuil était adossé à la chapelle de St Bénézet, ses arrachements se voient encore. On distingue très clairement non seulement l'inscription inférieure et la date de son décès, mais aussi le blason qui le surmontait, avec les armes simples des Villelume de Sombreuil (certains armorials les présentent écartelées). On doit trouver sur le net quelques clichés de l'urne dans son emplacement actuel à Paris, où son nom a été "masculinisé" en Maurisse.

    Dans le choeur de la chapelle, un tableau représente saint Louis se prosternant devant les reliques de la Passion, qu'il vient de ramener de Jérusalem (1239). Le modèle est un tableau XVIIème de Lebrun, perdu mais popularisé par une gravure contemporaine d'Edelinck. Cent cinquante ans plus tard, sous la Restauration, la scène a eu pour des raisons faciles à deviner un succès considérable et on en connait une grande quantité de copies dans les églises de la région. A noter d'ailleurs qu'à la date où se situe la visite du Cardinal de Clermont-Tonnerre, Louis XVIII est mort depuis cinq ans, laissant la place à Charles X. De part et d'autre, deux saints qui semblent des saints Jésuites - la Compagnie de Jésus a été restaurée en 1814.

    Il est probable que pour dessiner la scène, le peintre Lacroix ait réalisé une galerie de "portraits" où certains invalides devaient se reconnaître...

  • Une amie sur FB écrit :
    « Nous avons acheté samedi dernier à Villeneuve un petit opuscule écrit par un ancien pensionnaire des Invalides rapatrié à Paris lors de la fermeture et qui précise bien qu’ils partirent , en bateau, jusqu’à Paris avec l’urne contenant le cœur de Melle de Sombreuil prise dans La Chapelle Saint Louis. »
    et :
    « ...on voit encore l’endroit où était placée l’urne. »

  • Curieusement, le troisième personnage en partant de la droite a une jambe de bois mais sa jambe est entière, son genou posé sur la prothèse...
    Il semble bien, Alain, effectivement, que les personnages, ou la plupart, sont des représentations réelles.

  • Ceux qui sont clairement figurés comme invalides portent tous la même tenue (un uniforme ?) dont la redingote arbore à l'arrière des rabats à fleur de lys.

  • Il me semble que, quelle que soit la nature de sa blessure, à partir du moment où elle est reconnue inguérissable l'homme est déclaré "invalide"...

  • En y regardant de plus près, je me dis qu'il y a un petit problème de date...

    Anne-Antoine Jules de Clermont-Tonnerre, cardinal, archevêque de Toulouse, pair de France et l'un des rares survivants de l'épiscopat français d'Ancien Régime, est réputé avoir participé au conclave de 1829, sa présence à Avignon pouvant d'ailleurs être survenue lors de son voyage entre Languedoc et Rome... ou l'inverse.

    En effet, ce conclave a duré 35 jours et s'est conclu par l'élection de Pie VIII le 31 mars 1829. Dans ces conditions, le cardinal de Clermont-Tonnerre pouvait-il se trouver seize jours auparavant à Avignon ? J'en doute. Probablement la date de son passage est-elle fausse, d'autant que Sylvain Gagnière signale que le prélat procéda le 14 mai au baptême du fils du Gouverneur de la succursale des Invalides, Grollée de Virville. La scène se situe donc plus certainement le lendemain, et une erreur de lecture du graveur a transformé le "15 mai" en "15 mars".

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