Guillaume Maynier
Les armes d'alliance de son épouse figurent en pendant au côté opposé.
Parti : au premier [qui est de Maynier] ; au deuxième :
coupé : au 1 trois calices soutenant une hostie [?]
au 2 d'azur au chevron d'or accompagné de trois licornes saillantes d'argent, les deux du chef affrontées, [qui est de Vincent].
Voir aussi :
http://familienverband-dopheide.com/wp-content/uploads/2018/01/Familiengeschichtsdaten-FR.pdf
https://gedbas.genealogy.net/person/ancestors/1220198035
https://man8rove.com/fr/blason/uu3perf-vincent
Commentaires
graphiques mais assez extraordinaires, ces chevrons sans rien d'autre, pour moi l"ignorante...les armes des Maynier
Déjà les couleurs d'hier c'était un vrai feu d'artifice(s)
Alors l'avalanche de blasons d'aujourd'hui, c'est le bouquet !
Hélas incomplet pour le second...
Léon-Honoré Labande indique que le tombeau était celui de Guillaume d'Oppède et de sa femme Annette Vincent, - qui est appelée Anne Vincenti d'Agoult sur le site GEDBAS.
Le problème est que le côté senestre de ce blason semble ne correspondre à rien de connu pour les famille Vincens, Vincent, et aucune des branches d'Agoult.
Labande signale encore que l'épitaphe de Guillaume Maynier a été copiée par de Véras, il faudrait voir en quoi elle consiste exactement, peut-être en dirait-elle un peu plus !
D'après mes recherches, c'est son fils Accurce qui recevra du pape la baronnie d'Opppède.
J'ai cherché des blasons sur les noms des épouses de la descendance sans résultat.
S'agit-il de Jean-Raymond de Véras, chanoine de St-Pierre ? Et quel ouvrage est censé recelé cette épitaphe ?
Oui c'est Jean-Raymond de Véras, chanoine qui vers 1750, a parcouru au fil du temps toutes les églises d'Avignon et a laissé un recueil des épitaphes qu'elles contenaient. Travail resté malheureusement manuscrit (bib. municipale), en deux versions pas toujours concordantes pour finir d'embrouiller les chercheurs. Mais il ne faut pas se plaindre et songer que le tout, rédigé à quelques décennies des dévastations révolutionnaires, est un travail infiniment précieux. C'est d'ailleurs un curieux paradoxe que notre ville, qui regorgeait d'oeuvres d'art tant civiles que religieuses, et a été la patrie d'artistes de réputation nationale, n'aie jamais eu son "historien monumental" et que nous ne possédions aucun écrit recensant de façon méthodique et exhaustive tous les trésors avignonnais. C'est pourtant ce qu'ont fait, par exemple, de Haitze pour Aix en Provence, voire Brice, Mercier ou Thiery pour Paris - ces derniers ajoutant à leurs histoires et descriptions quelques anecdotes de chantier bien utiles !
Détail historico-tragique, Jean Maynier d'Oppède, le petit-fils de Guillaume, chargé de diriger la lutte contre les Vaudois, fit exécuter l'arrêt de Mérindol...
Ce n'est en effet pas lui qui ait illustré au mieux le nom...
Dopheide, une famille allemande, porte le blason d'Oppède :
http://familienverband-dopheide.com/
En 1535, on trouve Jean Maynier-d’Oppède nommé "Johann Dopheide"... !
Tu as noté que ce Dopheide est l'auteur de la très tudesque généalogie dont tu as mis le lien plus haut....
Apparemment, ces d'Oppède là n'ont pas attendu la révocation de l'édit de Nantes pour émigrer !
Oui ! je l'ai remarqué après-coup !
Ils ont une page Facebook ; je leur ai laissé un message...
En maugréant une fois de plus que Facebook ait blacklisté l'adresse de ce blog !
Deux illustrations tirées de l'étude sur les Célestins de Léon-Honoré Labande :
https://imagizer.imageshack.com/img924/1466/K4kZeV.jpg
La vue de l'abside confirme un de mes propos antérieurs, à savoir qu'à l'époque militaire, planchers et étagères montaient jusqu'à la grande corniche de l'abside.
Quant au dessin du tombeau Maynier d'Oppède, la vision d'ensemble qu'il procure montre bien que l'arcature en très douce anse de panier, ainsi que le décor de grasses feuilles de choux, ne sont pas contemporains de l'église, mais bien postérieurs, et cadrent avec la date de décès avancée (1502). Peut-être un indice pour l'identification des armes mystérieuses...
Sur le premier dessin, le plancher ne me semble pas plus haut que 2 ou 2,5 mètres par rapport à celui que nous connaissons. http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/593337019.jpg
Oui mais bien assez pour permettre les gribouillis visibles sur les clichés du blason du Roi René, ainsi que près des armes de Louis XIV.
Par contre, pour atteindre les clés de voute, c'est une autre affaire ! Qui explique sans doute pourquoi elles ne sont pas empâtées par de multiples badigeons.
Intéressant tout cela !
Bonne et heureuse année Bichel !
Tant mieux, parce que, attention, demain, je ferme cette publication et je publie un questionnaire sur le sujet !
Bonne année la Glaude !
Oh purée ! Alors y va y avoir interro ?
Mais y faut réviser quoi, m'sieur ?
Non, je blague.
Je ne me sens pas vraiment compétent pour ce genre de choses, mais, finalement, c'est quand même une assez bonne idée je trouve !
Il semblerait qu'il y ait un pendant à ce blason sur l'autre montant de cette ouverture...
Si c'est vraiment un second blason, je sens que ça va être tout un festival pour résoudre l'énigme !
Tilia, ce "pendant" figure dans cette publication !
Ce n'est pas dit explicitement et si, comme moi, on n'a pas eu l'idée de cliquer sur le second écu on loupe l'info :-)
C'est dans la page en lien ci-dessous que j'ai trouvé l'info, la photo entière aide à la comprenette :D
http://www.avignon.fr/fileadmin/kiosque/Quartet_2020/QuartetAvignon2020.pdf
Oui, ce n'est peut-être pas assez clair effectivement.
Je ne pensais même pas traiter le second blason tant il n'est pas déterminé. Mais j'ai finalement traité les deux blasons et commencé la légende du second par "Des armes d'alliance, en pendant au côté opposé..."
Oui, pour voir le second écu en position, il faut cliquer sur la photo du blason.
L'illustration de Labande proposée par Alain aussi permet de voir l'ensemble en situation.
La partie avec les trois calices, c'est le blason de l'épouse de Maynier, non ?...
C'est le propre des armes dites d' "alliance", l'écu de l'époux est à dextre, celui de l'épouse à senestre., donnant un ensemble mi-parti.
J'ai cherché les blasons des épouses sur trois générations. Rien ne correspond.
Les épouses des générations précédente et suivante ne sont pas connues.
Ayant trouvé le nom de l'épouse de Guillaume Maynier (Annette Vincent) et le blason existant pour ce patronyme correspondant plutôt bien, j'ai modifié en conséquence la publication.
Les trois calices surmontés d'une hostie restant un mystère...