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Jóusè Calvet de Lapalun

Joseph Calvet de Lapalun

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Portrait de Joseph Calvet de Lapalun en 1744
né le 9 septembre 1666 et décédé à-n-Avignon le 28 avril 1749
par Philippe Sauvan (Arles 1697 - Avignon 1792).
Huile sur toile 85 x 67 cm. Signée et datée au revers PHus SAUVAN PINX 1744.

Il fut une figure importante de la ville d’Avignon : avocat, conseiller à l’hôtel de ville en 1711, assesseur en 1716 et 1722, conseiller de la première main et recteur au grand hôpital en 1728. En 1712 il devint propriétaire des terres nobles de Lapalun et ajouta ce nom à son patronyme, pour le distinguer des autres Calvet.

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Commentaires

  • superbe portrait - expressif et de très belle facture !

  • À propos de Joseph Calvet de Lapalun, le site Geneanet indique :
    "Il meurt le 28 Avril 1749, à 84 ans. Ses obsèques ont lieu à l'église sainte Madeleine mais il est inhumé dans l'église St- Pierre. Il avait déposé son testament le 7 Décembre 1736 chez Me Antoine GOLLIER, notaire en Avignon, désignant son épouse Louise Anne d'AIMAR [1710-1770] comme usufruitière et exécuteur testamentaire.
    L'inventaire effectué à son décès décrit avec précision le contenu de ses deux maisons, aux Angles et en Avignon, rue du Puits des Boeufs , dans l' hôtel particulier qui deviendra plus tard la Banque de France d'Avignon."

    Or, dans "Évocation du Vieil Avignon" (p. 155) Joseph Girard indique que l' hôtel Calvet de la Palun a été construit entre 1788 et 1789 pour son fils Antoine Joseph François Xavier Calvet de la Palun (1736-1820).

    Cherchez l'erreur !
    .

  • J'aurais tendance à faire confiance à Joseph Girard.
    On peut imaginer comme explication que l'hôtel actuel ait été construit à l'emplacement d'un précédent.
    Mais notre estimé expert Alain Breton aura peut-être quelque élément intéressant...

  • Je doute que ce monsieur se soit fait appeler Jóusè.

  • Superbe portrait, magnifique conjonction du talent de Philippe SAUVAN et du physique du sujet, qui porte encore beau pour ses 79 ans !

    Où cette toile est-elle conservée ?

    Michel, certes le travail de Girard est globalement remarquable, mais il y a quelques accidents notables dans le texte, liés notamment au fait qu'il n'a réalisé quasiment aucune recherche sur les hôtels avignonnais (une exception notable pour l'hôtel de Laurens au Plan de Lunel) , se reposant entièrement pour ce sujet sur les notes d'Adrien Marcel, dont il avoue l'emploi à la fin de l'ouvrage. Chose assez paradoxale quant on sait que la description quasi-exhaustive de ces hôtels constitue une part significative de L'Evocation....

    Illustration des risques ainsi pris par l'auteur, l'historique donné pour l'hôtel Barbier de Rochefort (rue Joseph Vernet) est en fait celui d'un autre bâtiment, sis à l'angle des rues Petite Calade et Félix-Gras (hôtel Brancas de Rochefort).

    Ceci étant, l'hôtel Calvet de Lapalun, par la suite Banque de France, date bien des années 1788 - 1789. Rien ne s'oppose à ce qu'il ait été bâti par le fils dudit Joseph-Antoine, qui s'appelait si l'on en croit le site de généalogie que tu donnes Antoine-Joseph et ne meurt qu'en 1820.

  • Je voulais dire : re bâti...

  • Merci Michel. Encore une de ces oeuvres en collection privée, révélée le temps d'une vente aux enchères...

    Le Musée Calvet conserve de Sauvan le portrait de son fondateur, qui était d'une autre branche de la famille... Je ne sais si ce tableau a été (mal) restauré, mais sa qualité est très en retrait par rapport au Calvet du jour, qui est vraiment une très belle toile. Il est vrai qu'à la date où il l'a peinte, le talent de Sauvan était à son apogée...

  • Je n'y connaît rien en technique picturale, mais ça ne semble pas possible que ce soit la même main qui ait fait les deux portrait, surtout si celui de Calvet (Lapalun) est une oeuvre de jeunesse par rapport à celui de Calvet (musée).

  • Si le portrait d'Esprit-Claude-François Calvet date de 1780, il a été peint par un artiste âgé de 83 ans... ceci explique peut-être cela.

    Ou peut-être le fait que Sauvan ait été aidé par sa fille Gabrielle, qui fut peintre également.

    A noter que l'on retrouve la même mollesse dans l' "Apothéose de saint Symphorien" placée de nos jours aux Carmes, et qui date elle aussi de 1780. Pour moi, la fin de carrière de Philippe Sauvan reste un peu énigmatique....

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