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ne se ressemblent pas, mais même qualité (pourquoi les deux têtes ?
h oui c'est la même chose (Pierre ?)
S(anctus) PA(ulus) S(anctus) PE(trus) : saint Paul et saint Pierre, les saints patrons de la ville de Rome.
Ne nous cache rien, Michel, demain c'est le tour de Benoît ?
Je sais tout, mais je ne dirai rien.
Il s'agit de rester... cloîtré.
Ces sceaux sont frappés exactement comme une monnaie, entre un « coin de pile » (dessous) et un « coin de face » (dessus) . Autrement dit, entre l’enclume et le marteau, qui laissent chacun leur empreinte sur l’avers et le revers du sceau …. Comme le plomb est un métal mou, l’opération se fait à la main.
En regardant bien l’avers (le côté avec les visages) des sceaux de Clément V et Jean XXII, on a vraiment l’impression que le coin de pile est resté identique dans le temps – on y retrouve exactement les mêmes dispositions, notamment pour les grains (les billes) : vu leur taille, ce serait vraiment un exploit que leur positionnement soit rigoureusement identique si l’un était la copie de l’autre…
En fait, les seules différences entre ces deux avers sont provoquées par une usure importante du coin, signe évident d’une utilisation intensive !
Selon cette étude de la Société française d'héraldique et de sigillographie, « les visages de saint Pierre et de saint Paul figurent toujours au revers, le nom au nominatif et le chiffre exprimant le rang du souverain pontife constituant
l'avers. » : http://sfhs-rfhs.fr/wp-content/PDF/metman/bullespontificales.pdf
Souvent érudit varie, bien fol est qui s'y fie...
En numismatique, l'avers est le côté où apparait la figure. ici, y'a pas photo (si l'on peut dire !).
Quoi que si l'on en croit le Larousse, ce n'est pas si simple :
Avers : Côté d'une monnaie ou d'une médaille qui porte l'empreinte du coin inférieur (et, en général, le dessin et/ou l'inscription principale). [ L'autre côté est appelé revers.].
il est donc clair (si l'on peut dire) que, suivant que l'on considère que le "dessin" est formé des 2 effigies des saints Pierre et Paul, ou au contraire que "l'inscription principale" est le nom du Pape.... on ne sait plus où l'on habite ! pour ne pas dire que que l'on ne sait plus à quel saint se vouer...
Les cardinaux non plus à l'époque ne savaient plus où habiter. Après la mort de Clément V, il a fallu presque deux ans pour arriver à élire un nouveau pape, période durant laquelle la chrétienté n'avait pas de pape ! On ne peut avoir que de l'aversion pour ces revers à en perdre la face.
jolie ta dernière phrase Michel.. et moi j'en apprends avec vous !
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ne se ressemblent pas, mais même qualité (pourquoi les deux têtes ?
h oui c'est la même chose (Pierre ?)
S(anctus) PA(ulus) S(anctus) PE(trus) : saint Paul et saint Pierre, les saints patrons de la ville de Rome.
Ne nous cache rien, Michel, demain c'est le tour de Benoît ?
Je sais tout, mais je ne dirai rien.
Il s'agit de rester... cloîtré.
Ces sceaux sont frappés exactement comme une monnaie, entre un « coin de pile » (dessous) et un « coin de face » (dessus) . Autrement dit, entre l’enclume et le marteau, qui laissent chacun leur empreinte sur l’avers et le revers du sceau …. Comme le plomb est un métal mou, l’opération se fait à la main.
En regardant bien l’avers (le côté avec les visages) des sceaux de Clément V et Jean XXII, on a vraiment l’impression que le coin de pile est resté identique dans le temps – on y retrouve exactement les mêmes dispositions, notamment pour les grains (les billes) : vu leur taille, ce serait vraiment un exploit que leur positionnement soit rigoureusement identique si l’un était la copie de l’autre…
En fait, les seules différences entre ces deux avers sont provoquées par une usure importante du coin, signe évident d’une utilisation intensive !
Selon mes sources, le nom du pape est à l'avers et les deux apôtres au revers.
Exemple : https://www.persee.fr/doc/amime_0758-7708_1983_num_1_1_1773
Selon d'autres sources, c'est le contraire :
https://www.cgb.fr/vatican-innocent-iii-bulle-papale-n-d-rome-sup,fwo_378511,a.html
Selon cette étude de la Société française d'héraldique et de sigillographie, « les visages de saint Pierre et de saint Paul figurent toujours au revers, le nom au nominatif et le chiffre exprimant le rang du souverain pontife constituant
l'avers. » : http://sfhs-rfhs.fr/wp-content/PDF/metman/bullespontificales.pdf
Souvent érudit varie, bien fol est qui s'y fie...
En numismatique, l'avers est le côté où apparait la figure. ici, y'a pas photo (si l'on peut dire !).
Quoi que si l'on en croit le Larousse, ce n'est pas si simple :
Avers : Côté d'une monnaie ou d'une médaille qui porte l'empreinte du coin inférieur (et, en général, le dessin et/ou l'inscription principale). [ L'autre côté est appelé revers.].
il est donc clair (si l'on peut dire) que, suivant que l'on considère que le "dessin" est formé des 2 effigies des saints Pierre et Paul, ou au contraire que "l'inscription principale" est le nom du Pape.... on ne sait plus où l'on habite ! pour ne pas dire que que l'on ne sait plus à quel saint se vouer...
Les cardinaux non plus à l'époque ne savaient plus où habiter. Après la mort de Clément V, il a fallu presque deux ans pour arriver à élire un nouveau pape, période durant laquelle la chrétienté n'avait pas de pape ! On ne peut avoir que de l'aversion pour ces revers à en perdre la face.
jolie ta dernière phrase Michel.. et moi j'en apprends avec vous !