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Carriero Carnot à la fin dóu dès-e-nouven siècle

Rue Carnot à la fin du dix-neuvième siècle
Carnot street at the end of the nineteenth century

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Commentaires

  • dessinée plus large qu'elle est pour célébrer ses commerces à l'époque...

  • Le nom du dentiste n'inspire pas vraiment la confiance dans ses qualités de praticien !

  • Je découvre un café à cet endroit ...As tu le nom ?

  • Et comment se présente l'ensemble de la pub pour ce dentiste ?
    C'est un prospectus ? Une annonce dans un journal ? Ou bien... ?

  • D'accord, mais la gravure elle-même, elle était reproduite sur quel genre de document ?

  • Aucune idée. Elle a été publiée par Robert Vettoretti sur Facebook. Le café serait le Café Marquis. Je lui ai demandé l'origine de la gravure, j'en attend la réponse.

  • D'accord, merci !

  • On peut dater la gravure à partir de 1898, date des nouvelles façades après l'alignement de cette rue.
    C'est certainement à cette occasion qu'une partie de la rue Saunerie fut renommée Carnot, le président Sadi Carnot étant mort en 1894.

    Dans l'annuaire de 1899/1900 point de dentiste Picamal ni de café dans la rue Saunerie/Carnot !
    Mais on trouve V. Bruneau, débit de liqueurs au n°36, ce qui correspond bien au café de la gravure.
    Et sur une photo un peu postérieure de Pierre-Henri Requin, on voit un Bar Marseillais :
    http://archives.avignon.fr/images/FRAC084007_Fi/FRAC084007_0067Fi/FRAC084007_67Fi0069.jpg

  • Et à PiGamal ? rien non plus dans l’annuaire sans doute...

    Merci pour la photo des archives, au fond (n° 40 de la rue) on reconnait parfaitement "M PELLAS" enseigne de la boutique du photographe Marius Pellas.

  • L'artiste a pris bien des libertés avec les immeubles qui suivent celui du dentiste. En tout, 9 travées sur 2 façades différentes alors qu'il y en a 12 sur 3 façades... Di coup on peut se demander si le café mystérieux avait bien toute l'importance que lui donne la gravure - sur le cliché Requin, il semble fort petit. Mais il est vrai que le "café" à la française est (était) parfois d'une étroitesse surprenante !

    Pour le reste, il me semble que l'on a des clichés ou cartes postales de la façade des Halles, arborant de grands panneaux au nom du dentiste Picamal.... souvenir d'une époque où cette profession n'était pas encore considérée comme "médicale" et pouvait de permettre des excès dans la "réclame" qui seraient de nos jours bien mal vus, voire condamnables, notamment par le très tatillon Ordre des Chirurgiens-Dentistes.

    Dans le genre pas très discret, nous avions échangé il y a quelque temps sur le "dentiste américain" qui avait son cabinet dans le coude de la rue Joseph Vernet (maison isolée rasée par la suite pour faire place au Crédit Agricole.

  • Sur les deux enseignes de la gravure d'aujourd'hui, on voit clairement écrit Picamal avec un "G".
    Quant aux lettres apposées sur le balcon, la traverse du G est en partie occultée par je ne sais quoi.

    Encore une fantaisie de l'artiste, sans doute...

  • La pub des Halles que j'évoquais :

    http://avignon.hautetfort.com/archive/2008/03/30/cent-ans-apres-les-halles.html

    PICAMAL avec un C. Le G de la gravure (incontestable) est donc lui aussi à ranger au rayon des fantaisies du dessinateur. Néanmoins, ce dernier n'a pas oublié de porter, tout au fond, une partie de l'enseigne AUX ELEGANTS...

    Autre détail surprenant de la publicité des Halles, Picamal se donne comme adresse 32, place Costebelle !

  • Curieux ce numéro 32, alors que le bar est au 36. Mais il faut dire que les façades ont été refaites et les maisons modifiées, voire reconstruites. La place Costebelle étant sur la rue Saunerie, elle doit exprimer mieux la situation.
    Je remarque sur les plans de 1900, 1902, 1910, que l'appellation "rue Saunerie" est restée pour la portion allant de la rue Ste-Garde à la rue du Portail-Matheron. En 1926 elle a disparu.

  • Quelle est donc cette tour, minaret, bulbe orthodoxe, au fond de la rue à gauche?

  • Au vu du pince-nez publicitaire accroché à la façade et portant l'inscription "Pellas" sur le verre de gauche, on peut supposer que le photographe Marius Pellas (dont on voit une partie de la devanture sur cette gravure) devait également avoir une partie lunetterie dans sa boutique ; ce qui me fait souvenir du Fotoptic.

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