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avait disparu ? en ce cas c'est merveilleux... il faudrait que le propriétaire ait les moyens de reconstituer l'ensemble (moins triste que les sagesses actuelles)
Un peu triste de voir que la façade était à l'origine de pierre de taille - et pas n'importe quelle pierre, un beau calcaire couleur de paille, proprement et régulièrement taillé.
Et le tout a été allègrement massacré par un piquetage généralisé, destiné à l'accrochage d'un enduit de ciment recouvert de faux joints. Enduit qui n'a pas résisté au temps.... pas plus que n'a résisté la corniche en béton, mal réalisée avec un ferraillage trop proche de la surface, qui s'est empressé de dilater sous les effets de la rouille, et de tout faire éclater...
Par contre, je m'interroge sur l'absence de joints de pierres de taille sous-jacents en partie supérieure, la construction aurait-elle été surélevée ? Le cas échéant, on pourrait dater le tout des années 1920, pour lesquelles le décor au pochoir, la corniche béton et la balustrade sommitale seraient chronologiquement cohérents.
La partie décorée aurait-elle reçu un enduit de fond pour la fresque qui masquerait les joints ?
Une réapparition qui ne date pas d’aujourd’hui, ni même hier.
Elle était déjà visible sur la photo (moche) de Street View en octobre 2008 : https://goo.gl/maps/a2ydhu62tFw74Yaf8
Bravo Michel, pour le coup d’œil (et le coup de zoom ;-))
Cette frise méritait d'être répertoriée à plus d'un titre.
Le principal étant, selon moi, que les motifs noirs rappellent pas mal une des variations de la moucheture d'hermine.
Voir le cinquième motif dans la page ci-dessous : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Coa_Illustration_Ermine_spots.svg
Très finement observé !
Où on voit aussi réapparaître ce fameux "crochet double" fiché au mur, entre les deux étages, pour une raison qui reste indéterminée (boitier électrique, pour certains, mais ce n'est pas certain) ! Il semble y avoir une série d'impacts à la verticale de cette pièce qui reste mystérieuse. A vos réflexions...
Oui, Miravignon, cette suite d'impacts verticaux semble bien plaider pour un fil électrique et donc pour une boite électrique sur ce "crochet double" que je nommerais "support"...
Les "impacts à la verticale" dont parle Miravignon me font penser à une des "poignées" (ou supports, quand ils sont à l'horizontale) dont j'ai répertorié environ une soixantaine dans l'intra-muros.
Celle dont je veux parler présente la particularité d'être justement disposée verticalement, ce qui (si j'ai bien compris) accréditerait la supposition de Miravignon.
Elle se trouve à côté de la croix de la pharmacie, à l'angle de la rue Thiers et de la rue Paul Saïn : https://goo.gl/maps/FmZu1mJL8FWrxCYV6
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avait disparu ? en ce cas c'est merveilleux... il faudrait que le propriétaire ait les moyens de reconstituer l'ensemble (moins triste que les sagesses actuelles)
Un peu triste de voir que la façade était à l'origine de pierre de taille - et pas n'importe quelle pierre, un beau calcaire couleur de paille, proprement et régulièrement taillé.
Et le tout a été allègrement massacré par un piquetage généralisé, destiné à l'accrochage d'un enduit de ciment recouvert de faux joints. Enduit qui n'a pas résisté au temps.... pas plus que n'a résisté la corniche en béton, mal réalisée avec un ferraillage trop proche de la surface, qui s'est empressé de dilater sous les effets de la rouille, et de tout faire éclater...
Par contre, je m'interroge sur l'absence de joints de pierres de taille sous-jacents en partie supérieure, la construction aurait-elle été surélevée ? Le cas échéant, on pourrait dater le tout des années 1920, pour lesquelles le décor au pochoir, la corniche béton et la balustrade sommitale seraient chronologiquement cohérents.
La partie décorée aurait-elle reçu un enduit de fond pour la fresque qui masquerait les joints ?
Une réapparition qui ne date pas d’aujourd’hui, ni même hier.
Elle était déjà visible sur la photo (moche) de Street View en octobre 2008 :
https://goo.gl/maps/a2ydhu62tFw74Yaf8
Bravo Michel, pour le coup d’œil (et le coup de zoom ;-))
Cette frise méritait d'être répertoriée à plus d'un titre.
Le principal étant, selon moi, que les motifs noirs rappellent pas mal une des variations de la moucheture d'hermine.
Voir le cinquième motif dans la page ci-dessous :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Coa_Illustration_Ermine_spots.svg
Quant aux motifs rouges, ils ne sont pas sans rappeler le motif de palmette :
https://fr.123rf.com/photo_42031325_palmette-grecque-illustration-vintage-grav%C3%A9-.html
Une belle découverte !
Bon week-end Bichel !
Très finement observé !
Où on voit aussi réapparaître ce fameux "crochet double" fiché au mur, entre les deux étages, pour une raison qui reste indéterminée (boitier électrique, pour certains, mais ce n'est pas certain) ! Il semble y avoir une série d'impacts à la verticale de cette pièce qui reste mystérieuse. A vos réflexions...
Oui, Miravignon, cette suite d'impacts verticaux semble bien plaider pour un fil électrique et donc pour une boite électrique sur ce "crochet double" que je nommerais "support"...
Les "impacts à la verticale" dont parle Miravignon me font penser à une des "poignées" (ou supports, quand ils sont à l'horizontale) dont j'ai répertorié environ une soixantaine dans l'intra-muros.
Celle dont je veux parler présente la particularité d'être justement disposée verticalement, ce qui (si j'ai bien compris) accréditerait la supposition de Miravignon.
Elle se trouve à côté de la croix de la pharmacie, à l'angle de la rue Thiers et de la rue Paul Saïn :
https://goo.gl/maps/FmZu1mJL8FWrxCYV6