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Lis entre-paus de la carriero dis Escolo

Les entrepôts de la rue des Écoles
The storehouses of Écoles street

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Commentaires

  • mes photos étaient loupées, ai fait un montage et renvoyé à tes billets

  • Michel, n'oublie pas d'ajouter le tag "Cité Richard" ;-)

  • Penses-tu que le tag "cité Richard" se justifie ici, rue des Écoles ?
    Il semble bien que les deux activités de grosse quincaillerie en 1913 et de peinture-plâtrerie dans les années 60 aient occupé le même espace.

  • Oui, je pense que "Cité Richard" rue Buffon et "Manufacture" rue des Écoles, sont liées par leur passé commun.

  • L'appellation du Théâtre de la "Manufacture" (qui occupe de nos jours le bâtiment de la rue des Écoles) vient très certainement de cette "Manufacture d'Essieux & de Ferrures pour Voitures" dirigée par les commerçants industriels Richard et Fils, dont la Cité (ouvrière) avait son entrée rue Buffon (comme indiqué sur l'enveloppe mise en lien).

    L'activité de la "Société Provençale de Peinture Plâtrerie" qui a occupé les mêmes locaux, est venue s'installer là après 1955, son numéro de téléphone l'indique.

    Pour ce qui est des "Entrepôts Vauclusiens" il se peut qu'ils aient élu domicile au fond de la cour, dans une période indéterminée entre 1940 et 1950, ce qui est une simple supposition de ma part...

    À mon avis, la cour de la "Manufacture", qui relie le portail de la Cité Richard (4 rue Buffon) au bâtiment principal de l'ancienne Manufacture Richard (occupée par le théâtre) reliait également d'anciens ateliers au portail "Entrepôts Vauclusiens". Leurs bâtiments, peu élevés (dont un tout en longueur situé derrière le Théâtre du Soleil) seraient ceux qui se remarquent sur la vue aérienne :

    https://www.google.fr/maps/place/Avignon/@43.9471113,4.8157508,63a,35y,45.05t/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x12b5eb8739bc9d07:0xe6429b6efa1d7b36!8m2!3d43.949317!4d4.805528

  • Michel, j'ai oublié de te féliciter pour tes deux photos de la rue des Écoles, surtout la première qui montre bien le lien entre le bâtiment de la Manufacture et le portail de la cour.

  • Les photos aériennes de 1926 montrent que le bâtiment avec une petite porte au n° 2 rue des Ecoles faisait incontestablement partie de l'ensemble de la "Cité" et que sa seule grande entrée se situait bien rue Buffon, vu qu'une ligne ininterrompue de constructions bordait cette "cité" au sud, le long de ladite rue des Ecoles, ligne formée clairement d'une construction basse enserrée entre les deux pavillons pourvus de chiens assis..

    L'entrée actuelle avec son "superbe" linteau en béton armé (!!!) a donc été obtenue en démolissant un peu de cette aile basse dont une partie subsiste encore.

    La même photo de 1926 confirme aussi autre chose : les vastes jardins parcourus d'allées de circulation mais pas de clôtures montrent que le grand bâtiment qui suit l'ensemble Richard appartenait au Bon Pasteur. Chose dont on se doute encore de nos jours, si l'on considère l'absence de porte sur rue et la hauteur tout à fait anormale de l'emplacement des ouvertures et leur faible surface - alors qu'elles appartiennent à une façade sise en plein midi. Nous avons eu quelques échanges sur l'aspect "claustral", si ce n'est franchement carcéral, de la vie dans ces lieux...

  • Probable.

    Une des particularités du haut de la rue Buffon est un alignement oblique (bien visible sur les vues satellite contemporaines) qui semble se prolonger à travers la cour de la cité Richard.

    On note également que l'alignement du pignon Est du grand bâtiment du Bon Pasteur est biais, alors que celui de l'autre côté est orthogonal.

    La conclusion. de tout ceci est que très probablement cette ligne oblique correspond aux alignements anciens, sur lesquels l'urbanisme moderne (Belle Epoque, en fait) est venu superposer des rues à angle droit (Thiers, Buffon...) . On note d'ailleurs que la rue des Ecoles n'est à angle droit (ou parallèle) avec aucune autre, car sa direction était imposée par l'alignement de la façade si "hermétique" dont il est question plus haut.

    L'idéal serait de confronter tout ceci au cadastre napoléonien, mais en ce moment je n'arrive pas à me connecter au site des archives Municipales...

  • Ce plan me plaît beaucoup et m'envoie sur plein de pistes.
    Les bases rondes des moulins (?) aux Doms.
    L'étrangeté de la proportion de Notre-Dame des Doms, qui paraît bien riquiqui comparée au palais.
    La place de l'Horloge qui n'arrive qu'au niveau de la maison de ville. La place des Carmes pas encore vraiment rectangulaire.
    Et le canal qui débouche à l'air libre porte de l'Oulle avant de rejoindre la sorgue des Teinturiers, qui elle est passée par la rue d'Annanelle devant les Prêcheurs encore intacts, d'où vient-il ? Une section de la sorgue des Teinturiers non recouverte aussi le long de l'actuel lycée Saint-Jo et le long de l'église Saint-Martial.
    La branche nord de cette sorgue des Teinturiers qui traverse encore en partie à l'air libre le pâté de maison entre la rue de l'Oriflamme et la rue Campane avant de suivre... la rue Sorguette, puis de bifurquer vers l'ouest à partir de la place Saint-Joseph : la partie découverte pendant les récents travaux rue de la Forêt était déjà souterraine.
    La branche nord-est de la rue Notre-Dame-des-sept-douleurs qui arrivait au rempart en face de l'avenue de la Folie, disparue depuis car intégrée dans le pâté de maison de Lasalle et de la résidence Brune.
    L'extra-muros quasi totalement vide de constructions, sauf la caserne (ou l'hôpital à l'époque ?) Saint-Roch, l'hospice Sixte-Isnard (?) entre la Trillade et la route de Marseille, et un groupe de bâtiments au débouché de l'avenue de la Synagogue face à la porte Saint-Lazare.
    Le maintien dans la ville actuelle de tous les chemins qui, venant de la campagne, débouchaient sur les remparts, sauf celui entre Saint-Ruf et l'avenue du Blanchissage, disparu avec la construction de la gare... ah non ! c'est l'avenue de la Violette. Elle aussi partiellement longée par un canal qui part à angle droit vers l'ouest-sud-ouest (et Courtine ?).
    Wouahh...

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