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Trènto-sièis an après 31 carriero Guihaume-Puy

Trente-six ans après 31 rue Guillaume-Puy
Thirty-six years later Guillaume-Puy street 31

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Photo Alexandre Melissinos 1982 - AMA 113Fi2069.

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Commentaires

  • Le "Bon Pasteur" c'était une "maison de redressement" si je ne me trompe.
    Mais pas sur la rue Guillaume Puy, il me semble...

  • À gauche de ma photo, il y a un angle de rue avec la rue du Puits-des-Toumes.
    À cet angle il y a une niche. Sous cette niche on devine encore une inscription : BON PASTEUR.
    Je ne pense pas que cette inscription concerne spécifiquement la niche, mais pourquoi pas ?
    Par ailleurs, peut-être que le "Bon Pasteur" a déménagé.
    En tout cas, c'était une vaste congrégation dans ce quartier, me semble-t-il.
    Sans doute quelqu'un pourra nous confirmer sa situation et nous en dire plus.
    Il me semble que Michel Bourgue y faisait des livraisons dans le temps...

  • bon la maison de redressement n'est pas à regretter, la bâtisse peut-être et même plutôt

  • D'apres une cliente à moi il y avait les deux "filles qui avaient des bêtises " et enfants dont les parents ne pouvaient assurer leur garde " cause travail)mais qui sortaient tous les Dimanches
    La discipline y était très dure car il y avait des vaches /du jardinage /du lavage et autres !!
    Pour ma part quand j'arrivait au sas (tu ne pouvait aller plus loin) la Sœur ouvrait son tournique et d'une voix sèche "posez là votre colis ".Je n'ai jamais vu sa tête
    Quand je passes là sa voix résonne dans ma tête

  • Michel est-ce que tu confirmes que l'établissement d'éducation Le Bon Pasteur avait son entrée ici ?

  • Je pense que oui car il y avait un long couloir/préau avant d'arriver à l"entrée ou la sœur faisait le filtrage

  • Il y a une autre muraille en retour sur la rue Puits des Toumes.

    Ces deux pauvres vestiges ne représentent de façon pitoyable, qu’une infime partie de ces bâtiments qui s’étendaient au nord à la lisière de la rue ND des 7 douleurs, proche la placette Louis Pasteur. A l’intérieur, bien des bâtiments, dont la chapelle construite si je me souviens biens par l’abbé Pougnet, et un immense jardin au Sud, jusqu’à l’actuelle annexe du collège Louis-Pasteur (31 bis rue Guillaume Puy)

    Tout a disparu dans les années 1980, dans une sorte d’indifférence qui était à la hauteur du « secret » entourant les lieux. Que se passait-il exactement dans les lieux, qu’y faisait-on, qui les fréquentait… mystère.

    Je pense qu’il existait une entrée de service sur la rue ND des 7 douleurs, au niveau de l’accès actuel au Collège la Salle (presque face à l’impasse qui conduit à la résidence militaire), où j’ai effectué une partie de mes études. Dans un long mur aveugle s’ouvrait un grand portail de fer, qu’avec mes copains nous ne voyions manœuvrer que rarement, toujours dans un silence sépulcral.

  • Il y a là, Alain, un sacré passé à faire resurgir.
    Il existe, pour d'autres villes, des forums destinés aux anciennes pensionnaires.

  • Heureusement Wikipédia est là pour nous apporter quelques lumières :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A9gation_du_Bon_Pasteur_(ancienne)#Maison_d'Avignon

    Pour ma part, je me demande si cette maison (de correction) d'éducation n'était pas plutôt rue Pasteur.
    Au n°64 il y a une vierge au-dessus de l'entrée :
    https://goo.gl/maps/pSVSkUQF5ju

    Ce bâtiment ressemble plus à l'image que j'ai gardée en mémoire depuis le jour où je suis passée avec ma mère devant le "Bon Pasteur" (dont j'ignorais l'existence) et qu'elle m'a dit que c'était là une pension pour les filles qui avaient une mauvaise conduite...

  • Une partie des bâtiments ont été cédés effectivement aux sœurs de Saint -Joseph, communauté ardéchoise à l'origine du lycée Louis Pasteur. Y ayant travaillé je dois dire qu'elles n'étaient pas les pires, j'ai des souvenirs de Marie-Jo, la dernière au lycée qui militait pour l'ACAT, je vous laisse chercher sur internet, Les bâtiments cédés ont servi d'internat et plus tard aussi de salles pour les BTS. On y a aussi construit la cantine, pardon restaurant scolaire, ces battisses n'ont que peu d’intérêt au niveau patrimonial, mais sont évidemment bien mieux construites que les bâtiments actuels. L'histoire du Bon Pasteur mériterait d'être dénoncée, comme cela se fait actuellement en Irlande, l'enfer est pavé de bonnes intentions.

  • Merci pour la confirmation de l'adresse : sur la planche du bas, dans le premier lien (FRAC084007_55Fi0018) la première diapo à gauche (à côté de celle qui montre l'inscription Bon Pasteur) on reconnait bien la rue Guillaume Puy et la maison du n° 30.

    Pour ce qui est de la maltraitance, en 2013 France-Culture a présenté le sujet sous le titre « Mémoires de Mauvaises Graines - Quand les anciennes pensionnaires du Bon Pasteur témoignent » :
    https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks-14-15/portraits-44-memoires-de-mauvaises-graines-quand-les-anciennes

    Et sur son blog, Philippe Poisson titre "Le Bon Pasteur - L'internationale de la maltraitance " :
    http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-le-bon-pasteur-l-internationale-de-la-maltraitance-49275769.html
    Dans les commentaires, une femme prénommée Myriam évoque son vécu au Bon Pasteur d'Avignon dans les années 63-66 et elle indique une page Fessebouc "Anciennes du Bon-Pasteur"... Comme je ne vais jamais sur FB je n'en sais pas davantage, mais me je me doute bien de ce qu'il y a.

  • Rectification :
    la rue Guillaume Puy et la maison du n° 31 (pas du 30 !)

  • La maison du Bon Pasteur dont parle Whiskypédia a disparu sous la Révolution. Elle se trouvait... rue du Bon Pasteur (rien à voir avec Louis Pasteur !) et ses bâtiments ne sont plus du tout discernables de nos jours.

    La notice en cause ne nous apprend en effet pas grand chose, sinon qu'il ne faut pas confondre cette institution d'Ancien Régime qui relevait du "grand enfermement" (des marginaux) , avec celle recréée au XIX°. Laquelle, à en croire les témoignages cités plus haut, se plaçait plutôt dans un esprit de correction sinon de répression.

    Témoignages confirmant plus ou moins (plutôt plus que moins...) l'impression de secret de de mystère que dégageaient les bâtiments et leurs occupants encore dans les années 1960, époque de ma scolarité de l'autre côté de la rue, et qui fut aussi l'époque de disparition de l'institution.

    Mais n'oublions pas que le monde de nos grands-parents et arrières-grands parents était très différent du nôtre ! Simple réflexion tournant sur la chronologie : ces témoignages à 50 ans de distance, sont évidemment des plus émouvants. Mais 20 ans auparavant (années 1940), les conditions de vie à Montdevergues n'étaient pas très différentes - voir la fin de vie de Camille Claudel.

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