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j'ai d'abord pensé que la photo de Paul Saïn était incomparable
mais finalement la seconde est bien belle aussi,
C'est amusant cette similitude des points de vue au fil des siècles (et de l'eau, qui souvent, comme femme varie... ;-))
Peut-être pas exactement le même point de vue qu'Amelin dans le post d'hier (le pont Saint-Bénézet y était caché par la bosse de la Barthelasse).
L'ombre de Notre-Dame des Doms qui s'étend si loin dans le tableau de Paul Saïn : une licence poétique ?
Frédéric, l'ombre ou le reflet dans le fleuve ?
De toutes façons, il semble que l'éclairage des deux scène soit radicalement différent. Le cliché Févrot est visiblement du matin, pendant que le tableau de Saïn évoque une vision crépusculaire.
L'habileté avec laquelle le peintre a rendu les jeux de reflets dans l'eau, et surtout le voile de brume qui tombe sur la ville, est réellement surprenante !
Avec un angle pareil cela semble confirmer la proposition de AB et par là même mon post d'hier soir :-)
Je partage entièrement le point de vue d'Alain Breton, quant aux moments de la journée différents pour ces deux oeuvres. Il n'est qu'à voir, sur la photo, la lumière sur la façade Est de la grande maison, qui était certainement celle du directeur de l'usine à soie , la future SIPRA, qui fut la plus importante entreprise industrielle de la ville, avec quelques 600 employés, majoritairement des femmes (et aujourd'hui parking des italiens : il n'en reste que le mur au fond du parking, bien recouvert de tags).
Beau travail, Michel, que d'avoir déniché et mis en concordance ces deux oeuvres !
Je suis bien content de te lire ici, Pierre !
Ce sont les liens que Frédéric Viallon nous a donné dans un commentaire sur la publication d'hier qui m'ont amené à mettre en parallèle les deux œuvres. Merci Frédéric !
En scrutant les toutes premières photos aériennes d'Avignon, les clichés Marcel Chrétien de 1926, on s'aperçoit qu'il existait en traver du fleuve et juste en aval de l'usine à soie, une petite jetée, un pierré qui trouble le cours du Rhône sur la photo.
On peut dans ce cas se demander s'il ne s'agit pas de la mini-jetée sur laquelle Févrot a photographié un personnage en 1900.
Si c'est le cas, il n'est pas dit que la maison tout à gauche soit celle du directeur de l'usine, laquelle était située bien en amont.
On notera aussi que, de cette "jetée" on aperçoit le Pont St bénézet, comme sur la photo, ce qui n'est pas le cas de l'emplacement dont nous parlions hier et à partir duquel le pont est caché par la rive de l'ile de la Barthelasse.
Le tableau de Paul Saïn est de très grande taille. A-t-il installé sa toile "sur le motif" ?
Oui, Michel, un petit relevé d'alignements (sur le clocher des Carmes) laisse penser qu'il s'agit de la grande maison sise au milieu des ex-établissements Brunet-Debaines. Le cliché Frérot nous montre aussi, à la suite, ce qui va devenir (feu) le Bokaos...
Pour la toile, je ne sais pas comment Saîn composait. Peut-être une esquisse 'in situ' de dimensions plus pratiques, et la mise au carreau en atelier...
Puisqu'on est dans cette zone, qui peut m'expliquer l'origine du nom parking "des Italiens" ? De la main d'oeuvre étrangère spécialement importée pour l'usine à soie ?
Michel, pourquoi avoir raccourci ton pont-signature ?
Intéressant tout ça, Frédéric.
Mais oui, pourquoi "des Italiens" ?
Je pensais tout simplement : parce que ce quartier est celui des Italiens...
Y aurait-il une explication plus précise ?
Mon nom-symbole n'était pas censé représenter le pont, mais les remparts !
Je suis donc tout à fait satisfait que l'on puisse y voir les deux !
Dans la liste des commentaires sur l'interface de gestion du blog, sa longueur générait une fenêtre bien grande ! C'est à l'occasion du prochain transfert d'hébergement que l'envie m'est venue de le changer.
Commentaires
j'ai d'abord pensé que la photo de Paul Saïn était incomparable
mais finalement la seconde est bien belle aussi,
C'est amusant cette similitude des points de vue au fil des siècles (et de l'eau, qui souvent, comme femme varie... ;-))
Peut-être pas exactement le même point de vue qu'Amelin dans le post d'hier (le pont Saint-Bénézet y était caché par la bosse de la Barthelasse).
L'ombre de Notre-Dame des Doms qui s'étend si loin dans le tableau de Paul Saïn : une licence poétique ?
Frédéric, l'ombre ou le reflet dans le fleuve ?
De toutes façons, il semble que l'éclairage des deux scène soit radicalement différent. Le cliché Févrot est visiblement du matin, pendant que le tableau de Saïn évoque une vision crépusculaire.
L'habileté avec laquelle le peintre a rendu les jeux de reflets dans l'eau, et surtout le voile de brume qui tombe sur la ville, est réellement surprenante !
Avec un angle pareil cela semble confirmer la proposition de AB et par là même mon post d'hier soir :-)
Je partage entièrement le point de vue d'Alain Breton, quant aux moments de la journée différents pour ces deux oeuvres. Il n'est qu'à voir, sur la photo, la lumière sur la façade Est de la grande maison, qui était certainement celle du directeur de l'usine à soie , la future SIPRA, qui fut la plus importante entreprise industrielle de la ville, avec quelques 600 employés, majoritairement des femmes (et aujourd'hui parking des italiens : il n'en reste que le mur au fond du parking, bien recouvert de tags).
Beau travail, Michel, que d'avoir déniché et mis en concordance ces deux oeuvres !
Je suis bien content de te lire ici, Pierre !
Ce sont les liens que Frédéric Viallon nous a donné dans un commentaire sur la publication d'hier qui m'ont amené à mettre en parallèle les deux œuvres. Merci Frédéric !
En scrutant les toutes premières photos aériennes d'Avignon, les clichés Marcel Chrétien de 1926, on s'aperçoit qu'il existait en traver du fleuve et juste en aval de l'usine à soie, une petite jetée, un pierré qui trouble le cours du Rhône sur la photo.
On peut dans ce cas se demander s'il ne s'agit pas de la mini-jetée sur laquelle Févrot a photographié un personnage en 1900.
Si c'est le cas, il n'est pas dit que la maison tout à gauche soit celle du directeur de l'usine, laquelle était située bien en amont.
On notera aussi que, de cette "jetée" on aperçoit le Pont St bénézet, comme sur la photo, ce qui n'est pas le cas de l'emplacement dont nous parlions hier et à partir duquel le pont est caché par la rive de l'ile de la Barthelasse.
Oui, Alain. Il doit s'agir des maisons que l'on voit ici :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/04/20/cent-an-apres-balouard-sant-lazari.html
Le tableau de Paul Saïn est de très grande taille. A-t-il installé sa toile "sur le motif" ?
Oui, Michel, un petit relevé d'alignements (sur le clocher des Carmes) laisse penser qu'il s'agit de la grande maison sise au milieu des ex-établissements Brunet-Debaines. Le cliché Frérot nous montre aussi, à la suite, ce qui va devenir (feu) le Bokaos...
Pour la toile, je ne sais pas comment Saîn composait. Peut-être une esquisse 'in situ' de dimensions plus pratiques, et la mise au carreau en atelier...
Puisqu'on est dans cette zone, qui peut m'expliquer l'origine du nom parking "des Italiens" ? De la main d'oeuvre étrangère spécialement importée pour l'usine à soie ?
Michel, pourquoi avoir raccourci ton pont-signature ?
Intéressant tout ça, Frédéric.
Mais oui, pourquoi "des Italiens" ?
Je pensais tout simplement : parce que ce quartier est celui des Italiens...
Y aurait-il une explication plus précise ?
Mon nom-symbole n'était pas censé représenter le pont, mais les remparts !
Je suis donc tout à fait satisfait que l'on puisse y voir les deux !
Dans la liste des commentaires sur l'interface de gestion du blog, sa longueur générait une fenêtre bien grande ! C'est à l'occasion du prochain transfert d'hébergement que l'envie m'est venue de le changer.