Cent ans après boulevard de la Ligne
A hundred years after Ligne boulevard
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Cent ans après boulevard de la Ligne
A hundred years after Ligne boulevard
Commentaires
ça manque de maisons :-)
et même les anciennes bâtisses (enfin rempart, tours...) ont perdu des puerres
Dommage pour ceux qui habitaient là, mais c'est bien mieux pour nous...
Je reste dubitatif, c'est bien de dégager les remparts, mais une ville peut elle se transformer en musée en restant vivante?
Récurrente question, Wilfrid...
Pour ma part, en ce qui me concerne, personnellement, moi, j'aime bien les musées ! :D
Grâce à l'enduit de la construction démolie le rempart accueille des affiches...Petit mystère pour moi: où était l'échelle des crues que l'on voit aujourd'hui gravée dans le rocher ? Il paraît que cette échelle est fausse et qu'elle aurait été déplacée. Qui saurait ?
Derrière les maisons ou pas ? Frédéric Rogier saurait-il ?
Selon une hypothèse d'Odile Layrisse le tableau, aujourd'hui nettement visible, pourrait avoir été réalisé à l'origine sur le mur d'une des maisons démolies ou correspondre à un "récapitulatif" de hauteurs d'eau marquées sur diverses constructions voisines. Mais curieusement les plus grandes inondations sont absentes...
Frédéric Rogier :
« Il y avait une échelle des crues sous la vierge qui est maintenant au pied des escaliers du rocher des doms. L ensemble se trouvait sur la façade de la maison la plus haute de la photographie. La première construction plus basse jouxtant la tour des chiens était déjà détruite dans mon enfance (années 50 ). »
Serge Graves :
« Marc Maynegre nous a effectivement appris, lors de l'un de ses après-midi savant, que cette échelle est fausse d'un mètre. »
Merci pour ces infos. La regrettée Odile Layrisse n'est plus là pour nous éclairer...Maynègre, Mazet, Clap ou d'autres devraient pouvoir confirmer. Ce que nous dit Frédéric (qui est le mieux placé pour la connaissance de ces lieux !) nous oriente vers un déplacement ou un report des inscriptions sur la maison démolie. Les lacunes viendraient-elles de l'absence du "graveur" lors de certaines inondations ?
aaah le quai de la Ligne
Mes grands parents sont arrivés en 1945 à Avignon avec leurs trois premiers enfants, dont ma mère. Ils ont habité là. Ces maisons, aussi "esthétiques" puissent elles vous sembler étaient des taudis que les plus pauvres habitaient. l'eau était à la pompe en bas, et si c'était pas byzance, mes oncles se sont beaucoup amusés en grimpant sur les remparts. Quand ils ont déménagé pour les nouveaux immeubles de Champfleury en 1959, avec trois enfants de plus, ils ont connu pour le première fois l'eau courant, le chauffage, le confort, quoi.
Et surtout, finies les crues... parce que dans les années 50 en tout cas, m'ont ils raconté, les crues arrivaient au niveau du deuxième étage de la maison la plus à gauche, et déclenchaient une évacuation des habitants, qui revenaient une fois le rhône rentré dans son lit. La encore, les enfants en ont un souvenir plus positif: ils allaient à l'école en barque avec les pompiers
Merci cof !
Le commentaire de cof montre que la nostalgie du "bon vieux temps" doit toujours être sérieusement tempérée...