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Ils ont tous l'air de bons vivants.
Il y a même une femme parmi eux.
Sans doute une cantinière...
Je ne vois pas la jeune femme comme une cantinière.
Elle tiens le bras de ce qui semble bien être le seul officier (sous-officier ?) de la photo.
Je pencherai donc pour une personne de sa famille.
Inondations de 1907 ou plutôt de décembre 1910 qui furent largement couvertes par les éditeurs de cartes postales. Pavillon neuf, caserne de la cavalerie (un montoir à 2 marches dans la cour ? ). En ville on parle beaucoup de la noyade (dans le Gard) du Baron du Laurens d'Oiselay (67 rue Joseph Vernet) et de son garde dont les corps n'ont pas été retrouvés.
En vrac:
Michel: les bandeaux de la tour de Langlade, au-dessus des cartouches. Je ne pense pas à une reprise mais vraiment à un effet de décoration. Mais je connais mal l'histoire de ces remparts. Alain Breton nous éclairera probablement.
Wilfrid: le 33 avenue Monclar. En ce qui me concerne aucune potion magique: j'avais déjà remarqué sur d'autres photos le grand bâtiment, les piliers signifiaient un quartier de maisons bourgeoises, l'avenue Monclar a été une des plus photographiées, hors les murs, pendant les inondations, la présence d'un jardin d'agrément était encore un élément. Et je savais que Zacharewicz (tiens, mon "Quau sias ?" a fait un bide) avait résidé Villa Mireille. Ce qu'a confirmé Alain Breton qui a en plus a pu disposer de très précieux clichés aériens. Me demandant ce qu'il pouvait bien y avair à cette adresse j'ai cherché sur le net; On trouve:
Une association L'Echo-des-Mots" qui fait plusieurs fautes d'orthographe dans sa présentation
Une association d'amoureux des voitures Mini Cooper. Etonnant de voir sur quoi l'on tombe si 'on va sur le site dédié aux vauclusiens (dérouler, Clubs de Sud-Est, Mini Moving, puis cliquer)
ces malheureux "pioupiou" avec le pantalon rouge garance qui allait quelques années plus tard servir de cible idéale et causer la boucherie que l'on sait.
La garance, une culture qui faisait flores dans le Vaucluse.
la garance qui fait la renommer du Vaucluse et qui en a enrichi beaucoup , les temps n'ont pas changé!
avec cette CPA nous avons la preuve que la caserne De Salles était bien une caserne avec une unité de cavalerie.
le gradé avec la femme est un sous off, car ses galons sont rouges un officier aurait des galons dorés et pas en chevron. Avec ses galons dorés en biais en haut de sa vareuse cela indique sa fonction de fourrier.
Lou, en ce qui concerne le haut de la tour de Langlade, c'est l'effet d'une restauration moderne dictée par un souci de solidité et, probablement, des contraintes budgétaires.
Un tour complet des remparts est très instructif quant à l'aspect des parties hautes des courtines : côté Rhône, on y voit des mâchicoulis formés de 3 à 5 rangs de consoles portant des arceaux, pour certains assez anciens - ils sont en tiers-point et non clavés, i.e. formés de deux demi-arcs adossés selon une verticale -, d'autres bien plus récents et probablement "classiques" (XVII° ou XVIII°) puisqu'en plein cintre, et pourvus d'une clef centrale. Le tout portant la traditionnelle muraille avec ses merlons et meurtrières.
Côté sud, on a sur de grandes longueurs un seul rang de consoles, curieusement taillées en oblique, et portant la muraille directement, avec juste un léger porte à faux.
L'ensemble est d'une grande fragilité, comme notre époque s'en aperçoit très régulièrement, et il est bien difficile de dire ce qui est d'origine dans tout cela... probablement pas grand-chose (je parle des parties hautes - pour mémoire, nos remparts sont tout de même vieux de 650 ans !), avec certainement des états successifs liés à des campagnes de restauration.
Tel est le cas des parties hautes du Châtelet du pont : pourvu au départ de merlons arrondis portés sur consoles et mâchicoulis, ce crénelage arrive dans les années 1780 assez délabré, et l'architecte communal Jean-Baptiste II Péru décide d'une remise en état radicale, dépourvue de tout porte-à-faux. Donc les mâchicoulis sont supprimés, les consoles arasées au nu du mur, et l'ensemble est surmonté d'une corniche "militaire" formée d'une doucine et d'un gros boudin.
Tout ceci est attesté par les plans et devis de Péru.
On n'a rien de similaire pour la tour de Langlade, mais comme l'effet est rigoureusement identique à celui du Châtelet - lignes verticales constituant des "coups de sabre" et qui marquent simplement l'arasement des consoles - et surtout que la moulure est tout à fait la même, il faut en conclure que les travaux à cette tour sont probablement contemporains de ceux du Châtelet, et dictés par les mêmes considérations : remplacement de dispositions architecturalement fragiles et militairement dépassées, par une construction plus robuste car dépourvue d'encorbellements. Et moins onéreuse qu'une reconstruction à l'identique !
Déjà des économies ! Merci AB pour cet éclairage et ces précisions.
Nous ne sommes pas ici en présence d'un régiment de chasseurs à cheval.
L'uniforme est d'infanterie. Les régiments d'infanterie avaient des officiers montés, c'est-à-dire à cheval, comme l'était mon grand-père au 6e Génie. L'uniforme est typique.
Je me suis demandé si une partie des pantalons ne devait pas être rouge. Mais les différences de gris de la photo originale m'ont prouvé le contraire. L'officier à cheval, lui, doit avoir un pantalon rouge...
J'aurais pu colorer la moitié supérieure des képis en rouge, mais cette coiffure était protégée en temps normal avec une housse (couvre-képi) bleue – qui aurait due être d'un bleu un peu plus clair.
Je suis complétement hors sujet, mais puisque on évoque des militaires, quelqu'un a-t-il obtenu des renseignements sur "l'ami Karl" ?
Pas encore Guima. Quand j'ai téléphoné chez Delorme, il allait se faire opérer des yeux...
J'attends un peu.
Commentaires
gardent l'eau
Ils ont tous l'air de bons vivants.
Il y a même une femme parmi eux.
Sans doute une cantinière...
Je ne vois pas la jeune femme comme une cantinière.
Elle tiens le bras de ce qui semble bien être le seul officier (sous-officier ?) de la photo.
Je pencherai donc pour une personne de sa famille.
Inondations de 1907 ou plutôt de décembre 1910 qui furent largement couvertes par les éditeurs de cartes postales. Pavillon neuf, caserne de la cavalerie (un montoir à 2 marches dans la cour ? ). En ville on parle beaucoup de la noyade (dans le Gard) du Baron du Laurens d'Oiselay (67 rue Joseph Vernet) et de son garde dont les corps n'ont pas été retrouvés.
En vrac:
Michel: les bandeaux de la tour de Langlade, au-dessus des cartouches. Je ne pense pas à une reprise mais vraiment à un effet de décoration. Mais je connais mal l'histoire de ces remparts. Alain Breton nous éclairera probablement.
Wilfrid: le 33 avenue Monclar. En ce qui me concerne aucune potion magique: j'avais déjà remarqué sur d'autres photos le grand bâtiment, les piliers signifiaient un quartier de maisons bourgeoises, l'avenue Monclar a été une des plus photographiées, hors les murs, pendant les inondations, la présence d'un jardin d'agrément était encore un élément. Et je savais que Zacharewicz (tiens, mon "Quau sias ?" a fait un bide) avait résidé Villa Mireille. Ce qu'a confirmé Alain Breton qui a en plus a pu disposer de très précieux clichés aériens. Me demandant ce qu'il pouvait bien y avair à cette adresse j'ai cherché sur le net; On trouve:
Une association L'Echo-des-Mots" qui fait plusieurs fautes d'orthographe dans sa présentation
Une association d'amoureux des voitures Mini Cooper. Etonnant de voir sur quoi l'on tombe si 'on va sur le site dédié aux vauclusiens (dérouler, Clubs de Sud-Est, Mini Moving, puis cliquer)
http://clubminioldschool-autres-club.blogspot.fr/
ces malheureux "pioupiou" avec le pantalon rouge garance qui allait quelques années plus tard servir de cible idéale et causer la boucherie que l'on sait.
La garance, une culture qui faisait flores dans le Vaucluse.
la garance qui fait la renommer du Vaucluse et qui en a enrichi beaucoup , les temps n'ont pas changé!
pour info:
http://www.althendespaluds.fr/fr/3.cfm?p=233-jean-althen-agriculteur-althenois-venu-armenie-pour-importer-la-garance
avec cette CPA nous avons la preuve que la caserne De Salles était bien une caserne avec une unité de cavalerie.
le gradé avec la femme est un sous off, car ses galons sont rouges un officier aurait des galons dorés et pas en chevron. Avec ses galons dorés en biais en haut de sa vareuse cela indique sa fonction de fourrier.
Lou, en ce qui concerne le haut de la tour de Langlade, c'est l'effet d'une restauration moderne dictée par un souci de solidité et, probablement, des contraintes budgétaires.
Un tour complet des remparts est très instructif quant à l'aspect des parties hautes des courtines : côté Rhône, on y voit des mâchicoulis formés de 3 à 5 rangs de consoles portant des arceaux, pour certains assez anciens - ils sont en tiers-point et non clavés, i.e. formés de deux demi-arcs adossés selon une verticale -, d'autres bien plus récents et probablement "classiques" (XVII° ou XVIII°) puisqu'en plein cintre, et pourvus d'une clef centrale. Le tout portant la traditionnelle muraille avec ses merlons et meurtrières.
Côté sud, on a sur de grandes longueurs un seul rang de consoles, curieusement taillées en oblique, et portant la muraille directement, avec juste un léger porte à faux.
L'ensemble est d'une grande fragilité, comme notre époque s'en aperçoit très régulièrement, et il est bien difficile de dire ce qui est d'origine dans tout cela... probablement pas grand-chose (je parle des parties hautes - pour mémoire, nos remparts sont tout de même vieux de 650 ans !), avec certainement des états successifs liés à des campagnes de restauration.
Tel est le cas des parties hautes du Châtelet du pont : pourvu au départ de merlons arrondis portés sur consoles et mâchicoulis, ce crénelage arrive dans les années 1780 assez délabré, et l'architecte communal Jean-Baptiste II Péru décide d'une remise en état radicale, dépourvue de tout porte-à-faux. Donc les mâchicoulis sont supprimés, les consoles arasées au nu du mur, et l'ensemble est surmonté d'une corniche "militaire" formée d'une doucine et d'un gros boudin.
Tout ceci est attesté par les plans et devis de Péru.
On n'a rien de similaire pour la tour de Langlade, mais comme l'effet est rigoureusement identique à celui du Châtelet - lignes verticales constituant des "coups de sabre" et qui marquent simplement l'arasement des consoles - et surtout que la moulure est tout à fait la même, il faut en conclure que les travaux à cette tour sont probablement contemporains de ceux du Châtelet, et dictés par les mêmes considérations : remplacement de dispositions architecturalement fragiles et militairement dépassées, par une construction plus robuste car dépourvue d'encorbellements. Et moins onéreuse qu'une reconstruction à l'identique !
Déjà des économies ! Merci AB pour cet éclairage et ces précisions.
Nous ne sommes pas ici en présence d'un régiment de chasseurs à cheval.
L'uniforme est d'infanterie. Les régiments d'infanterie avaient des officiers montés, c'est-à-dire à cheval, comme l'était mon grand-père au 6e Génie. L'uniforme est typique.
Je me suis demandé si une partie des pantalons ne devait pas être rouge. Mais les différences de gris de la photo originale m'ont prouvé le contraire. L'officier à cheval, lui, doit avoir un pantalon rouge...
J'aurais pu colorer la moitié supérieure des képis en rouge, mais cette coiffure était protégée en temps normal avec une housse (couvre-képi) bleue – qui aurait due être d'un bleu un peu plus clair.
Je suis complétement hors sujet, mais puisque on évoque des militaires, quelqu'un a-t-il obtenu des renseignements sur "l'ami Karl" ?
Pas encore Guima. Quand j'ai téléphoné chez Delorme, il allait se faire opérer des yeux...
J'attends un peu.