Invitation pour la Ste-Thérèse
Invitation for the St. Theresa
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Invitation pour la Ste-Thérèse
Invitation for the St. Theresa
Commentaires
je suis désolée
j'ai un retard considérable
je me suis trompée d'année
croyez que sans cette étourderie je me serais fait une joie de vous remercier de vive voix
Pas très recommandable le comte du Demaine :
"Jean Girard, comte du Demaine, né en 1836, élu à Avignon (ville dont il est le maire) contre Gambetta qu’il aurait cherché à éliminer physiquement, invalidé, battu le 11 février 1877; l’élection de son adversaire Saint-Martin n’est pas encore validée lorsque la Chambre des députés est dissoute puisque la discussion du rapport sur cette élection, le 19 juin, qui permet à Giraud (Deux-Sèvres) d’attaquer par allusion le gouvernement (pression administrative, candidature officielle), est inachevée."
Voir note n°7 dans la page ci-dessous :
https://hleno.revues.org/558
En creusant un peu, on trouve dans la page ci-dessous, consacrée à la généalogie des Girard :
http://jean.gallian.free.fr/comm2/g/girard.html
confirmation des élections très mouvementées de 1877 :
"VII. Jean Joseph Roger Girard du Demaine, 5 /11/1836 Avignon - 1902, titré par le Pape Pie IX comte romain et Girard du Demaine (1/9/1863), Maire d'Avignon 1874-1878, député du Vaucluse, Chevalier de la Légion d'Honneur, 1864 Marie de Rémusat 1843.
Député de 1876 à 1878, né à Avignon (Vaucluse) le 5 novembre 1836, était propriétaire, maire d'Avignon et officier d'académie, lorsqu'il fut élu, le 20 février 1876, député d'Avignon, par 9,846 voix sur 18,555 votants et 25,703 inscrits, contre 8,642 voix à M. Gambetta. Cette élection, qui fut la plus bruyante de la législature, ayant donné lieu, notamment à Cavaillon, à des manifestations tumultueuses, et même à des voies de fait contre M. Gambetta, la Chambre ordonna une enquête, après laquelle l'élection fut invalidée. Les électeurs d'Avignon convoqués à nouveau le 11 février 1877, élurent au 2e tour, par 9,704 voix, M. Saint-Martin; 9,099 voix revinrent encore à M. du Domaine. Candidat officiel après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877, M. du Demaine fut élu par 10,423 voix, sur 18,975 votants et 24,895 inscrits, contre 8,276 voix données au député sortant, M. Saint-Martin. Mais la majorité républicaine de la nouvelle Chambre annula encore cette élection, et les électeurs furent appelés de nouveau à voter le 5 mai 1878. M. du Demaine ne se représenta pas, et M. Saint-Martin fut élu."
L'article ci-dessous met en lumière toutes les malversations du comte du Demaine lors des élections de 1876 :
http://www.etudessorguaises.fr/index.php/politique/323-les-elections-legislatives-du-14-octobre-1877-a-sorgues
Sur le site du Sénat, on trouve une notice concernant Frédéric Monnier, ancien sénateur des Bouches-du-Rhône et ami de Gambetta, qu'il aida "à échapper à un guet-apens qui lui est tendu le 17 février 1876 à Cavaillon" :
https://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/monier_frederic0327r3.html
Brigetoun chez les légitimistes !
Ah, Tilia, est-il si loin que ça le temps où les hommes politiques cherchaient à s'éliminer physiquement... ?
On a coupé des têtes, mais on ne tu pas une hydre...
on ne tue, désolé, je fais plein de fautes
Il s'agit peut-être de fêter l'anniversaire de la naissance du "comte de Chambord" (prince Henri d’Artois, petit-fils de France, duc de Bordeaux), né le 29 septembre 1820 au palais des Tuileries à Paris et mort le 24 août 1883 au château de Frohsdorf à Lanzenkirchen. Petit-fils du roi Charles X, il était prétendant à la Couronne de France à cette époque, de 1844 jusqu'à sa mort.
Bélèu ben...Mai, mounte ère aquéu oustaou ? Quai du Rhône, avec salle de bal, peut-être...
oh tu sais, la politique n'a rien à faire avec les allons, quand on est une femme, au moins ouvertement, et surtout au passé
Lou, j'ai l'impression que l'on ne connaîtra jamais l'emplacement de la maison du comte du Demaine...
Aurait-il habité là ?
https://www.google.fr/maps/@43.9531659,4.8050769,3a,75.5y,138.78h,89.7t/data=!3m6!1e1!3m4!1s_vkxtJu_BY3msRbsUUkKyw!2e0!7i13312!8i6656
Michel, je pense moi aussi que le seul emplacement qui corresponde aux termes de l'invitation se trouve là...
Non seulement parce que l'on est bien "près le pont St Bénezet", que le quai "du Rhône" devait nécessairement s'étendre pas très loin de la porte de même nom, mais aussi parce que le bâtiment disparu qui s'élevait entre le pont et la tour Poulin est le seul du quartier à avoir présenté un aspect un tant soit peu recherché, correspondant à ce que l'on peut imaginer du "chez eux" d'un aristocrate ancien maire et député.
Je crois d'ailleurs que nous avons eu droit ici même à quelques vues anciennes de cette fière bâtisse aux belles arcades, avant qu'elle ne soit réduite à un (bête) pan de mur...
Oui, effectivement, selon ce que nous montre un dessin du milieu du XIXe reproduit dans "Les Remparts d'Avignon". On y voit une bâtisse à trois niveaux dont un RdC surélevé. L'ordonnancement des fenêtres fait tout de même plus penser à des entrepôts qu'à une belle habitation. Peut-être s'agit-il d'un réemploi vers la fin du siècle, avec transformation en noble demeure.
Voir :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/04/07/cinquanto-an-apres-balouard-dou-rose.html
http://avignon.midiblogs.com/archive/2016/09/01/vist-dou-pont-856869.html
http://avignon.midiblogs.com/archive/2014/11/11/au-bord-dou-rose-dins-lis-annado-sieissanto-819683.html
http://avignon.midiblogs.com/archive/2014/06/13/vist-de-la-barthelasso-cent-e-setanto-vue-an-apres-809266.html
http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/03/11/cent-an-apres-lou-cafe-dou-coumtadou.html
http://avignon.midiblogs.com/archive/2013/01/13/lis-oustau-dou-balouard-de-la-ligno.html
Et pourquoi M. le comte n'aurait-il pas habité tout simplement l'ancien hôpital des Frères du Pont ?
Michel, l'ancien hôpital du pont stricto sensu se trouvait intra-muros et non pas sur le quai, la grande ouverture dans la tour Poulin n'étant que l'accès à une remise.
En fait, c'est cette mention de "chez eux" qui est déroutante. S'il s'était agi de leur demeure, les époux du Demaine n'auraient-ils pas écrit "en leur hôtel" ? Après tout, s'ils étaient propriétaires d'une remise et/ou hangar sur les quais, il y étaient bien chez eux...
Alain, j'ai toujours cru que le grand corps de bâtiment, intramuros, à côté du châtelet, le long de la portion de la rue Ferruce qui aboutit à la porte du Rhône, derrière la tour Poulin (ouf) était l'ancien hospice...
...qui était sans doute extramuros à l'époque de l'enceinte du XIIe.