Quatre-vingt-cinq ans après allées Jean-Jaurès
Eighty-five years after Jean-Jaurès driveway
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Quatre-vingt-cinq ans après allées Jean-Jaurès
Eighty-five years after Jean-Jaurès driveway
Commentaires
l'Irlande bouffe le grand café et l'équilibre de ses fenêtres
on y retrouve l'ancienne poste, le Pezet (il me semble que Mr. Pezet était aussi propriétaire du cinéma le Palace)
Le "Grand Café Pezet" ne ressemble guère au bar Le Pezet que j'ai connu (mais gère fréquenté, La Régence étant mon préféré :-))
La devanture de l'Irish Pub n'est pas vilaine.
J'irai peut-être y déguster une Killian's à la prochaine occasion..
Rectification, lire : connu mais guère fréquenté
Les pubs irlandais sont le principal revenu à l'exportation de Dublin...
Je me rappelle une remarque d'un élu avant l'ouverture des cinémas à Cap sud .. "Les cinémas du centre ville ne seront pas touches "Quand à l'ambiance de ce bar nous jeunes nous allions à l'Américain et nous faisions pareils ....
Des véhicules et personnes sur la voie du tram. Arrêté définitivement en mai 1932.
La lignée des Pezet a beaucoup fait pour le cinéma. En particulier Pierre Pezet qui lança au plan national "La journée du Cinéma". Il fut président de la Fédération des Cinémas Français.
MB²: je fréquentais aussi l'Américain réputé pour ses bières pression. Quand on voit ce qu'il est devenu aujourd'hui, avec ses glaces dégoulinantes dans le bac, sa crasse et sa tenue...
Commerce et cinéma: Tous les élus de droite comme de gauche nous ont toujours assuré que le centre ville ne serait pas touché. La rengaine est connue depuis 40 ans. Prochaine victime probable: la FNAC de la rue de la Ré. A propos des cinés seul le Vox se maintient de façon méritoire par la seule volonté de la famille Bizot et parce qu'il se remplume en saison estivale avec le bar-restau et sa terrasse. Utopia est en quelque sorte excentré et à part. La réflexion sur son départ n'est pas terminée pour autant surtout après la suppression du parking des remparts. Je dois avoir une photo sympa de nos élus de "gauche" (eux qui défendent la culture et le commerce de proximité, ne riez pas) avec notamment Patrick Barillet (adjoint PS de la municipalité Ravier) qui sont tous fiers de poser pour l'inauguration du complexe Pathé de Cap Sud.
Nos élus successifs n'ont jamais compris, ou jamais voulu comprendre, qu'avec le développement de la résidence dans la périphérie, le maintien de la vie intra-muros passait par des facilités de circulation et de stationnement. Entre le "tout automobile" des années Pompidou, et le rejet sans nuance manifesté depuis, il y avait nécessairement un moyen terme qui n'aurait pas vu les véhicules comme un mal absolu, et leurs conducteurs comme des imbéciles qu'il "n'y avait qu'à" perturber dans leurs trajets ou racketter, pour qu'ils se précipitent vers les transports en commun... Les imbéciles sont allés ailleurs, là où la grande distribution a bien voulu les mener, c'est à dire loin de la cité, de ses feux-rouges et de ses milles obstacles mis sciemment à la circulation et au stationnement.
Cet autisme a sans doute des explications diverses : absence de vision à terme, incapacité, impéritie, voire plus - même si l'amnistie auto-décidée a effacé les poursuites pénales, nous gardons la mémoire d'une collusion entre élus et promoteurs qui nous a valu une grande surface de plus. Dans une zone, d'ailleurs, où la municipalité actuelle voit l'avenir de la ville, une zone qui présente la particularité d'être inaccessible à partir du Nord et de l'Est, sauf à avoir envie de visiter les Remparts de la ville ou ses feux rouges. Et le Sud et l'Ouest sont dans d'autres départements et régions qui n'ont guère envie de financer des infrastructures au profit de leur voisin....
et cela va empirer avec le tram!
à lire:
https://www.francebleu.fr/infos/transports/deux-ans-de-travaux-et-circulation-difficile-pour-le-tramway-du-grand-avignon-1465444654
Bien vu AB ! Mais on ne peut croire à un quelconque autisme de nos élus, sauf à les prendre pour des imbéciles. De JP Roux à C. Helle leur bonne connaissance du territoire et des enjeux n’a eu pour égal que leur propension à tenir un double langage. Sur les «affaires» cette ville aura réussi le tour de force à ne voir quasiment rien éclater tant tout le monde a des casseroles au c…Sans compter avec l’arrière pensée purement politique de certains qui misent sur l’affaiblissement d’un électorat (celui plutôt droitier des commerçants et indépendants) et la montée de l’électorat populaire des quartiers pour se maintenir (Hi-hi certains bureaux de la Rocade voient le FN frôler les 50%...). Le commerce du centre est mort et bien mort. Le Tout-sans bagnoles va nous emmener vers une muséo-évolution qui risque de transformer Avignon en vaste souk à touristes. Petit aperçu en voyant ce qu’est devenu Carcasonne bien que la problématique y soit quelque peu différente. C’est pitié de voir nos «écolos» avoir fait les canards s’agissant des implantations commerciales de périphérie. Mais qu’attendre d’autre que du puéril à voir par exemple leur agitation (impayable Cervantès !) autour de l’arrachage des pins de Saint-Didier…Des pins d’Alep en ville ne les gênent pas plus que du béton à la campagne. Pas plus que ne les gênent que s’implantent en ville, où les vrais bistrots ont disparu les uns après les autres, des Töst (exit la Chaix) et autres concepts qui ne sont là que pour capter la clientèle de passage. Le tram dans tout cela ? Perso je ne suis pas contre, mais je crains vu le désert d’animation et de commerce qui s’amplifie, qu’il ne devienne une gigantesque pompe à vider encore un peu plus l’intra-muros. Car pour attirer les avignonnais il faudrait que ceux qui ont contribué à vider la ville de ses forces vives soient menés à la trique pour les faire revenir.
Effectivement, le siège de la Chaix remplacé par un limonadier pour gogos branchouille (et accessoirement, par une agence du Crédit Agricole), il fallait oser y penser. Mais on verra se portera Töst à l'époque où la cigale "se trouva fort dépourvue, quand la bise fut venue"...
Une autre réflexion que je me suite faite récemment sur le thème des entraves volontaires aux véhicules, c'est qu'elles touchent non seulement les potentiels clients qui sont priés d'aller circuler ailleurs, mais aussi les livreurs qui peinent à approvisionner les boutiques et autres.... Que devient un commerce qui n'a plus ni clients ni fournisseurs ? Il suffit de regarder les photos de ces derniers jours pour comprendre !
le siège de la banque avant d'être un troquet était un splendide hotel.
http://static.blog4ever.com/2006/03/139369/big_photo_139369_11168896_2014021141153752.jpg
Lou Ravi clap clap clap