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Cènt an après 7 (o 22) carriero Louïs-Pastour

Cent ans après 7 (ou 22) rue Louis-Pasteur
A hundred years after Louis-Pasteur street 7 (or 22)

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Commentaires

  • la photo ancienne est sombre et on ne voit pas l'état de la corniche, pour savoir si très restaurée, à part ça, la calade en moins, un badigeon sur les murs en plus et une plaque, guère de changement

  • La corniche est dans son état naturel, pas de restauration...

    La porte donnait accès au jardin des Pénitents Noirs Florentins.

  • La maison fut donné au diocèse pour faire une école, dans les années 80/90 c'était encore une école primaire avec la cantine du lycée Pasteur où je travaillais, puis nouvelles normes arrivant il a fallu fermer. Elle regroupe maintenant des associations plus ou moins dépendantes du diocèse je crois. Un peu plus haut il y avait la boutique d'un tailleurs, une des dernières d'Avignon.

  • les tagueurs sont passé par la, leurs prédécesseurs, eux gravaient directement dans la pierre!

    dommage que l'on ai remplacé la superbe porte, probablement en noyer, par un ensemble type Casto.

    un portail a été créé pour le passage des véhicules

  • Le portail en arrière (gauche du cliché) était celui d'un mécanicien auto, dont j'ai oublié le nom, mais qui était honorablement connu dans le quartier, un peu comme la famille Bernard qui exerçait la même activité dans le même paté de maisons, mais de l'autre côté, face à la place des Carmes.

    Les Bernard ont déménagé en Zi de Fontcouverte, on voit chez eux une photo couleur des années 50 qui montre leurs anciennes installations des Carmes, avec les pompes à essence Shell sur le trottoir...

    Quant au garagiste dont le nom ne me revient toujours pas, son garage est devenu un parking. Il y aurait beaucoup à dire sur ce site, qui est celui de l'ancien cimetière des Augustins et se trouve en surélévation par rapport à la cour que l'on voit en arrière de la porte classique. Vous avez noté sur le cliché ancien, le petit fûté agenouillé qui regarde le photographe à travers les vantaux entrebaillés ?

  • Actuellement, ou il y a peu, c'était Fandji le garagiste de la rue Guillaume Puy qui s'en servait d'annexe il me semble

  • Oui effectivement il y a eu une époque Frandji mais le mécanicien auto auquel je pense était son prédécesseur.

    Michel, je ne m'explique pas ce n° 22 gravé dans le portail. Sur le cadastre de 1853, la rue est numérotée "normalement", i.e. numéros croissants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'hôtel de ville, et le lot en cause porte déjà le n° 7.

    De plus, à cette date, la rue Guillaume Puy n'existe pas encore, pas plus que la place appelée de nos jours place Louis Pasteur. Ainsi la rue dont nous parlons porte un même nom (rue de l'Hôpital) du portail Matheron jusqu'à l'Hôtel-Dieu, le n° 22 aurait été bien insuffisant si la numérotation avait été "à l'envers".

    Je ne vois qu'une explication plausible, c'est que ce 22 remonte à une époque où les maisons se dénombraient par "ilôt" et non pas par rue. Ce qui signifie qu'il est antérieur à la Restauration, le portail proprement dit étant XVIII° sans datation plus précise...

  • Oui, Wilfrid, il y a eu Frandji et l'époque parking. Mais le pire, c'est que j'étais client du garagiste précédent et que je ne me souviens plus du tout de son nom !

    Pourtant, Alain, chaque fois que le numéro d'un ilot est gravé dans la pierre, il est précédé du mot "Isle"... Je ne connais pas de contre-exemple.

  • Il y a bien un hypothétique contre-exemple sur le mur du palais du Roure, mais il est très possible que le "ISLE" ait sauté lors d'une rénovation :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2013/08/29/isle-132.html
    Comme ici aux Trois-Pilats :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2013/07/02/isle-85.html

  • Michel, oui effectivement les "isles" étaient numérotées et on trouve ça et là des coins proprement gravés "Isle XX" (je crois d'ailleurs me souvenir que certaines de ces gravures ont excité nos talents de fins limiers - élémentaire, mon cher Watson !).

    Mais les immeubles eux-mêmes étaient numérotés au sein des ilôts... on a différents "dénombrements" - on n'ose pas appeler ces documents "recensements" tellement ils sont imprécis !) qui font référence à ce système.

    Toutefois, je le redis, mon idée n'est qu'une hypothèse peut-être aventurée... Ce qui est certain, c'est que les deux exemples que tu viens de donner ne sont guère significatifs, s'agissant chaque fois de l'angle d'une maison...Ici, on est en plein milieu d'une rue pratiquement rectiligne !

  • Le garage du Centre était parfois nommé par le nom du mécano, nom que j'ai, aussi, oublié...Si je vois bien la photo ancienne, la rue de l'Hôpital était caladée. Avec une VRAIE calade et non une de ces pâles copies qui ne font même pas joli (mais le touriste lambda a-t-il la moindre idée de ce qu'est une calade ?). Ce coin d'Avignon est riche et mystérieux. Gamin j'ai eu l'occasion de belles "traversées" de la Carreterie à Pasteur.
    En ce qui concerne le n°: un probable réemploi de l'entrée d'un hôtel particulier qui lui était bien à un "22" ? ? ?

  • Lou, j'avais pensé à cette hypothèse du remploi, mais le portail est trop bas pour constituer l'entrée d'un hôtel particulier. De plus, il semble en très bon état avec des joints restés très fins, ce qui ne saurait être le cas d'un remploi... De plus, le remploi aurait précisémen tpermis de supprimer le n° erroné !

    Un portail est dessiné exactement à cet endroit sur le plan de 1618, tout porte à croire que ce portique classique est "dans son jus", c'était la porte du jardin et de la sacristie des Pénitents Noirs florentins (j'ai publié une étude sur ce site disparu dans Etudes Vauclusiennes).

    Petit clin d'œil en passant, l'Isle 22 correspondait au parcellaire (quasiment vacant en 1853) de l'ancienne fac de sciences.

  • L'hypothèse du remploi (avec beaucoup de points d'interrogation...) d'une autre entrée ne me gênait pas s'agissant de la gravure: elle aurait très bien pu être conservée. Mais cette entrée, basse effectivement, a ses éléments trop bien ajustés, pour envisager un démontage-remontage, ce que je n'avais pas remarqué mais que l'oeil acéré d'AB a fort bien vu. Le gravage très soigné des chiffres serait-il une indication de leur ancienneté ? C'est à dire d'avant la numérotation moderne, ces numéros pouvant indiquer simplement l'appartenance à l'îlot 22 qui englobait un vaste ensemble ?

  • Plus de six ans plus tard (cet après-midi...) , je me promène le nez en l'air dans cette rue et je tombe sur un détail qui ne m'avait pas frappé concernant le n° mystérieux.

    En venant du portail Matheron, l'immeuble précédant ce portail affiche le n° 5 et le suivant, le n° 7 bis.... Tout ça est parfaitement raccord avec le "7" sur plaque émaillée arboré de nos jours.

    Néanmoins, il existe aussi un n° 22 sur plaque émaillée, qui se trouve bien entendu de l'autre côté de la rue (pair/impair), mais très exactement EN FACE. Faut-il voir là l'explication de ce (tout petit) mystère ? Il n'est pas dit que la cour où donne ce portail n'ait pas eut, dans un passé post-révolutionnaire mais néanmoins assez lointain, le même propriétaire que l'immeuble d'en face, qui est quant à lui bel et bien une maison d'habitation.

    Sur le cadastre napoléonien, on remarque que la cour porte un n° de parcelle différent de l'immeuble d'à côté (notre 7bis actuel). A creuser...

  • Je vois une explication plausible : ce portail fut déplacé.
    Il devait se trouver à l'origine du côté pair de la rue.

  • Déjà à l'époque il nous avait semblé que le parfait état des joints de la construction excluait un démontage/ remontage.

    De plus, sur le côté pair, il n'y a que des maisons relativement modestes sans rapport avec ce portail monumental. Par contre, la cour qui est derrière lui était la chapelle des Pénitents Noirs florentins (première du nom, la seconde qui prit le nom de Pénitents Noirs de la Miséricorde et dont seule la chapelle subsiste, est issue d'une scission avec elle).

    Enfin, un portail monumental, mais en tiers point, est figuré par le plan de 1618 exactement au même endroit -celui ci, formé d'une corniche architravée très grasse, doit dater de la seconde moitié du XVIIIème.

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