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Pastouralo à Benezet XII dins lis annado cinquanto

Pastorale à Benoît XII dans les années cinquante
Pastoral at Benedict XII in the fifties

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Sur une proposition de Tilia. Source.

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Commentaires

  • joyeux noel cher Michel.
    je tembrasse en la lumiere rouge et verte.

    au sujet de la photo, oui cest nos histoires qui comptent le plus. sans le passe il ny a pas de vie. mon pere a le dementia et on se promene parmis ces memoires quand je le visite, c'est important et c'est un grand tresor que on reconnait quand on a le risque de le perdre.

    je t'embrasse et jespere que le pere noel tapporte les beaux jouets.
    Madeleine

  • C'était une association , il jouait la "Pastorale Barthoumieu".

    Mon voisin Roger N**** y tenait le rôle de Pimpara, l'amoulaire et sa fille celui de l'ange.

    tout cela ne nous rajeunit pas!

    dans les villages alentour la tradition s'est perpétuée, il y en a une très belle à Châteaurenard

  • Et trinquons surtout au Petit qui vient de naître. Guima signalait l'autre jour à proposde F. Mondex le BM de Gadagne. J'y ai trouvé aussi un article sur crèches et pastorales:

    http://bmdecembre2010.chateauneuf-de-gadagne.com/

    Je peux confirmer, pour avoir dans notre famille un oncle fana de crèches et pastorales, le rôle social de la Audibert à Marseille et probablement ailleurs. C'était amusant de voir notre oncle Raphaël, cégétiste et bouffe-curé (il ne mettait jamais les pieds à l'église même pour les enterrements) jouer dans les pastorales produites par quelques amateurs passionnés.

  • Encore une prise en otage de la culture par la religion.
    Pour participer aux fêtes qui manifestent une identité culturelle, il faut passer par des manifestations religieuses. Pas étonnant qu'un bouffeur de curés y soit !
    D'ailleurs, tout est faux : la fête de Noël, est en réalité le 21 (ou le 22) décembre !

  • L'oncle Raphaël dont parle Lou Ravi (un personnage de la pastorale le Ravi ;-)) avait sans doute était élevé dans la religion, une fois adulte il avait comme on dit "viré sa cuti". Ce que j'ai fait moi aussi. Rien de tel qu'une overdose de sermons pour virer de bord !
    Ceci dit, bien que je soit à présent convaincue qu'il n'y a pas de "bon" dieu, cela ne m'empêche pas de considérer toutes les histoires religieuses de la même manière que celles de la mythologie, des contes de fées ou des légendes médiévales, et de les mettre toutes sur le même plan.
    Ainsi, la crèche, la pastorale, tout ça maintenant pour moi (laïque convaincue, mais pas intégriste au point d'interdire les crèches dans les mairies) c'est du folklore. Autrement dit, des traditions populaires qui ne font de mal à personne et qui ont leur place dans l'espace public, au même titre que la Tarasque ou le cheval Bayard, pour ne citer qu'eux.

  • Il nous faut nous battre aujourd hui contre ceux qui veulent nous supprime notre culture et notre identité. Autrefois il y avait des crèches dans les mairies et tout se passait bien. Quelle époque abominable dans laquelle on veut nous faire plonger. Pareil pour les pastorales. Je n'étais pas née en 1950 et n'ai pas connue cette époque où les gens avaient du respect pour tout ce qui touchait à leur foi et à leurs convictions. Merci M. Michel pour cette photo et pour les commentaires qui nous rappellent que nous sommes en Provence et attachés à nos traditions, que l'on soit croyant ou pas.

  • sans être un croyant convaincu, je pense que crèches et pastorales font partie de nos traditions provençales.

    je connais des "bouffeur de curés" qui assistent à la messe de minuit de Noël dans la tradition provençale avec crèche vivante et chantent le "minuit chrétien" d'Adolphe Adam créé à Roquemaure.

    La seule fois de l'année où ils mettent les pieds dans une église (hormis pour des enterrements).
    comme quoi.......

    Pour anecdote Placide Cappeau,qui était socialiste, républicain et anticlérical s'était attribué la création de ce chant que Claude Debussy appelait « ce chant d'ivrogne ».!!

  • Effectivement Tilia ce fut la prise en grippe de l’école «chez les frères» qui poussa le fameux oncle à se méfier des curés et, un temps, à se tourner vers la CGT. Ceci dit il fit baptiser ses enfants et resta toujours en «bon termes» avec Dieu et tous les saints malgré la fâcherie d’avec leurs serviteurs…
    Au sujet des pastorales il faut se souvenir que c’était pour ouvriers et paysans l’occasion d’aller voir ce qui est finalement du théâtre à une époque où seuls les bourgeois pouvaient se payer les plaisirs de représentations et concerts. Et pour certains c’était l’occasion de monter sur scène, et de susciter parfois des vocations théâtrales…Sur la photo on remarque qu’il y a avait un souffleur à Benoît XII, comme à l’opéra. Le décor paraît rappeler La Montagnette de Frigolet. Naïveté touchante de l’ensemble (décor et costumes) qui allait bien avec le côté humble et populaire de ces évocations.

  • Ca dérive un peu.
    Sans rire, La Pastorale, jouée tous les ans salle Benoît XII, était ma passion, je ne manquait aucune représentation, au point que j'ai même était figurant "berger" à l'âge de 10 ans.
    Bartoumieu était à l'époque joué par Raymond Sicre qui habitait la même impasse que moi (rue Portail Magnanem) dont j'ai envoyé une photo à Michel pour montrer son état de délabrement actuel.
    A mon avis, et autant que je me souvienne, cette Pastorale était organisée par l'Association des Anciens Combattants( 39-45) du Vaucluse dont mon père était membre.

  • une à Grignan aussi, et j'ai eu l'honneur d'embrasser sur les deux joues Balthazar (mon beau frère mais il a arrêté)

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