Atmosphère 1900 : le serrurier-armurier
Atmosphere 1900 : the locksmith-gunsmith
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Atmosphère 1900 : le serrurier-armurier
Atmosphere 1900 : the locksmith-gunsmith
Commentaires
des hommes utiles
et un petit garçon un peu craintif (à cause de l'appareil je pense)
De nos jours on les embarquerait, on désarme les citoyens et les voyous/terroristes ont des fusils d’assaut, cherchez l'erreur...
Les serrures, c'est comme les armes, mieux vaut ne pas trop jouer avec (surtout quand on ferait mieux de s'occuper des affaires du royaume :-))
18 rue Four de la Terre. A une époque où cette rue comptait de nombreux artisans et artistes dont Léopold Bulla qui sculpta «Le peuple en armes pour la défense du Pays» : la défense de la Patrie n’était pas que l’affaire de l’armée. Mais si les armuriers (et serruriers-armuriers) étaient nombreux c’est parce que beaucoup d’habitants étaient chasseurs. Le gibier était important à la Barthelasse, la garrigue de Villeneuve, la Montagnette, les bords de Durance...Un lapin ou quelques grives amélioraient bien l’ordinaire. Heureuse époque où l’on ne prélevait que de quoi préparer un bon repas et, si la chasse avait été bonne, de quoi faire plaisir aux voisins. Puis l’électricité est arrivée et plus tard les congélateurs ont fait leur apparition. Les chasseurs sont alors devenus des viandards. Ils peuvent bien se lamenter sur la disparition du gibier en oubliant qu’ils en sont en grande partie responsables. Fallait voir cet automne les massacres de ramiers venus picorer dans les blés moissonnés de la plaine comtadine. Heureusement certains, sagement, renoncent. Ou chassent autrement. C’est ainsi que nous avons à Morières un des rares chasseurs fauconniers de la région.
Sur la photo on remarque les lourdes portes blindées, les pièces qui luisent dans l’atelier, le fusil à chiens et canons juxtaposés, un probable écouvillon dans la main de l’ouvrier. Les manches sont retroussées pour les travaux minutieux et précis que réclamaient les armes et les serrures.
On en a déjà parlé à propos de la rue de la Sarraillerie : en provençal ce joli oiseau qu’est la mésange se nomme lou sarraié car son chant fait parfois penser à un bruit de serrure. Pas besoin de fusil pour exterminer ces jolies petites bêtes : la chasse à la glu suffit. Il paraît qu’elle est interdite depuis peu, mais pas celle aux gluaux pour les appelants. Alors ?
Lou, vous qui avez sans doute l'annuaire de 19.., quel est le nom de ce serrurier-armurier ?
Sur l'annuaire de 1899/1900, au 18 rue du Four-de-la-Terre, je trouve un Pierre DANIEL.
Il semble s'agir ici de Fernand FENOUIL.
On trouve bien un FENOUIL F. 18 rue du Four-de-la-Terre sur le Cicérone de 1924. Maintenant, la dame sur la photo n'est pas à la mode des années 20... o.O
Oui, j'avais oublié que cela se lit difficilement: c'est bien Fernand Fenouil encore à la veille de la guerre de 14. Je sais qu'il y a eu des Fenouil boulevard Raspail dans les années 30-40.
L'inscription est lavée par le temps. Fernand était peut-être le père de celui que l'on voit le fusil à la main ? Ou ce gars-là est-il son principal ouvrier ?
il ne faut pas généraliser:
tous les chasseurs,heureusement, ne sont pas des viandars!
60 ans bientôt que je chasse et nous limitons dans notre société le nombres de pièces justement pour éviter disparition du gibier.
de plus le (vrai) chasseur était écologiste avant l'heure.
le comble nous sommes responsables des dégâts commis par les sangliers!!
le fusil semble être un fusil à broches (Lefaucheux?), une arme de luxe à l'époque