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Cènt an après 34 carriero di Marchand

Cent ans après 34 rue des Marchands
A hundred years after Marchands street 34

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Commentaires

  • L'enseigne est amusante car une des spécialités de la maison était le deuil... Ce magasin aurait abrité (ainsi que l'immeuble Rascas) les travaux de Jules Michel(l)and (collaborateur de Blériot) sur l'aviation. Le montage des prototypes se faisait dans l'atelier de mécanique où officie aujourd'hui Jean-Marc Larrue (restau le Jardin de la Tour, roues, axes bien visibles dans la salle). Très peu d'infos sur cette histoire hors ce qu'en a dit Jean-Denis Longuet. A noter que c'est un Michelland qui dirige le Groupe Latécoère.

  • La devanture du Patissier Chocolatier n'a pas l'air florissante.
    Encore un commerce qui part en quenouille !...

  • Tilia, l'immeuble en question a été gravement endommagé par un incendie. Mallard (le fils) s'est réinstallé rue du Vieux Sextier.

  • Je reviens sur l'hypothèse présentée par Lou Ravi, de Jules Michelland.

    Il n' y a pas de Michelland ou Micheland recensé parmi les pionniers de l'aviation... ni parmi les collaborateurs de Blériot.

    Il existait par contre dans l'entourage de l'homme de la Manche un Julien Mamet, mécanicien...

    Y a t'il confusion ?

    Si Lou voulait nous préciser les dires de JD Longuet sur le sujet...

  • « "Au Désir des Dames", modes, un M. Micheland construisit le premier avions français.
    « L'appareil, conçu, réalisé essayé avec le concours de l'artiste peintre Omer (atelier qu'occupait Grivolas, au-dessus du Café de Paris), du garagiste Donjon (rue Joseph-Vernet, près de la rue Mazan) et du mécanicien Castrabert (rue de la Tour).
    « Les premiers essais eurent lieu en Courtine. Le premier vol, au Thor.
    « M. Jules Micheland devint par la suite un collaborateur de Blériot, à Toulouse.
    « Nous pourrions, en 1960, retrouver, au magasin de la rue des marchands (qu'a conservé la maman), le fils de M. Micheland. »
    Jean-Denis Longuet "Avignon de mon cœur" Éd. de "La gazette Provençale" Avignon

  • Merci Michel pour la citation de cet ouvrage que je ne connais pas.

    Blériot n'a jamais été établi à Toulouse, qui fut le fief de Georges Latécoère (constructeur de... wagons de chemin de fer, puis d'avions, et parallèlement exploitant de lignes aériennes vers l'Afrique et l'Amérique du Sud qu'il revendit à Bouilloux-Lafont qui en fit l'Aéropostale) et d'Emile Dewoitine, ingénieur qui conçut nombre d'appareils de performance. C'est à eux deux que la ville rose doit sa situation présente de capitale aéronautique !

    Pour le reste, la présentation du "premier avion" peut faire penser que Michel(l)and fait plutôt partie des précurseurs que des pionniers (le critère distinctif entre les deux étant... la réussite ! ). Et bien des précurseurs ne sont pas passés à la postérité, surtout en province...

  • Je n'avais que le court ouvrage de JD Longuet (dont tu nous donnes l'extrait) et le récit de deux personnes pour évoquer cette histoire méconnue voire mystérieuse. La généalogie viendrait au secours de sa véracité selon le lien que j'ai mis (Michelland, Combe, Le Thor...). Rien trouvé dans les ouvrages sur Le Thor que je possède. L'aéro-club n'y fait aucune allusion dans son historique. Et ce Michelland à la tête de Latécoère aurait-il un rapport avec notre vauclusien ?

  • Lou, pour le lien avec l'actuelle entreprise Latécoère... ladite entreprise est devenue un groupe d'envergure mondiale, avec le canadien Bombardier dans le capital (Groupe aéronautique canadien qui se présente comme le "leader mondial de la fabrication d'avions et de trains". Produit bien connu chez nous, le Canadair...).

    Je ne sais pas si le fait d'être parent au Nième degré avec l'un des (hypothétiques) compagnons du fondateur de la maison suffit pour se retrouver à la tête d'une pareille entreprise. En tous cas, la fiche de l'intéressé est muette sur le sujet :

    http://www.latecoere-group.com/wp-content/uploads/pdf/FR/Conseil_Administration/MICHELLAND_Frederic.pdf

    Pour le reste, faute de repère chronologique précis, difficile de dire si les faits rapportés par JD Longuet sont totalement exacts.

    Ce qui l'est, c'est que bien des précurseurs et pionniers ont laissé beaucoup de plumes dans l'aventure (quand ce n'est pas tout simplement leur vie...). Puisque le nom de Blériot a été cité, il faut rappeler que lorsque ce brave homme a été mordu par le virus de l'aviation, il était à la tête d'une très prospère entreprise de fabrication de phares d'automobiles, qui fut notamment précurseur dans le domaine de l'éclairage électrique (la fameuse dynamo PHI). Or au moment où il s'élance vers Douvres, Blériot est pratiquement ruiné par ses "recherches", jusqu'ici très infructueuses, dans le domaine aéronautique. Le prix gagné à l'occasion de son exploit arriva bien à point pour relancer la machine... tous n'ont pas eu cette chance.

  • La fiche militaire de Jules Micheland (cassé de son grade en 1895, certif de bonne conduite refusé !) indique que son domicile était bien au 34 rue des Marchands.

    http://matricules-archives.vaucluse.fr/viewer/series/FRAD084_01R1223_1894?s=FRAD084_01R1223_1894_0262.jpg&e=FRAD084_01R1223_1894_0263.jpg

    Né au Thor: comme un as de la Première Guerre. Paul Tarascon est né au moulin de la Fougasse en 1882. La famille (Minoterie Tarascon à St Sat) a peut être qq chose dans ses archives ?

    A suivre...

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