En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
mémoire d'une boutique d'alimentation
et semble-t-il mémoire imminente d'une plus récente
Aucun souvenir d'un marchand de pneumatiques (ou d'un garage) à cet endroit.
L'enseigne doit être antérieure aux années cinquante.
Mais ma mémoire n'est pas infaillible, hélas !...
Bizarrement "EM" n'apparait pas sur la photo gougueul de Mai 20008 :
Oui Tilia, c'était SARDA Pneus (Vulcanisation) . Un seul peut s'en souvenir, le dernier vulcaniseur d'Avignon: Page, dont nous avons déjà parlé et dont l'atelier de réparation vaut autant le détour que le bonhomme...Je le classerai dans les "à voir absolument", avant qu'il ne plie boutique.
Dans les années 60 les ateliers et échoppes (rue Grignan) de ce coin très fréquenté de la ville commencèrent à être remplacés par des boutiques de vêtements, de ménage et électro-ménager, d’articles liés à la mode ou à la vie domestique. Pour revenir à Page ce qui faisait l’originalité de sa boutique était, entre autres, la montagne de pneus usagés accumulés devant son entrée et qui barrait presque le trottoir.
Au-dessus de ce Boudoir fermé encore des fils, des tuyaux rouillés, des volets abîmés. Loin des lustres dont on voudrait parer la rue Joseph Vernet.
j'ai un vague souvenir d'un garage qui se trouvait à l'extrémité à droite de la rue Joseph VERNET. il me semble qu'il faisait aussi les cycles.
Page Pneus est toujours en activité! Il est de plus en plus souvent ouvert même le samedi après-midi. La mamie en noir avec des lunettes toujours assise à l'entrée (la mère du patron) est décédée il y 10 / 15 ans!
Le garage Vial est resté ouvert jusqu'au début des années 80, rue Joseph Vernet!
Le rappel de l'existence de la station-service qui était à côté de la fac (CG ou plutôt CD aujourd'hui) me fait penser que l'autre jour, sortant d'une réunion à la Chambre de Métiers je suis allé voir de plus près le fameux buste de Pétrarque qui est dans la cour. Surprise: il est en marbre, est daté (1974) et signé très lisiblement du marbrier Altoviti.
Ces histoires de garage me rappellent mes 18 ans et quelques petits boulots dans les années 70 pour me faire un peu d'argent de poche. C'était par exemple comme gardien de nuit au Garage Continental (devenu parking à part entière) , à côté de l'Oratoire. J'avais pour "clients" les voyageurs de l'Hôtel d'Europe mais aussi beaucoup de bourgeois avignonnais. Je tairai les noms de ceux qui ne prenaient même pas la peine de garer leurs voitures mais, sans jamais laisser le moindre pourboire, me laissaient les clefs en me disant "Jeune fait attention elle est impeccable !". C'est ainsi que j'eus entre les mains les volants de quelques Cadillac, Mercedes, Alpine et même une fois, une Aston...Mais pour faire quelques dizaines de mètres seulement, entre le rez-de-chaussée et l'étage...
Commentaires
mémoire d'une boutique d'alimentation
et semble-t-il mémoire imminente d'une plus récente
Aucun souvenir d'un marchand de pneumatiques (ou d'un garage) à cet endroit.
L'enseigne doit être antérieure aux années cinquante.
Mais ma mémoire n'est pas infaillible, hélas !...
Bizarrement "EM" n'apparait pas sur la photo gougueul de Mai 20008 :
https://www.google.fr/maps/@43.949932,4.80395,3a,75y,281.49h,89.75t/data=!3m4!1e1!3m2!1s0H_ifx2RAw7LUNSdjAMLYQ!2e0
Oui Tilia, c'était SARDA Pneus (Vulcanisation) . Un seul peut s'en souvenir, le dernier vulcaniseur d'Avignon: Page, dont nous avons déjà parlé et dont l'atelier de réparation vaut autant le détour que le bonhomme...Je le classerai dans les "à voir absolument", avant qu'il ne plie boutique.
Exact ! Merci Lou Ravi et Guima :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2014/12/12/vint-e-tres-an-apres-balouard-limbert-822137.html
En août de l'année passée, Page Pneus était toujours en service :
https://www.google.fr/maps/@43.937662,4.813636,3a,51.9y,138.45h,82.86t/data=!3m4!1e1!3m2!1sIAEWHeEf_pytzmsy_KlkiQ!2e0
Dans les années 60 les ateliers et échoppes (rue Grignan) de ce coin très fréquenté de la ville commencèrent à être remplacés par des boutiques de vêtements, de ménage et électro-ménager, d’articles liés à la mode ou à la vie domestique. Pour revenir à Page ce qui faisait l’originalité de sa boutique était, entre autres, la montagne de pneus usagés accumulés devant son entrée et qui barrait presque le trottoir.
Au-dessus de ce Boudoir fermé encore des fils, des tuyaux rouillés, des volets abîmés. Loin des lustres dont on voudrait parer la rue Joseph Vernet.
j'ai un vague souvenir d'un garage qui se trouvait à l'extrémité à droite de la rue Joseph VERNET. il me semble qu'il faisait aussi les cycles.
il se situait approximativement là:
https://www.google.fr/maps/@43.949937,4.803952,3a,37.5y,18h,97.82t/data=!3m4!1e1!3m2!1swGSkqcAvjPe-IyjowV8trQ!2e0!6m1!1e1?hl=fr
Page Pneus est toujours en activité! Il est de plus en plus souvent ouvert même le samedi après-midi. La mamie en noir avec des lunettes toujours assise à l'entrée (la mère du patron) est décédée il y 10 / 15 ans!
Le garage Vial est resté ouvert jusqu'au début des années 80, rue Joseph Vernet!
Thank You : :D
Guima :
au 1bis de la rue Joseph Vernet (merci à Lou Ravi pour la précision apportée) c'était le magasin de cycles de M. Renoud-Grappin, le père d'une de mes copines à l'époque de mon adolescence. On en a parlé au mois de février dernier :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2015/01/23/cent-an-apres-2-carriero-jouse-vernet-825583.html
La mémoire a parfois la vie dure.
Le rappel de l'existence de la station-service qui était à côté de la fac (CG ou plutôt CD aujourd'hui) me fait penser que l'autre jour, sortant d'une réunion à la Chambre de Métiers je suis allé voir de plus près le fameux buste de Pétrarque qui est dans la cour. Surprise: il est en marbre, est daté (1974) et signé très lisiblement du marbrier Altoviti.
Ces histoires de garage me rappellent mes 18 ans et quelques petits boulots dans les années 70 pour me faire un peu d'argent de poche. C'était par exemple comme gardien de nuit au Garage Continental (devenu parking à part entière) , à côté de l'Oratoire. J'avais pour "clients" les voyageurs de l'Hôtel d'Europe mais aussi beaucoup de bourgeois avignonnais. Je tairai les noms de ceux qui ne prenaient même pas la peine de garer leurs voitures mais, sans jamais laisser le moindre pourboire, me laissaient les clefs en me disant "Jeune fait attention elle est impeccable !". C'est ainsi que j'eus entre les mains les volants de quelques Cadillac, Mercedes, Alpine et même une fois, une Aston...Mais pour faire quelques dizaines de mètres seulement, entre le rez-de-chaussée et l'étage...