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Cinquanto an après carriero de la Vièio-Jutarié

Cinquante ans après rue de la Vieille-Juiverie
Fifty years after Vieille-Juiverie street

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Photo Jean Sonnier, 1965. AMA 57Fi171.
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Commentaires

  • les arbres ont été plantés, ont poussé, cachent les tourelles reconstituées
    les luminaires ont changé, mais restent les jolis chapeaux des cheminées
    et les deux photos sont belles

  • Deux projecteurs pour le "Son et Lumière" et un de ces grands lampadaires, graciles et élancés que nous avons connus. Je viens de lire que la démolition de La Balance, effectuée sans discernement comme l'a souligné AB, aurait été initiée dès 1926, mission étant confiée pour ce faire à un certain Pascal, architecte départemental que l'on chargeait d'établir un plan "d'aménagement, extension et embellissement". Les considérations hygiénistes du Dr Pélissier, sont semble-t-il plus tardives. Ne furent-elles pas destinées à tenter de justifier ce plan auquel l'Etat s'opposa ? Il prévoyait le démolition de la TOTALITE des immeubles entre les rues Balance, Grande Fusterie, Molière, Racine..Apparemment rien n'était prévu pour sauver les éléments patrimoniaux remarquables.

  • Dans le quartier de la Balance enfin réhabilité, on distingue nettement deux ensembles : l'un rénové, sans âme - on ne peut pas dire que la place Campana soit une réussite - tandis que l'autre partie, à proximité du Palais des Papes, a été heureusement préservée. Mais, qui se souvient encore des polémiques interminables autour de ce quartier longtemps à l'abandon ? L'affaire de la Balance, restera dans les annales de la ville, au même titre que la percée de la République. Née du plan d'assainissement et d'embellissement de 1921, la question de la Balance traînera en longueur. Les premiers projets veulent faire table rase du vieux quartier. Ceux des années cinquante (projet de Pouillon) ne s'embarrassent pas plus de considérations d'ordre historique ou esthétique. On se contente d'appliquer des théories urbaines modernes à un espace sensible, chargé d'histoire. Le compromis adopté en 1963 grâce à une campagne nationale et l'intervention d'André Malraux, permettent le sauvetage de certains immeubles, des façades les plus intéressantes ainsi que le maintien d'un glacis ancien face au Palais des Papes. On détruira par contre l'unité et l'harmonie architecturale du nord de la place de l'Horloge en rasant totalement les immeubles anciens de la rue Molière.

  • Je ne sais pas à quel moment précis l'idée a commencé à germer. On trouve au 17 août 1927, sous le maire Nouveau, une délibération municipale qui entérine le rapport du Dr Igonnet, chef du bureau d'hygiène, qui démontre que PLUSIEURS quartier d'Avignon sont insalubres et présentent des taux de mortalité supérieurs aux moyennes nationales (et locales en d'autres endroits).

    On décide au cours de ce Conseil que l'on commencera l'assainissement de la ville par le quartier de la Balance, et qu'à cet effet on réalisera le projet présenté par l'architecte Pascal, qui prévoit effectivement de tout raser de la place du Palais au rempart du Limas...

    Par la suite, l'affaire s'enlise temporairement, la déclaration d'utilité publique demandée au Préfet n'ayant pas été accordée.

    La première décision de démolition explicite intervient le 1er février 1932, et touche les 2, 4, 6 et 8 rue Calvet, 16 bis rue des Grottes et 23 rue Balance. Dans l'année on y ajoute les 4 rue Ferruce et 25 - 27 rue Balance.

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