Cent-trente-quatre ans après porte St-Lazare
One hundred and thirty-four years after St-Lazare gate
1880.
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Cent-trente-quatre ans après porte St-Lazare
One hundred and thirty-four years after St-Lazare gate
1880.
Commentaires
alors là c'est vraiment de la reconstitution (étaient pas mal les deux avant-corps) porte (y compris les trous dans la maçonnerie qui ont changé de place) et rempart
d'ailleurs plutôt réussie
L'esthétique ne remplace pas tout. La vue moderne semble bien morne par rapport à l'ancienne. Le platane mis à part, pas un seul être vivant !
De chantier en chantier…Bien vu ! Le premier est celui de l’ouverture de la deuxième porte, on la devine à droite.
La présence de la cheminée à gauche me fait dire que c’était le logis du gardien du bureau d’octroi qui est à droite, porte est grande ouverte (on voit deux gardiens en uniforme). Derrière cette cheminée on devine un moignon de ce qui était le crénelage qui surplombait directement le passage sous la porte (sous les machicoulis de la tour) crénelage où l’on accédait par l’ouverture qui est aujourd’hui comme suspendue dans le vide.
Les vieilles pierres ce n’est pas mon truc et je dis cela au vu du dessin de reconstitution réalisé par Viollet-le-Duc. Sur l’album Laincel on ne voit qu’une ouverture dans la tour, et elle est horizontale. C’est peut-être en fait un cartouche ? Les deux petits bâtiments seront démolis après le percement de la deuxième ouverture par laquelle passera le tram. Le bureau d’octroi sera alors placé au milieu et deviendra recette auxilliaire de la poste puis la bimbeloterie-journaux de Mme Jullian dont la fille tint un temps le café-tabac de la place Carnot. Les traces entre les deux portes paraissent être celles d’une construction adossée, comme celles qui existaient plus à droite, hors photo (parking aujourd'hui). Une peinture murale naïve placée dans la salle du bar-restaurant chez Aldo (aujourd’hui Théâtre des Italiens) les représentait. Cécile l’a souvent eue sous le nez lorsque, entre deux cours à la fac, elle y déjeunait. J’espère, si elle l’a remarquée, que cela lui aura donné un peu l’amour des vieilles pierres et du patrimoine.
Un détail m’intrigue sur la photo ancienne : on dirait qu’il y a comme une inscription dans ce qui reste d’une sorte de guirlande blanche qui aurait encadré l’ouverture. Reste de quelque décoration votive ? Un peu comme celles qui se faisaient au temps où la porte St Lazare était la principale entrée de la ville ? Ou tout autre chose…
@Lou : Sur le dessin Laincel, je verrais aussi un cartouche plutôt qu'une ouverture et, en 1880, la guirlande me semble être une affiche en papier en grande partie déchirée, sur la quelle on peut encore lire "juillet" (?).
J'ai cherché dans le tag Saint-Lazare -mais je n'ai pas retrouvé- une photo encore plus ancienne que j'ai croisé quelque part et qui montre la porte avant le début des travaux de la porte "bis", vue du nord, avec un fouillis de masures adossées au rempart.
Toutes les photos de la porte St-Lazare que j'ai publiées jusqu'à ce jour sont postérieures à celle d'aujourd'hui. Avec parfois des constructions contre les remparts, à l'instar que celle dont on voit un petit bout de toiture à l'extrême gauche de la photo.
Si c'est un cartouche comme on le suppose il est étonnant qu'il ne soit pas dans l'essai de reconstitution du ravelin. Viollet-le-Duc y a figuré cette ouverture qui a pourtant l'air "bricolée". Elle n'est pas dans l'axe et paraît avoir été réalisée par simple enlèvement des blocs sans rectitude de l'embrasure. Je n'avais pas fait de zoom (on voit alors 3 préposés et non deux comme je l'avais écrit). Effectivement on lit juillet et c'est bien une affiche collée dont le texte épouse la forme de l'arc. C'est pour cela que j'ai pensé à quelque décoration festive ou mémorielle.
Je me demande pourquoi les constructions de l'octroi sont si différentes selon les portes : apparemment simples cabanes autour des portes Limbert ou de l'Oulle, coquette à gauche de la porte du Rhône, inexistante porte de la Ligne, et particulièrement soignée ici.