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Au bord dóu Rose à la debuto dis annado cinquanto

Au bord du Rhône au début des années cinquante
Along the Rhone in the early fifties

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Merci à Frédéric Lamouroux !

Lien permanent 16 commentaires Pin it!

Commentaires

  • superbe cette photo
    quand il restait quelques baraques et des plages sans quai
    merveilleux noir et blanc

  • Superbe cliché en effet ! Comme une Loire (clin d’œil à Jeandler) qui serait impétueuse, le Rhône est encore un fleuve sauvage et passe à vif au ras de la ville. En laissant un no man’s land de graviers, de sables et de limons qu'il rogne ou abonde selon ses humeurs. On voit l’inflexion que fait le pont juste avant la chapelle. Bien des restaurations, restitutions et crénelages ont été faits depuis la photo. Du bétonnage (Espace Jeanne Laurent) aussi...On imagine une autre arrivée du pont dans la ville, par un tracé légèrement différent, dont nous a parlé Alain Breton. A droite on devine ce qui reste de l’accroche de l’escalier au droit du feu bateau-lavoir auquel on accédait ordinairement par une longue passerelle en planches. Le quai-digue a quasiment disparu emporté par les crues et noyé sous les limons. Le pont n’a pas de rambarde. A sa rupture on devine l’amorce de l’arche suivante ( ?), rarement représentée sur les dessins anciens. Du côté gauche, devant l’ancienne conserverie un dernier des ormeaux qui étaient plantés le long du Rhône. Les cheminements étroits que l’on voit, allant jusqu’à l’eau, sont ceux des barcasses qui étaient amarrées ici. Je me demande si celui qui est devant l’ormeau ne servait pas aussi à installer, au plus près de l’eau, un des carrelets qui permettaient de prendre de la friture. Dès la deuxième pile on voit les remous générés au niveau du banc de gravier qui existe toujours, amoindri, et au-dessus duquel se développe parfois un banc de fleurs éphémères que tu nous a montrées à l’occasion.

  • Sans vouloir mettre vos sources en défaut , cela ressemble plus aux années 50 que 60.

  • Le "Rhône sauvage" dont parle Lou Ravi, me fait penser à celui que je vois quand je dors, avec des rives boisées de chaque côté tel l'Amazone !

    À propos de la date, Guima dit tout haut ce que j'avais pensé tout bas :-)

  • Bonne question que celle de la date de cette superbe photo !

    L'approche n'est pas facile dans la mesure où cette partie de la ville n'a guère évolué jusqu'au milieu des années 60 - hormis des destructions très localisées dans la Balance, que l'on voit malheureusement ici sous un angle qui ne permet pas d'identification précise.

    Idem pour les monuments majeurs que sont le grand et le petit Palais ou la cathédrale, on n'en aperçoit rien de bien datable.

    Un détail permet toutefois de rejeter une datation "années 60" : la ligne de platanes qui s'étend jusqu'au pont Saint Bénezet. Une vue aérienne IGN de septembre 1961 montre cette ligne interrompue au niveau de la tour Poulin, comme elle est de nos jours, alors que la campagne de photos immédiatement antérieure (1956) la présente exactement comme sur ce cliché.

    Ce document date donc probablement des années 50, peut-être même le début de la décennie si l'on se réfère aux véhicules qui s'y trouvent. Non pas par leur type, assez peu visible, mais surtout par leur rareté : deux voitures seulement sur une si belle distance, et en plein jour, cela fleure bon le calme de l'immédiat après-guerre...

  • Je n'avais pas fait attention à la "datation". Si on grossit on devine effectivement une 4 CV. Et on s'aperçoit que ce que je prenais pour la "passerelle" de planches que l'on voit sur d'autres clichés n'est apparemment qu'un gros tuyau, peut-être celui qui évacuait es déchets de la conserverie Maître. Les "pontons" et passerelles ont disparu et il y a peu de végétation à l'est du pont. Une inondation importante a donc fait le ménage et je ne vois guère que celle de 1951 car on trouve des photos des années 40 (après la grande crue de 1935) où les arbustes sont bien développés...Il y a un colloque le 28 sur la reconstitution historique et numérique du pont. Je m'y suis inscrit mais je crains que ce ne soit qu'une sorte de grande messe ""numérico-culturelle".
    Pas de vire-vire ici, ils étaient sur l'autre rive. Pêche à la ligne et au carrelet dans les eaux calmes près du pont. Anguilles un peu plus haut, au début du quai de la Ligne.

  • les anguilles aimaient bien cet endroit:
    c'était la sortie de la sorgue de l' hôpital!!

    par temps de crues modestes on péchait aussi à la sartan

  • Magnifique photo. D'autant plus qu'elle évoque pour moi cette époque des années 50 avec la Juva 4 et la 4 CV. Étonnant aussi le rocher des doms très arboré.

  • Etonnant pour nous aujourd'hui de voir le Rhone à un niveau assez bas et pourtant d'un courant aussi vif. Aujourd'hui pour voir une telle vitesse d'eau il faut une crue, sinon le débit est plus paresseux... c'est le pouvoir des barrages.

    Merci à ceux qui ont fait ces passionnantes recherches sur la datation de l'image. Quant à la saison, on peut parler d'hiver, les platanes me semblent bien nus...

  • Ah bichel, ça devait être bien sympa, ces petites plages...

    La photo aérienne des villes était-elle exceptionnelle à cette époque ou y'a-t-il eu un grand essor autour de ces années-là ?

  • Nathalie, C'est Nadar le premier, à bord d'un ballon. « Grâce aux frères Louis et Jules Godard, aéronautiers aguerris, il réalise la première photographie aérienne de Paris en 1858, d'un "vol captif" à 80 mètres au-dessus du Petit-Bicêtre (actuel Petit-Clamart). » (dixit Wikipedia)

    Je dirais que l'essor de la photo aérienne des villes se situe au début du XXIe siècle grâce à l'évolution technologique : c'est Goggle Earth !

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