Vu de la Barthelasse cent-quatre-vingt-un ans après
View from the Barthelasse one-hundred-and-eighty-one years after
Isidore Dagnan, 1833 Vue d’Avignon et du Pont Saint-Bénezet Musée Calvet, Avignon. |
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Vu de la Barthelasse cent-quatre-vingt-un ans après
View from the Barthelasse one-hundred-and-eighty-one years after
Isidore Dagnan, 1833 Vue d’Avignon et du Pont Saint-Bénezet Musée Calvet, Avignon. |
Commentaires
Bravo pour le cadrage.
Pour mémoire, le lien vers mon billet sur le lavis d'Isabey comparé à l'huile de Dagnan :
http://echos-de-mon-grenier.blogspot.fr/2011/09/avignon-vue-par-eugene-isabey-et.html
les deux lumières, différentes, sont admirables
La lumière chaude de la toile d'Isidore Dagnan est en effet particulièrement adaptée à cette représentation. J'en apprécie également le second plan vaporeux, dans lequel s'estompe le Palais !
Si les dates de cette toile et du lavis précédent sont exactes, il faut en conclure que la grande bâtisse qui s'élevait naguère entre le Pont et la tour Poulin, a été construite entre 1833 et 1836.
La construction basse à droite du châtelet est figurée sur un plan de l'an X qui la dénomme "grenier à sel".
Ce tableau de Dagnan vient à point avec le lien nous conduisant à l’étude comparée de Tilia. Le peintre a pris quelques libertés avec les proportions ce qui lui permet de magnifier les lieux. Au premier plan une «barque du Rhône» typique. Elle est à la deciso (descente) avec son immense gouvernail (l’homme qui est à la manoeuvre est de taille volontairement réduite) et son fond plat. La deuxième embarcation pose problème car si c’est bien le gouvernail que l’on aperçoit à l’arrière elle est «dans le mauvais sens». La remounto ne se faisait que par halage. Halage à col (avec des chevaux), ou à sang (si c’était des hommes). On passait bien sûr au plus près du chemin de halage notamment lorsqu’il fallait passer sous les arches d’un pont. Cette barque «a la remounto» ne me parait donc être là que par la fantaisie du peintre alors qu’elle aurait dû être soit près du quai-embarcadère, soit dans le passage libre du premier plan où se trouvait aussi un chemin de halage.
Là Michel ton cliche est terriblement froid ......!
Comme ils disent dans mon association 'très minéral '
C'est génial, on peut faire la comparaison entre la toile et la photo d'aujourd'hui et avec
le sépia et la photo d'hier. Sauf le cadrage les photos sont pratiquement identique,
par contre des différences entre la toile et le sépia.
Merci Tilia, je n'avais pas pensé à revenir chez toi et j'y ai trouvé des légendes bien plus complètes !
Beaucoup moins romantique aujourd'hui, je ne pense pas que la photo y soit pour quelque chose.