Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La porto Sant-Michèu sus cènt-e-vint an

La porte St-Michel sur cent-vingt ans
The St-Michel gate on hundred and twenty years

Vers 1895
1927431740.jpg
Vers 1910
1120208804.jpg
1944
952372243.jpg
2014
2206781090.jpg
Lien permanent 26 commentaires Pin it!

Commentaires

  • C'était l'époque où il n'y avait pas d'urbaniste et autres CAUE, pour le meilleur, ou pour le pire...

  • Je connaissais ces photos dont celle avec l'étonnant champignon que je mets sur le compte du "suivisme" de la mode de Paris. A mois que quelqu'un donne une autre hypothèse. Années 90 création de l'Epicerie Parisienne, années 1900 plusieurs magasins vendent des "articles de Paris". L'engouement parisien pour la Russie du Tsar a pu donner naissance à ce "bulbe orthodoxe" qui sonnait aussi comme invitation à se rendre dans les banques proches acheter les fameux emprunts russes...Nous sommes en 1895 année de la grande exposition russe à Paris et elle inspira nombre de manifestations et spectacles en province.
    On reconnaît sur ces photos la baraque du bureau d'octroi, l'apparition de la fontaine, les immeubles détruits lors des bombardements de 1944, et ce qui sera plus tard le Bar Saint Michel bien placé à cette entrée de ville animée où, comme à Paris, des kiosques, débits de boissons, ambulants, cabarets s'étaient créés "à la barrière".

  • Je viens de vérifier: Nicolas II est nommé tsar en 1894, l'expo russe a lieu au Champs de Mars en 1895, Nicolas II visite Toulon en 1896. A moins que le "champignon" ne relève que d'un exotisme oriental, lui aussi était à la mode, avec les expositions coloniales.
    J'avais oublié: les dégâts infligés au crénelage...

  • 1944, les piétons sont déjà en dehors des clous,
    le kiosque à journaux de la famille DUMONT aussi.

    les voitures ne semblent pas équipées du fameux gazogène.

  • Je suis assez sceptique quant à la date de 1944 pour le 3ème cliché. En 1947, la bibliothèque des Célestins - bâtiment que l'on aperçoit sous le timbre dans la vue colorisée - était encore debout, bien que touché sévèrement par les bombardements. Et le réverbère me parait bien "moderne" (années 50 ?).

    Je regarde dans mes vues aériennes et on en reparle !

  • Lou écrivait ici :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2014/03/10/setanto-vue-an-apres-porto-sant-micheu-800364.html
    « Les bombardements ne sont apparemment pour rien dans la disparition des créneaux. Une CPA nous montre leur intégrité alors que l'on construit l'immeuble dont je parlais. »
    Cette photo pourrait donc bien être postérieure.
    Je ne sais pas encore à quoi l'on peut imputer cet arasement des créneaux de la porte St-Michel...

  • 1954, les véhicules devraient être plus modernes arrivée de la 4 CV depuis 4 ou ans.
    on peut distinguer une Peugeot 201(1929/1937) et se qui semble une traction(1934/1957) contre le bar saint Michel
    de plus en 1944 il y avait des panneaux de signalisation en allemand

  • je me souviens qu'en 54 un agent de police, monté sur un petit podium, l'été surmonté d'une petite ombrelle,réglait la circulation.

  • Voilà le détail du quartier en Avril 1947. Une ville en pleine reconstruction au lendemain des bombardements qui ont fait tant de victimes et tant de dégâts.

    http://imageshack.com/a/img823/4498/r3lw.jpg

    La caserne du Génie, qui va devenir peu après la Cité Administrative, a beaucoup souffert : à gauche le bâtiment Napoléon III a été sévèrement touché dans l’angle sud-est, plus au milieu l’ancienne prison militaire a été très impactée en son centre, enfin à droite la longue aile de la Bibliothèque, construite par La Valfenière, a perdu toutes ses toitures, il ne reste que le pavillon Sud à peu près entier.

    Comme toujours, ces vues aériennes sont bien moins parlantes que des photos au sol, et il faut les interpréter. Mais les ombres portées, où se lisent quantité d’ouvertures béantes, sont très évocatrices ! On voit en particulier les belles arcades tournées vers le couchant, que la Valfenière avait placées à l’ « étage noble » de son bâtiment...

    Ces mêmes ombres nous révèlent qu’en effet, la porte St Michel a encore tous ses crénaux...

  • Je viens de lire l'article de Fanette, Jean-Marie, mais ce n'est pas clairement exprimé.
    Je ne me souvenais pas que les créneaux de la porte également se soient effondrés en 2010.
    Et les angles supérieurs refaits de cette porte n'ont pas du tout la même couleur que la partie refaite de rempart à droite.
    Mystère pour l'instant...

  • en agrandissant la photo à taille réelle, le 21 janv. 2011 les créneaux ne sont pas refaits

  • je me suis mal expliqué:

    les créneaux des remparts partie droite, manquent, suite aux intempéries?
    ceux de la porte sont intacts en 2011 et en 2014 ils sont complétement dégradés même causes?

  • La porte Saint Michel fut endommagée par les bombardements de la Libération. Olivier Huet nous apprend qu'elle fut restaurée en 1951 par Henri Jullien architecte en chef des MH. Je suppose que les dégâts ont surtout concerné le côté ville. Sur la photo 3 le lampadaire est plus tardif que les années 40 comme le relève AB. Les panneaux routiers sont ceux d'au moins les années 50. La photo récente montre, au niveau du crénelage, un appareil "sain", de chaque côté, et au milieu, des pierres très dégradées. Qu'est-ce que l'on peut en conclure ? Un rapide vieillissement aboutissant à un effondrement de parties non restaurées ?

  • A moins que les restaurations latérales ne soient récentes. En ce cas ce serait toute la face sud de la porte qui aurait connu une rapide dégradation. La restauration aurait été faite a minima, latéralement, pour garder au moins la forme générale de la porte.

  • Lou Ravi, les restaurations des angles sont effectivement assez récentes - début des années 2000. Elles avaient pour but d'éviter que les mâchicoulis ne "maillent" à partir des angles, parties les plus faibles.

    Pour ce qui est du reste des merlons... Il est fort probable (je renvoie au cliché aérien) que les dégâts de 1944 aient surtout été face Nord, côté ville, et que les restaurations de la porte aient concerné uniquement cette face.

    J'ai effectué, en toute illégalité probablement, une ballade sur les courtines sud du rempart vers 1975 - 1976, nous étions montés jusqu'au plus haut de la porte St Michel... Mon souvenir est assez précis, le chemin de ronde au sommet était encombré de blocs taillés délicatement posés au sol, comme si l'on avait voulu démonter ces merlons avant qu'ils ne tombent sur les nombreux passants et véhicules qui passaient sous la porte !

  • Pas tout à fait hors sujet ... pourquoi les voies de circulation s’écartent elles autant des remparts porte St Lazare, porte Limbert ou porte St Michel ?

    Parce qu’à l’origine elles contournaient les ravelins qui étaient construits à l’extérieur des remparts pour en renforcer les accés.

    Voilà l’aspect qu’avait le ravelin de St Michel à la fin du XVII° siècle, avec une entrée très baroque.

    http://imageshack.com/a/img819/2900/nhjh.jpg

    Au moment de sa démolition par Viollet le Duc, l’historiographie locale a fait de ce monument une interprétation très abusive : d’aucuns y ont vu un « arc de triomphe d’Innocent XI », ce qu’il n’a jamais été.

    C’est tout simplement une porte de ville, assez ouvragée – mais il y en avait d’autres de la même eau – et ornée, à la mode italienne, d’une inscription dédicatoire au Pape alors régnant. Et accessoirement des armes du Vice-Légat, ici François Nicolini.

  • Sur la photo datée de 1944, je suis assez interpellé par la modernité, pour l'époque, des lampadaires et le fait qu'il soit encore debout tout comme la ligne électrique à l'arrière, alors que l'on est juste à la fin de la guerre. J'aurais plutôt opté, à vue de nez pour 1954 ou les années 50.
    hrms

Écrire un commentaire

Optionnel