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Fèlis Gras de Franço

Félix Gras par France
Félix Gras by France

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Félix GRAS
Photo François Chaix dit France, actif de 1896 à 1911,
5 rue Géline à Avignon (actuelle rue Félicien David).

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Commentaires

  • La barbe et l'index à la tempe, faisant comme une petite corne, lui confèrent une certaine ressemblance avec Moïse. La comparaison ne s'arrête pas là, son "catechisme dou bon félibre" étant un peu les tables de la Loi :)
    (je suis née dans la rue qui porte son nom à Avignon)

  • Eisat, Lou – mounte que siegues – èro pas nescu mai restavo carriero Ste-Praxède. Escusas-me.

  • Gras était notaire et juge de Paix. Il ne cachait pas ses origines aisées et se faisait tirer le portrait comme tous ceux qui à l’époque avaient les moyens de le faire. Comme Clovis Hugues autre félibre rouge, qui hissa le drapeau rouge sur la préfecture de Marseille en 1871 avant d’être emprisonné comme communard. Félix Gras était le grand-père de Jean-Denis Malclès dont on a fêté le centenaire de la naissance en 2012.

  • Où donc ai-je lu que Félix Gras était né rue Ste-Praxède ?

    Pour la petite histoire, Félix Gras écrivit et dit un poème à l'occasion du mariage des parents de la mère de mon père, François Dumas et Marie Michel. C'est un inédit ! Il faudra que je le publie un de ces jours.

    Jean-Denis Maclès : une découverte intéressante. Merci Lou.

  • "Gras était notaire"

    Yes. Je revois encore les dépouillements notariaux du Chanoine Requin, petits carnets de poche reliés pleine toile écrue... L'un d'eux s'appelait GRAS..

    C'était l'époque où la majorité des notaires n'avaient versé aucune de leurs archives, et gardaient encore jalousement les écrits de leurs prédécesseurs (qui remontaient parfois à l'époque pontificale). Enfin, jalousement... pour certains, d'autres s'en fichaient éperduement et collaient le tout dans les caves et greniers...

    Par la suite, la loi sur les archives est venu mettre un peu d'ordre en rendant le versement obligatoire aux AD, au début pour les documents d'ancien régime...

    Néanmoins, il y avait encore il y a peu des récalcitrants qui refusaient de se dessaisir de ce qu'ils considéraient comme le patrimoine de leur étude... J'ai personnellement deux souvenirs pas plus vieux que les années 1990...

    Le premier est le notaire de Bédoin qui m'avait très libéralement ouvert sa salle d'archives, superbe bibliothèque bien plus confortable que ce qu'était à l'époque la salle de lecture des Archives Départementales... J'y ai passé une pleine journée à aller de registre en registre, que je descendais moi-même des rayonnages, pour retracer par le menu l'histoire, pasablement embrouillée, de la construction l'église du village (1692-1763...).

    L'autre souvenir est tout à l'opposé, celui d'un notaire de la périphérie d'Avignon, exerçant à l'époque dans un village qui a placé sa mairie dans un couvent de religieuses du XVII° (son nom commence par Saint et finit par Rémy...). Je voulais lire l'acte de prix-fait que je connaissais par des documents avignonnais... Le notaire m'a reçu personnellement, dans son grand bureau, et m'a fait lecture du document à haute voix, sans que j'aie jamais pu m'approcher à moins d'un mètre du registre !

    Le chanoine Requin avait, quant à lui, consigné ses souvenirs de chercheur dans les fonds notariaux en un article des Mémoires de l'Académie de Vaucluse, si je me souviens bien...

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