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Cènt an après balouard sant-Doumenge

Cent ans après boulevard St-Dominique
A hundred years after St. Dominique boulevard

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Commentaires

  • "Le Jardinier des pierres" "Eloge de la lenteur" "L'homme qui écoutait pousser les cailloux"
    Je trouve cette photo magnifique. On dirait une presque une composition. Et puis on peut découvrir plein de choses: l'électricité est arrivée (fils) mais le réverbère à gaz est toujours là, le pont suspendu, les lourds tombereaux comme ceux des tableaux de Firmin, les outils d'époque avec ces curieux arrosoirs à pomme allongée qui permettaient, sur les semis, de placer l'eau au plus près, la pelle à emmanchure déportée pour plus d'efficacité...
    L'ouvrier, bien mis dans ses habits, s'attèle à quelque tâche saugrenue, peut-être joliment inutile. Arrose-t-il pour mieux tasser les cailloux qu'il vient de déposer dans les trous ? (mais on ne voit pas de hie). Ou, comme encore trop d'employés municipaux d'aujourd'hui est-il dans une vaine tâche qui a le seul mérite de l'occuper ? Bravo pour la photo récente, étonnamment sans autos et qui colle bien avec l'ancienne...

  • Merci à Lou Ravi pour son commentaire qui donne toute sa saveur à l'image.

    "Le Jardinier des pierres", "L'homme qui écoutait pousser les cailloux", je souscris à ces titres délicieux. L'arrosage des cailloux me pose question, c'est sûr.

    A cette époque, jeunes encore étaient les platanes qui ont été coupés récemment.

    Pas évident de retrouver la même perspective coincée entre les bretelles et le souterrain. Tu as bien travaillé, Michel.

  • Surréaliste la photo centenaire !

    Et le jardinier est un complet veston et canotier. Y avait-il une fontaine pour remplir ses arrosoirs ou allait-il directement au Rhône ?

    La pelle (notre homme serait donc plutôt un cantonnier) nonchalamment appuyée contre le réverbère, lui même planté dans ce qui semble un espace plutôt désert est du plus bel effet. Une mise en scène à la Bunuel.

  • Nat': je n'ai pas le souvenir, à cet endroit, de platanes, mais plutôt celui d'ormeaux et peut-être de micocouliers. Les premiers, victimes du feu bactérien, ont été coupés il y a une vingtaine (ou trentaine ?) d'années.
    Bien vu Jeandler. Effectivement du Bunuel dans ces gris noirs, ce ciel tourmenté, la nudité des lieux et le poudroiement glacé de la route.

    Je ne m'y connais pas beaucoup en matière de photographie. Peut-on sur la photo ancienne, avoir l'avis de l'homme de l'art, maître de ces lieux ?

  • Lou, il me semblait qu'on voyait au fond sur l'ancienne photo la première rangée de platanes qui se continuait sur les allées de l'Oulle.

  • Et tous les platanes des allées de l'oulle n'ont pas été coupés il y a vingt ou trente ans, loin s'en faut. Certains ne sont partis que ces dernières années, et il en reste encore.

  • Le sujet des cartouches sur les remparts a été l'occasion de sortir cette photo. Vous en avez largement développé les qualités de séduction ! Il ne me reste plus qu'à entendre la petite musique d'un film de Jacques Tati ! Je l'imagine bien se démener avec un arrosoir ou une pelle tordue...

    Tilia, le sol n'était pas tout à fait au même niveau : il était plus bas au pied du rempart.

    Lou, je ne vois pas les fils électriques !

    Ce qui m'a étonné aussi, c'est la proximité du Rhône... Ce doit être un effet de focale.

  • L'arroseur de réverbères... Ou bien a-t-il planté un haricot magique ? C'est vrai que le climat de cette photo est très surréaliste. Le Rhône est en effet bien proche, cela n'a pas l'air d'un effet de focale.

  • Des trous ont été bouchés dans la route à trois endroits avec des cailloux.
    On voit deux endroits (sombres) qui ont déjà été arrosés et un troisième (clair) qui va bientôt être arrosé.
    Je pense que le cantonnier utilise l'eau pour emmener la terre boucher les interstices, non ?

  • Oui tu as raison, cela ressemble plus au téléphone. Je viens de trouver ceci sur le bâtiment de droite. Il s'agirait d'une tour qui, ayant été transformée en chapelle, aurait abrité la confrérie des imprimeurs d'indiennes.

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