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Pierre Thibaut ?

3557513378.jpg25 rue Agricol-Perdiguier

Lien permanent 12 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Ben, Michel tu connais pourtant bien le métier d'origine de BG ? (Amusant de voir que dans l'autre coin du Jardin des Plantes se trouve la maison d'un autre Bruno qui exerce la même profession...A croire qu'ils se sont donnés RdV).

    Son opération de reboisement dans l'Himalaya n'a malheureusement pas pu aller à son terme les relais sur place étant insuffisants ou peu fiables. Mais peut-être faisais-tu allusion, plus localement , au Syndicat Mixte Forestier qu'il connaît bien, et pour cause...

    Pour revenir au médaillon: il est, comme la plaque "inondation" toute proche, la plus haute de la ville par rapport à la rue (sauf erreur de ma part), rarement signalé. Le lien avec Tillia me paraît inactif ou ai-je un problème de connexion ?

  • Merci Michel, pour le lien. C'est la photo des archives municipales qui m'a mis la puce à l'oreille et la vérification dans Maps (merci Google) a bien confirmé la présence de ce bas-relief haut perché.

    Pour les passionnés d'Histoire, il faudrait préciser qui était ce Pierre Thibaut, (je fais un copié-collé de ce que tu m'as indiqué). Voici ce que l’on lit dans le dictionnaire de Paul Achard (1857) :

    "Pierre Thibault, chevalier de Saint-Jean de Latran, architecte ingénieur de la Chambre Apostolique, au moins de 1725 à 1753, a fait bâtir, et habitait, dans la rue de la Colombe (ancien nom de la rue Agricol Perdiguier), la maison qui porte aujourd’hui le n°25. Il la laissa à Étienne-Louis Ayme, son neveu, qui habitait déjà avant 1780. M. Jacques-François Ayme, son arrière-neveu, l’occupe aujourd’hui.
    Presque en face, dans la maison n°22, habitait, sous le Directoire, Thadée-Leszezye Grabranka, illuminé, qui continua, au sein de la population avignonaise, les traditions de Dom Pernetti, et jouit d’une certaine célébrité dans cette ville, où il n’était bien connu que sous le nom de Comte Polonais."

    En complément, j'ai trouvé les informations suivantes dans les notes de bas de page d'un PDF sur la Contreverse de Bédoin, "l’on ne doit pas couvrir l’église de Bédoin de la manière qui est porté par le devis et suivant M. Thibault" :

    4- Pierre Thibault (1684-1763), peintre et architecte avignonnais, fils de Pierre Thibault dit Lapierre, dit Saumur, également architecte, et frère de Pierre Thibault cadet, dit Lapierre. Sur cet architecte, chevalier de Saint-Jean de Latran, ingénieur et architecte de la Révérende Chambre Apostolique, voir Alain Breton, « Les trois Pierre Thibault », Annuaire de la Société des amis du Palais des Papes, 1990-1991, p. 15-44.

    @ Lou Ravi, le lien ne fonctionne pas car la parenthèse de fermeture s'est malheureusement trouvée incluse dans le lien. Mais ce n'est pas grave, il suffit de cliquer sur Tilia pour trouver la clé du grenier ;-)

  • J'en oubliais aussi un autre (qui se cache moins): Benoît B...
    Je ne connais pas grand chose de ce Thibault (Achard effectivement mais aussi Girard). D'où l'intérêt de ce billet et des précisions de Tilia.

  • Je ne crois pas connaître ces Bruno, ni Benoît B., ni aucun architecte de ce quartier !

    Lien de Tilia réparé.

    Girard situe la maison de Pierre Thibaut au n°5. Coquille ?

  • Merci, je me demandais toujours qui était représenté sur ce relief. Et pour la plaque inondation, par contre je ne l'ai jamais remarquée...

  • Encore faudrait-il être sûr que c'est bien Pierre Thibaut qui est représenté sur le médaillon en cause...

    Et accessoirement, de quel Pierre Thibaut il est question, vu que la maison a été bâtie non pas par l'architecte de la Révérende Chambre Apostolique, chevalier de St Jean de Latran, etc., mais par son père le fondateur de la dynastie, à la fin du XVII° siècle (contrairement à ce qu'indique Achard).

    On a du chevalier Thibaut une description, sur un laisser-passer délivré durant la grande peste de 1720 (pour aller à Bédoin pour l'église...), elle ne correspond guère à cette effigie.

    Le médaillon me paraît plutôt ressembler à une de ces oeuvres pseudo-antiques qui circulaient au début du XIX°, il pourrait bien avoir été posé là par Ayme (qui était administrateur du Musée Calvet).

    Cordialement,

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