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zut - mes commentaires ne prennent pas racine.
Je disais donc : qu'elle est belle dans la lumière
Après les poutres sculptées, les bouto-rodo. A les rechercher on risque moins de se casser la gueule ! Bel inventaire à faire.
Au sujet du nom de la rue il y en aurait une différente de celle donnée par le Paul Achard (Pic-Pus, ordre religieux de St François): Picpus (nom déformé) viendrait d'une famille italienne qui cardait la laine dans le quartier. Comme j'ai paumé mes notes sur ce sujet je suis preneur de toute info qui confirme ou infirme...
On pourra remarquer au-dessus du boute-roue une pièce de fer sortant du mur.
Je pense qu'il doit s'agir d'un ancrage pour le boute-roue, à l'époque où celui-ci était beaucoup plus haut. D'ailleurs, la forme de cet angle de mur le laisse bien penser.
Viviane Michel dit dans son livre que cette pièce de métal est un "hisse-cavalier".
Je me demande bien où elle a trouvé cette info... Il y a des étriers pour ça...
L'explication du nom de la rue par l'ordre de St-François se trouve aussi dans les dictionnaires de Paul Pansier et Hervé Aliquot. Joseph Girard n'en parle pas.
Viviane Michel écrit que le mot, en rapport à l'ordre de St-François, serait soit une déformation de "piccolo cappuccio" (leur petite capuche), soit "pique pus" (leur mission médicale). Mais elle ne cite pas ses sources.
L'origine est aussi imprécise pour la rue de Picpus à Paris. Le "Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments" donne (sans certitude) : Picpus = "pique puce" nom donné à un village à cause d'un mal épidémique dont les petites tumeurs cutanées ressemblaient à des piqûres de puces : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200946t/f545.image.r=picpus
Je n'ai pas trouvé mieux.
Sans STOP ni Sens Interdit
ce boute-roue
cahin cahat
a bien souffert
et les carrioles itou
J'ai pensé aussi à un ancrage comme celui que tu as montré sur une photo précédente. Mais je ne vois pas pourquoi le bouto-rodo aurait été autant "raccourci". Comme je l'ai signalé l'exhaussement des chaussée fausse l'appréciation de la hauteur de ces pierres. Il faut imaginer le niveau de la rue largement au-dessous du niveau actuel.
Le nom de la rue: je ne désespère pas de trouver. L'hypothèse des religieux est la plus plausible mais celle que j'ai oubliée tient la route aussi. Tous ceux qui ont écrit sur les rues d'Avignon se sont inspiré du Achard. Viviane Michel le complète elle aussi mais j'ai été étonné par plusieurs de ses affirmations. Notamment celle la porte de l'Oul(l)e (rapport avec l'huile ? le glissement lexical et linguistique oli / oulo parait hasardeux et infondé) et aussi par cette histoire de hisse-cavaliers. Ce serait intéressant d'en savoir plus.
Si le niveau de la rue est beaucoup monté et que les pierres n'ont pas été arasées, alors, à quoi pouvait donc bien servir cette pièce de métal scellée ?
Il y a pas mal d'erreurs dans le livre de Viviane Michel : le blason d'Avignon serait surmonté de la couronne papale, oulle veut dire huile, etc.
Bonne question. Mais peut-on imaginer une "découpe" de la pierre ? A mon avis non. Hypothèse: le bouto-rodo était ici composé de deux pierres empilées ? Possible en cas d'utilisation de pierre tendre (molasse, facilement façonnable) comme ici ? La pièce de métal est en tous cas exactement dans l'alignement du chasse-roues.
Le livre de Viviane Michel paraît, effectivement, entaché de pas mal d'erreurs, dont beaucoup sont incompréhensibles. Elles nuisent à la crédibilité d'ensemble de l'ouvrage.
PS: à quand une série sur les décrottoirs, avant que les derniers qui subsistent ne disparaissent de nos rues ?
Sur Google-images il y a quantité de photos et documents en tapant "chasse-roues". On voit bien que les bouto n'étaient pas tous pounchu, certains étant courts et plats.
Et si le fer qui est au-dessus de celui photographié était ce fameux "hisse-cavalier" dont parle VM ? Un examen détaillé de ce bout de fer doit pouvoir permettre de se forger une idée: s'il est de section verticale (ou avec un départ de section verticale) il doit correspondre à une sorte d'agrafe, s'il est plat, c'est un "étrier de mur" ??? L'enquête se poursuit...
On approche (sur Google en tapant "montoirs"):
"montoirs , définition de montoirs , sens de l' montoirs - nm montoir Côté gauche du cheval, par lequel on se met en selle ( on dit aussi le côté du montoir ) Remarque Le montoir était autrefois une grosse pierre ou un banc dont on se servait pour monter sur un cheval Ne pas confondre avec un remontoir"
"Son cheval l'attendait non loin de la porte, au coin de la rue Saint-Etienne, aujourd'hui rue Sainte-Marthe.
Elle monta sur une borne et sauta prestement en selle (1); "puis elle partit, dit la Chronique; et en chevauchant, elle portait aussi gentilment son harnais (armure, équipement) que si elle n'eût fait autre chose tout le temps de sa vie."
"Le perron du château de Pierrefonds était accompagné, à droite et à gauche du degré principal, de deux larges montoirs (voy. Perron ). Devant les hôtelleries, il y avait toujours en dehors un montoir de pierre"
Pourquoi donc avoir besoin d'une pièce de fer au-dessus pour monter à cheval ?
Le chasse-roues lui-même, montoir par défaut, est suffisant.
Je viens de rajouter une photo prise de très près de cette pièce de fer.
???? je ne sais que penser. Ce pourrait être, effectivement, un point d'ancrage de la pierre pour autant qu'elle fut pointue à l'origine. Merci pour la photo. Lou.
Je vous approuve pour votre exercice. c'est un vrai travail d'écriture. Développez
Commentaires
oh qu'elle est belle dans la lumière (ou ?)
pardon c'est écrit
zut - mes commentaires ne prennent pas racine.
Je disais donc : qu'elle est belle dans la lumière
Après les poutres sculptées, les bouto-rodo. A les rechercher on risque moins de se casser la gueule ! Bel inventaire à faire.
Au sujet du nom de la rue il y en aurait une différente de celle donnée par le Paul Achard (Pic-Pus, ordre religieux de St François): Picpus (nom déformé) viendrait d'une famille italienne qui cardait la laine dans le quartier. Comme j'ai paumé mes notes sur ce sujet je suis preneur de toute info qui confirme ou infirme...
On pourra remarquer au-dessus du boute-roue une pièce de fer sortant du mur.
Je pense qu'il doit s'agir d'un ancrage pour le boute-roue, à l'époque où celui-ci était beaucoup plus haut. D'ailleurs, la forme de cet angle de mur le laisse bien penser.
Viviane Michel dit dans son livre que cette pièce de métal est un "hisse-cavalier".
Je me demande bien où elle a trouvé cette info... Il y a des étriers pour ça...
L'explication du nom de la rue par l'ordre de St-François se trouve aussi dans les dictionnaires de Paul Pansier et Hervé Aliquot. Joseph Girard n'en parle pas.
Viviane Michel écrit que le mot, en rapport à l'ordre de St-François, serait soit une déformation de "piccolo cappuccio" (leur petite capuche), soit "pique pus" (leur mission médicale). Mais elle ne cite pas ses sources.
L'origine est aussi imprécise pour la rue de Picpus à Paris. Le "Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments" donne (sans certitude) : Picpus = "pique puce" nom donné à un village à cause d'un mal épidémique dont les petites tumeurs cutanées ressemblaient à des piqûres de puces :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200946t/f545.image.r=picpus
Je n'ai pas trouvé mieux.
Sans STOP ni Sens Interdit
ce boute-roue
cahin cahat
a bien souffert
et les carrioles itou
J'ai pensé aussi à un ancrage comme celui que tu as montré sur une photo précédente. Mais je ne vois pas pourquoi le bouto-rodo aurait été autant "raccourci". Comme je l'ai signalé l'exhaussement des chaussée fausse l'appréciation de la hauteur de ces pierres. Il faut imaginer le niveau de la rue largement au-dessous du niveau actuel.
Le nom de la rue: je ne désespère pas de trouver. L'hypothèse des religieux est la plus plausible mais celle que j'ai oubliée tient la route aussi. Tous ceux qui ont écrit sur les rues d'Avignon se sont inspiré du Achard. Viviane Michel le complète elle aussi mais j'ai été étonné par plusieurs de ses affirmations. Notamment celle la porte de l'Oul(l)e (rapport avec l'huile ? le glissement lexical et linguistique oli / oulo parait hasardeux et infondé) et aussi par cette histoire de hisse-cavaliers. Ce serait intéressant d'en savoir plus.
Si le niveau de la rue est beaucoup monté et que les pierres n'ont pas été arasées, alors, à quoi pouvait donc bien servir cette pièce de métal scellée ?
Il y a pas mal d'erreurs dans le livre de Viviane Michel : le blason d'Avignon serait surmonté de la couronne papale, oulle veut dire huile, etc.
Bonne question. Mais peut-on imaginer une "découpe" de la pierre ? A mon avis non. Hypothèse: le bouto-rodo était ici composé de deux pierres empilées ? Possible en cas d'utilisation de pierre tendre (molasse, facilement façonnable) comme ici ? La pièce de métal est en tous cas exactement dans l'alignement du chasse-roues.
Le livre de Viviane Michel paraît, effectivement, entaché de pas mal d'erreurs, dont beaucoup sont incompréhensibles. Elles nuisent à la crédibilité d'ensemble de l'ouvrage.
PS: à quand une série sur les décrottoirs, avant que les derniers qui subsistent ne disparaissent de nos rues ?
J'ai trouvé la reproduction d'une aquarelle zurichoise datée de 1783 sur laquelle apparaît très nettement un boute-roue :
http://perso.numericable.fr/michbenoit/Images/boute-roue_1783.jpg
Aco vaÏ moun beù bessoun?
Sur Google-images il y a quantité de photos et documents en tapant "chasse-roues". On voit bien que les bouto n'étaient pas tous pounchu, certains étant courts et plats.
Et si le fer qui est au-dessus de celui photographié était ce fameux "hisse-cavalier" dont parle VM ? Un examen détaillé de ce bout de fer doit pouvoir permettre de se forger une idée: s'il est de section verticale (ou avec un départ de section verticale) il doit correspondre à une sorte d'agrafe, s'il est plat, c'est un "étrier de mur" ??? L'enquête se poursuit...
On approche (sur Google en tapant "montoirs"):
"montoirs , définition de montoirs , sens de l' montoirs - nm montoir Côté gauche du cheval, par lequel on se met en selle ( on dit aussi le côté du montoir ) Remarque Le montoir était autrefois une grosse pierre ou un banc dont on se servait pour monter sur un cheval Ne pas confondre avec un remontoir"
"Son cheval l'attendait non loin de la porte, au coin de la rue Saint-Etienne, aujourd'hui rue Sainte-Marthe.
Elle monta sur une borne et sauta prestement en selle (1); "puis elle partit, dit la Chronique; et en chevauchant, elle portait aussi gentilment son harnais (armure, équipement) que si elle n'eût fait autre chose tout le temps de sa vie."
"Le perron du château de Pierrefonds était accompagné, à droite et à gauche du degré principal, de deux larges montoirs (voy. Perron ). Devant les hôtelleries, il y avait toujours en dehors un montoir de pierre"
Pourquoi donc avoir besoin d'une pièce de fer au-dessus pour monter à cheval ?
Le chasse-roues lui-même, montoir par défaut, est suffisant.
Je viens de rajouter une photo prise de très près de cette pièce de fer.
???? je ne sais que penser. Ce pourrait être, effectivement, un point d'ancrage de la pierre pour autant qu'elle fut pointue à l'origine. Merci pour la photo. Lou.
Je vous approuve pour votre exercice. c'est un vrai travail d'écriture. Développez