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Suis passée raccompagnée ce soir une amie au parking ,...Le maillot jaune est parti vers le Mt Ventoux!!
Ce que j'ai aimé c'est la délicieuse prosthèse oubliée: Estilò. Vraie madeleine de Proust qui me rappelle mes petits copains de la rue Persil qui disaient "esquelette", "estatue"...J'en connais un qui dit toujours "espécial".
Oh, fan, ce mur c'est espécial; y-a un estrasse qu'a turgué l'estylo jaune !
évoque beaucoup de choses. "Especial" me rappelle aussi quelqu'un, mais, moi, j'ai oublié qui. Question d'âge sans doute ?
Tilia, pas besoin de lunettes pour prendre l'avion !
Pascal, je me demandais justement si le Tour de France passait par le Ventoux cette année.
Praxède, Fardoise, personnellement, cela m'évoque un ami qui utilisait souvent le terme "espingouin" pour nommer les gens qu'il allait critiquer.
Les "dégénérés" comme Céline les nommait (les habitants du Sud) avaient du mal à prononcer (langue d'Oc et surtout provençal oblige) certains mots commençant par la lettre "s". D'où l'ajout (prosthèse) d'une voyelle facilitant la prononciation. "Esquelette" était courant. Sur les rochers de Boulouris-sur-Mer (colo de la ville d'Avignon), dans les années 60-65 les gamins se mettaient au pied des "esquelettes" (sandales en plastique translucide redevenues à la mode) pour ne pas se faire piquer par les oursins. J'ai retrouvé l'an dernier un ancien du quartier (Michel, nom de famille oublié) qui bien que quinquagénaire, a gardé son parler populaire. Et j'ai retrouvé à cette occasion le verbe "turguer" ("piquer","turguer une mob").
Mais ces mots et tournures du franco-provençal populaire ont quasiment disparu.
Devant ce mur espécial y-en-a bien qui vont venir, la nuit, "furer", non ?
Es pas un rode pèr fura li chato la niue, mai belèu li bello touristo lou jour... !
A counta lis istòri magico de la muraio...
A prepaus de chato : dins un tems i’avié une figuièro dins lou roucas, à coustat dóu muraion «des Offrandes». Me souvène de ço qu’escrivié Mistral :
Quau vòu tasta li figo
Dèu manda li det
Car touto bello amigo
Vòu un fin cadet
SP pcc/Lou Ravi
C'est du Cul, et c'est du Frédéric Mistral ! Faudrait peut-être traduire cette histoire de doigts habiles pour tâter les figues pour nos amis du Nord ?
Commentaires
Pour écrire une lettre d'amour à la coccinelle !
merci, vais aller me servir - en essayant de voir s'il marche avant
ou pour s'envoyer en l'air :D
http://www.lufthansa.com/fr/fr/Homepage
Suis passée raccompagnée ce soir une amie au parking ,...Le maillot jaune est parti vers le Mt Ventoux!!
Ce que j'ai aimé c'est la délicieuse prosthèse oubliée: Estilò. Vraie madeleine de Proust qui me rappelle mes petits copains de la rue Persil qui disaient "esquelette", "estatue"...J'en connais un qui dit toujours "espécial".
Oh, fan, ce mur c'est espécial; y-a un estrasse qu'a turgué l'estylo jaune !
évoque beaucoup de choses. "Especial" me rappelle aussi quelqu'un, mais, moi, j'ai oublié qui. Question d'âge sans doute ?
Tilia, pas besoin de lunettes pour prendre l'avion !
Pascal, je me demandais justement si le Tour de France passait par le Ventoux cette année.
Praxède, Fardoise, personnellement, cela m'évoque un ami qui utilisait souvent le terme "espingouin" pour nommer les gens qu'il allait critiquer.
Les "dégénérés" comme Céline les nommait (les habitants du Sud) avaient du mal à prononcer (langue d'Oc et surtout provençal oblige) certains mots commençant par la lettre "s". D'où l'ajout (prosthèse) d'une voyelle facilitant la prononciation. "Esquelette" était courant. Sur les rochers de Boulouris-sur-Mer (colo de la ville d'Avignon), dans les années 60-65 les gamins se mettaient au pied des "esquelettes" (sandales en plastique translucide redevenues à la mode) pour ne pas se faire piquer par les oursins. J'ai retrouvé l'an dernier un ancien du quartier (Michel, nom de famille oublié) qui bien que quinquagénaire, a gardé son parler populaire. Et j'ai retrouvé à cette occasion le verbe "turguer" ("piquer","turguer une mob").
Mais ces mots et tournures du franco-provençal populaire ont quasiment disparu.
Devant ce mur espécial y-en-a bien qui vont venir, la nuit, "furer", non ?
Es pas un rode pèr fura li chato la niue, mai belèu li bello touristo lou jour... !
A counta lis istòri magico de la muraio...
A prepaus de chato : dins un tems i’avié une figuièro dins lou roucas, à coustat dóu muraion «des Offrandes». Me souvène de ço qu’escrivié Mistral :
Quau vòu tasta li figo
Dèu manda li det
Car touto bello amigo
Vòu un fin cadet
SP pcc/Lou Ravi
C'est du Cul, et c'est du Frédéric Mistral ! Faudrait peut-être traduire cette histoire de doigts habiles pour tâter les figues pour nos amis du Nord ?
Nous avions déjà traité le sujet ici :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2010/01/09/ac%C3%B3-vai-frederi.html
Qui veut goûter la figue
Doit y mettre les doigts
Toute bonne amie brigue
D'avoir galant adroit
(J'ai changé un peu ma traduction...)
Et que penser de la "miougrano entre-duberto" ???
Esccélent tout ceci
un régal.
Preuve que le Provençal est toujours vivant et sait céer les mots dont il a besoin.
Le Provençal n'a pas vraiment besoin de créer des mots...
Son dictionnaire en contient peut-être bien plus que le dictionnaire français !