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Roucas temouin

Rocher témoin
Telltale rock

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Lien permanent 12 commentaires Pin it!

Commentaires

  • il me semble qu'il y ait un trait et une date très peu lisible bien au-dessus de 1755 indiquant le niveau atteint en 2003
    j'ai un vague (!!) souvenir d'une photo montrant ces traits à côté de la statue de la vierge en descendant les escaliers du rocher des doms, mais je ne retrouve aucune trace de cette plaque...

  • Oui, LB, en cliquant sur l'image pour voir la version haute résolution, on peut même deviner "2003".
    Malheureusement l'inscription n'est pas assez profondément gravée.

    Concernant Notre-Dame de Bon Voyage qui est au pied des escaliers du Rhône quai de la Ligne, la voici à l'époque où elle était sur les maisons qui jouxtent :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2018/02/16/ligno-dis-inoundacioun-de-nostre-damo-dou-bon-viage.html
    Mais je crois bien qu'actuellement son socle ne porte plus les inscriptions malheureusement.

  • J'ai des doutes très sérieux sur cette inscription "transplantée".

    Selon Joseph Girard, qui écrivait à la fin des années 1950, les grandes inondations des deux cent dernières années étaient alors :

    1755 à + 7,97 m sur les niveaux en vigueur en 1958
    novembre 1840 = 8,30 m - soit la plus forte inondation de ce "palmarés " bi-séculaire
    31 mai 1856 = 7,83 m.
    novembre 1935 = 7,32 m.

    Or en dehors de "1755", on ne retrouve rien de cette liste, sinon que la date de 1827 omise par Girard se trouve répétée dans la stèle des Célestins

    (soit ici : http://avignon.hautetfort.com/archive/2018/02/22/memori-dis-aigo.html#article-comments

    ... sans oublier que l'abréviation Obre n'est guère usuelle, je la soupçonne d'être une mauvaise recopie de "9bre" qui comme chacun sait signifie NOVembre - mois où se sont en effet produites la plupart des inondations.

    Donc en résumé, inscription recopiée pour laquelle on a un doute et une certitude : respect des niveaux peu assuré, texte d'évidence estropié.

  • dommage que la mémoire des inondations se perde ainsi...
    tout (ou presque) va à vau l'eau, si je puis dire (et j'ai un sérieux doute sur la bonne orthographe de cette expression)

  • A priori, il manque juste un trait d'union : "à vau-l'eau" semble être la version reconnue.

    Ceci étant, comme l'eau continue de s'écouler même en cas de débordement, il est à peu près normal que les niveaux ne soient pas tous les mêmes en différents points de la ville. Sylvain Gagnière semble avoir publié une étude sur les inondations d'Avignon... à chercher à Ceccano...

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