En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
comprends mieux l'intérêt de Nathalie pour les pommes pourries.
J'aime bien ton angle - j'ai manqué cela, je me demandais à quoi correspondaient les détonations entendues, pendant que j'engueulais les céréaliers entendus à la radio en leur disant qu'il y avait plus malheureux (et c'est aux nôtres que je pensais)
Comme le lait, ils vont les répandre dans le Rhône, of course!
Et un tiers de l'humanité est sous-alimentée!
Nous sommes parvenus dans les temps d'INHUMANITE, déchéance de l'espèce humaine.
J'y étais ! Sans être dupe: la manif avait aussi un rôle interne en essayant de refaire une santé à Lemétayer (faut le faire un nom pareil pour diriger une organisation agricole). Les paysans de France meurent, à petit feu. Je connais l'angoisse et la désespérance de beaucoup d'entre eux. On parle beaucoup des suicides à France Télécom, jamais de ceux qui se pendent aux poutres de leur ferme ou qui se tirent un coup de fusil au bout du rouleau: dettes, MSA, grande distribution qui rackette, difficulté à trouver de la main d'oeuvre, invendus récurrents, matériel à changer en raison de normes absconnes imposées par l'on ne sait quel fonctionnaire illuminé, etc. Pas de paysage sans paysans. Marre des subventions (qui n'engraissent que les gros faiseurs, genre céréaliers de Beauce) et de l'Europe.
Bon, désolé, mais hier je ne me suis pas assez défoulé...LR
J'ai entendu parler de cette manifestation, mais je n'étais pas là. C'est certain que la ruine des uns ne nourrit pas les autres, car nous trouvons surtout des fruits et légumes d'origine étrangère. A quand les distributions sauvages ?
Tout à fait d'accord avec toi, Lou Ravi mais je pense qu'il existe d'autre manières de manifester que cet épouvantable gâchi propre aux pays riches.
Il manque des structures de vente qui puissent être gérables directement par des groupements de petits producteurs.
Pour laisser à la grande distribution les productions industrielles...
La fin des terroirs? déjà annoncé depuis belle heurette.
Eugen Weber, en avait fait un important ouvrage, paru en 1983, chez Fayard.
Commentaires
comprends mieux l'intérêt de Nathalie pour les pommes pourries.
J'aime bien ton angle - j'ai manqué cela, je me demandais à quoi correspondaient les détonations entendues, pendant que j'engueulais les céréaliers entendus à la radio en leur disant qu'il y avait plus malheureux (et c'est aux nôtres que je pensais)
Comme le lait, ils vont les répandre dans le Rhône, of course!
Et un tiers de l'humanité est sous-alimentée!
Nous sommes parvenus dans les temps d'INHUMANITE, déchéance de l'espèce humaine.
J'y étais ! Sans être dupe: la manif avait aussi un rôle interne en essayant de refaire une santé à Lemétayer (faut le faire un nom pareil pour diriger une organisation agricole). Les paysans de France meurent, à petit feu. Je connais l'angoisse et la désespérance de beaucoup d'entre eux. On parle beaucoup des suicides à France Télécom, jamais de ceux qui se pendent aux poutres de leur ferme ou qui se tirent un coup de fusil au bout du rouleau: dettes, MSA, grande distribution qui rackette, difficulté à trouver de la main d'oeuvre, invendus récurrents, matériel à changer en raison de normes absconnes imposées par l'on ne sait quel fonctionnaire illuminé, etc. Pas de paysage sans paysans. Marre des subventions (qui n'engraissent que les gros faiseurs, genre céréaliers de Beauce) et de l'Europe.
Bon, désolé, mais hier je ne me suis pas assez défoulé...LR
J'ai entendu parler de cette manifestation, mais je n'étais pas là. C'est certain que la ruine des uns ne nourrit pas les autres, car nous trouvons surtout des fruits et légumes d'origine étrangère. A quand les distributions sauvages ?
Tout à fait d'accord avec toi, Lou Ravi mais je pense qu'il existe d'autre manières de manifester que cet épouvantable gâchi propre aux pays riches.
Il manque des structures de vente qui puissent être gérables directement par des groupements de petits producteurs.
Pour laisser à la grande distribution les productions industrielles...
La fin des terroirs? déjà annoncé depuis belle heurette.
Eugen Weber, en avait fait un important ouvrage, paru en 1983, chez Fayard.