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Languisoun / Nostalgie / Nostalgia

Sèns enebi 22
Sens interdit 22
Wrong way 22

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Lien permanent 14 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Point de rapport, semble-t-il, entre la rue et le concours...
    La rue s'appelait auparavant (chinois) "rue Pierre-Cabassole", nom du propriétaire d'une maison de cette rue au XVe siècle.
    Une rue courte, mais bien joli nom.

  • Quel beau mot que ce languir! Le temps étiré ...
    Au temps de la Toison d'or.
    Ici, une rue de la Maille d'or
    mais cela fait référence à une pièce de monnaie du temps jadis.

    Des ciseaux pour doigts de fée, une petite main de couturière.
    Une enseigne disparue?

  • Le lien d'Yvelinoise est hilarant, merci :-)))

    Quant aux panneaux de signalisation, bonjour la confusion. Moi qui habite à coté de la rue Paul Sain qui a changé de sens (unique) début juillet, on y voit tous les jours d'anciens habitués prendre la rue à contresens et se trouver nez à nez avec ceux qui suivent la nouvelle loi. Vu la largeur de la rue, les confrontations sont intéressantes ;-)

  • J'ai trouvé un élément de réponse sur l'origine du nom de la rue chez Webiane :
    http://webiane.canalblog.com/archives/les_rues___abc/index.html

    Elle écrit :

    « Au XVe siècle, elle était la rue de Cabassole, ce nom venant d'une illustre famille dont plusieurs membres eurent des affectations et des titres prestigieux. Plus tard, elle emprunta le nom d’une enseigne d’hôtel qui était exploitée par Antoine Pique Sethe: Hostellerie des Ciseaux d'Or. Ce mot de "Ciseaux d’Or" venait sûrement du fait que le Marché au Fil se tenait dans la rue de la Peyrolerie voisine. Dans la rue des Ciseaux d'Or se trouvait la livrée de Hugues de Saint-Martial, qu’Innocent VI avait nommé Cardinal en 1364.
    Au XIXe siècle, la rue des Ciseaux d’Or traversait la rue de la Peyrollerie, continuait dans la rue de Taulignan et aboutissait à la rue de la Banasterie où l'on voit encore la trace gravée sur le mur au-dessus du panneau indiquant la rue de Taulignan côté Banasterie.

    Comme de nombreuses autres rues autour du Rocher, la rue des Ciseaux d’Or attirait les clients pour ces maisons où se rassemblaient les péripatéticiennes bien avant Marthe Richard.

    Des vestiges de caves ont été découverts et sont enfouis à 3 mètres au-dessous du sol de cette rue. »

  • Dans le "Dictionnaire historique des rues et des places publiques de la Ville d'Avignon" pour la rue des Ciseaux d’Or on peut lire :
    De la rue de la Peyrolerie à la rue de la Banasterie - Cette rue a pris son nom de l’enseigne d’une hôtellerie qui était exploitée, en 1677, par un nommé Antoine Pique Sethe. Il y avait là la livrée d’Hugues de Saint-Martial, créé cardinal en 1364 par Innocent VI, mort en 1403.

    Webiane donne plus de précisions sur cette rue :
    http://webiane.canalblog.com/archives/2005/09/21/821734.html

    Par ailleurs, il est fait mention de cette rue à propos de Jean-Baptiste Brunel, peintre avignonnais (1844 – 1919) qui demeura dans la rue des Ciseaux d'Or entre 1870 et 1884.
    Je donne le lien vers le pdf, il y a trois reproductions, une encre de Chine et deux huiles dont la seconde, qui représente la place de la Principale, se trouve à l'Hôtel de Ville :
    http://www.cardere.fr/doc/EXTRAIT-BRUNEL.PDF?PHPSESSID=fc26748c76b5cee8c1bbc19e983af967

  • Pardon pour les redondances entre les infos trouvées par Michel et les miennes postées à peu près en même temps.

  • On peut dire que ce nom fait rêver. Merci pour cet article et tous les liens fort érudits.

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