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Festival artistique, flou évidemment artistique...
Et toujours amusant de voir les parisiens, comme ici sur la place papale je suppose, siroter avec béatitude à des prix de Côte d'Azur tout en se congratulant à propos du ressenti des derniers avatars voulus par Hortense et Vincent ! Atmosphère, atmosphère...
Et pourtant je pense que la culture est le SEUL vaccin contre la connerie.
Cultivé et con à la fois, ça existe.
Et puis ça dépend de quelle culture on parle...
Sans aller jusqu'à balancer la culture à l'égout, bien des classiques sont à mettre au poteau.
Certains les torturent et les "passent à la moulinette" avec bonheur : http://www.caspevi.com/la-fontaine-fables/
Ce spectacle me tente.
Mais en bord de Seine vis, au bord du Rhône point ne suis.
Pas vraiment la culture, plutôt l'éducation.
Tout cela dit alors que je viens d'apprendre par France Info la mort de Bénedetto. Je remonte sur Avignon, un hommage lui sera rendu vendredi. C'est beaucoup de l'âme de la ville qui disparaît. Je n'étais pas un fan de ses oeuvres théâtrales mais André était un vrai homme de théâtre. Un solitaire ombrageux qui savait faire parler et monter sur les planches les gens du quartier, les cheminots comme avec son frère Georges, les ouvriers, les occitans, les paysans. "Anarcho-communiste" il était l'ami du père Jacques de la Celle qui a tant fait pour la parsoisse des Carmes et qui lui prêtait sa salle de cathéchisme pour y faire du théâtre. Il n'a jamais cherché, contrairement à certain que l'on reconnaîtra facilement, la moindre gloriole. De la MJC où il donnait des rudiments de théâtre, aux tournées avec Jacqueline, Mad, et bien d'autres, il a présidé aux fondements du Off sans jamais renier son engagement politique, ses combats, ses convictions. Théâtre facile, populaire, réducteur parfois. Mais théâtre qui donnait à ceux qui n'osent pas pousser la porte des salles, l'envie d'y aller. Et l'on pouvait ensuite passer avec bonheur de Nostras dona dei bordilhas (ND des ordures) à En attendant Godot. Tout le contraire de la démarche des emplumés qui nous servent le In depuis des années...
Désolé de squatter ainsi le blog. Mais c'est sous le coup de l'émotion. LR.
Merci à toi Lou Ravi pour ce texte.
Permets-moi de l'utiliser pour un hommage.
Je n'ai fait que coucher sur le clavier quelques impressions. J'étais bien trsite hier soir. Mais après tout, quand on y réfléchi: mourir ainsi "de belle mort" comme l'on dit, en plein Festival Off, quelle sacrée veine pour lui ! allez, André, on ira boire un coup à ta santé, et de bon coeur !
Commentaires
Festival artistique, flou évidemment artistique...
Et toujours amusant de voir les parisiens, comme ici sur la place papale je suppose, siroter avec béatitude à des prix de Côte d'Azur tout en se congratulant à propos du ressenti des derniers avatars voulus par Hortense et Vincent ! Atmosphère, atmosphère...
Hôtel du Nord ...
je ne vois pas le Canal
Flou fantomatique, comme un pressentiment...
Pour abonder dans le sens de Lou Ravi :
http://www.panoramio.com/photo/843576
Et pourtant je pense que la culture est le SEUL vaccin contre la connerie.
Cultivé et con à la fois, ça existe.
Et puis ça dépend de quelle culture on parle...
Sans aller jusqu'à balancer la culture à l'égout, bien des classiques sont à mettre au poteau.
Certains les torturent et les "passent à la moulinette" avec bonheur :
http://www.caspevi.com/la-fontaine-fables/
Ce spectacle me tente.
Mais en bord de Seine vis, au bord du Rhône point ne suis.
Pas vraiment la culture, plutôt l'éducation.
Tout cela dit alors que je viens d'apprendre par France Info la mort de Bénedetto. Je remonte sur Avignon, un hommage lui sera rendu vendredi. C'est beaucoup de l'âme de la ville qui disparaît. Je n'étais pas un fan de ses oeuvres théâtrales mais André était un vrai homme de théâtre. Un solitaire ombrageux qui savait faire parler et monter sur les planches les gens du quartier, les cheminots comme avec son frère Georges, les ouvriers, les occitans, les paysans. "Anarcho-communiste" il était l'ami du père Jacques de la Celle qui a tant fait pour la parsoisse des Carmes et qui lui prêtait sa salle de cathéchisme pour y faire du théâtre. Il n'a jamais cherché, contrairement à certain que l'on reconnaîtra facilement, la moindre gloriole. De la MJC où il donnait des rudiments de théâtre, aux tournées avec Jacqueline, Mad, et bien d'autres, il a présidé aux fondements du Off sans jamais renier son engagement politique, ses combats, ses convictions. Théâtre facile, populaire, réducteur parfois. Mais théâtre qui donnait à ceux qui n'osent pas pousser la porte des salles, l'envie d'y aller. Et l'on pouvait ensuite passer avec bonheur de Nostras dona dei bordilhas (ND des ordures) à En attendant Godot. Tout le contraire de la démarche des emplumés qui nous servent le In depuis des années...
Désolé de squatter ainsi le blog. Mais c'est sous le coup de l'émotion. LR.
Merci à toi Lou Ravi pour ce texte.
Permets-moi de l'utiliser pour un hommage.
Je n'ai fait que coucher sur le clavier quelques impressions. J'étais bien trsite hier soir. Mais après tout, quand on y réfléchi: mourir ainsi "de belle mort" comme l'on dit, en plein Festival Off, quelle sacrée veine pour lui ! allez, André, on ira boire un coup à ta santé, et de bon coeur !