Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Camin de ahicioun / Chemins de haine / Paths to hatred

1125707397.jpg

Lien permanent 30 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Sourire car je vois que le désoeuvrement a bon dos. Il "autoriserait" donc à saloper les murs du voisin ou de la collectivité ? Pourquoi pas.
    Tiens, comme je suis un peu contrarié ce matin, je vais aller pisser dans la cage d'escalier des voisins. Et comme je sais que mon ami Titin pisse bleu en ce moment nous allons faire un de ces jolis mesclun ! Cela soulage... Es pas verai ?

  • Sourire car je vois que le désoeuvrement a bon dos. Il conduirait donc à saloper les murs du voisin ou de la collectivité ? Pourquoi pas.

    Tiens, comme je suis un peu contrarié ce matin, je vais aller pisser dans la cage d'escalier des voisins. Et comme je sais que mon ami Titin pisse bleu en ce moment tandis que Cèbe lui dégueule jaune pour s'être un peu trop anisé, nous allons faire un de ces jolis mesclun ! Cela soulage... Es pas verai ?

  • Je vais jouer à contrarier Lou Ravi en faisant ma bobo artiste : quelles jolies couleurs ! Elles égayent divinement cette triste ruelle ! Et quelle explosion de créativité !


    Bon j'arrête.

    Même pas drôle.

    Mais quand même je ne pense pas du tout qu'il s'agisse de haine. De connerie oui, mais pas de haine.

  • Je n'ai jamais dit qu'il y avait de la haine dans ces démarches pseudo-artistiques.

    Je dis : la haine suis son chemin dans le cœur de ceux qui sont blessés.

  • Ce n'est guère dans mes habitudes, mais je vais me faire l'avocat du diable.
    Si l'on regarde de près cette porte taguée on y découvre une citation de Pagnol
    "picon citron curaçao" ça vous dit sûrement quelque chose.
    Déjà il y un rapport avec le commentaire de Lou Ravi. ;-)
    Plus sérieusement, cette citation prouve que tout n'est pas perdu pour au moins un des tagueurs.
    Cette porte me fait l'effet d'un tableau noir (le 28 avril Nathalie parlait de "l'effet tableau noir fraichement effacé" à propos de la porte de l'école Frédéric Mistral). Un tableau noir où les potaches se livrent à une compétition de marquage en inscrivant ce qu'il considèrent comme leur blason. Et le plus souvent la compét' tourne à la gué-guerre par manque de territoire à marquer.
    Celui qui cite César n'a sans doute pas sa place au fond, près du radiateur, mais il n'est pas exclu qu'à l'occasion il "dégueule jaune pour s'être un peu trop anisé"...
    Une autre comparaison me vient à l'esprit : des gamins qui jouent à celui qui pissera le plus loin (nouveau clin d'oeil à Lou Ravi). Les chiens et les chats marquent leur territoire par des jets malodorants. Ces grafitis offensent l'oeil de qui n'apprécie pas "l'art des rues", mais ils ont l'avantage d'être inodores dès que leur peinture est sèche.

    Un lien en rapport avec "picon citron curaçao" :
    http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2008/04/29/les-profits-un-cocktail-elyseen-en-quatre-tiers/

  • Inodores, comme l'argent...sourire...l'enlèvement des tags coûte 250 000 à 300 000 €/an à la ville...Je propose à tous les artistes des rues (mais ceux-là n'en sont sûrement pas) de se défouler ou s'exprimer sur les murs des salons, cours, cuisines de ceux qui ne trouvent rien à redire. Plus sérieusement se pose donc le problème de l'appropriation de l'espace public, du paysage, par quelques uns, qui marquent leur territoire ou qui "s'expriment" au détriment des autres. Dans ces tags et dégradations on est bien loin des blagues de potaches ou du "pipi le plus loin" de la Guerre des Boutons.

    La "haine de la société" avancée comme argument pour la dégradation voire le saccage du collectif et du privé. Elle interpelle généralement: on attend toujours que nos "lumpens" en herbe aillent s'en prendre aux beaux quartiers et aux bagnoles des riches. Régulièrement dans des barres d'immeubles où je me rends les boîtes aux lettres, des touches d'ascenseurs sont recouvertes de peinture et les entrées des caves pent l'urine. Si vous connaissiez la détresse des personnes, âgées notamment, qui y habitent, là à deux pas de la mer et des bateaux astiqués de blanc...

  • Yvelinoise ton lien est bien intéressant.
    Mais le savoir parti d'un tag sur une porte avignonnaise pour passer par l'apéritif de César sur le port de Marseille et aboutir à ce colossal schéma vicieux de notre système économique, c'est plus qu'une ellipse ! Quel voyage...

  • Je ne pense pas, Lou Ravi, qu'il y ait de haine de la société à la base de ce phénomène.
    Mais en tout cas, comme je le disais plus haut, le résultat génère de la haine.

  • "Régulièrement dans des barres d'immeubles où je me rends les boîtes aux lettres, des touches d'ascenseurs sont recouvertes de peinture et les entrées des caves pent l'urine. Si vous connaissiez la détresse des personnes, âgées notamment, qui y habitent, là à deux pas de la mer et des bateaux astiqués de blanc..."

    Oui, la réalité de la destruction des espaces publics c'est ça.
    Je prétends que ceux qui font des pochoirs artistiques à la Miss Tic ne sont pas ceux qui feraient cela. Penses-tu que j'ai tort, Lou Ravi ?

  • Pour avoir travaillé une dizaine d'années dans différents lycées et collèges de la région parisienne, je peux me targuer de connaître un peu la mentalité des jeunes d'aujourd'hui.
    Je ne pense pas que les tagueurs soient forcément ceux qui dégradent les immeubles ou brûlent les bagnoles de leurs voisins. Ces derniers ont du mépris et du ressentiment contre les "gaulois" et en font leurs boucs émissaires, au lieu d'avoir les c***lles de s'en prendre aux vrais responsables, ceux qui ont fait (et font encore) venir des travailleurs pour les presser comme des citrons et ne leur reconnaître aucun droit.

  • Je pense comme Nathalie. Le problème est que le jeune habitant moyen ne voit pas trop pourquoi Miss Tic aurait le droit et pas eux. Un immeuble dans une rue taguée c'est 20 % de valeur vénale en moins. Il se dit, mais qui peut le vérifier, qu'à Lyon certains quartiers de l'hypercentre auraient été volontairement dégradés, par des tags et des bas de portes brûlés par des poubelles enflammées. Derrière: la main de promoteurs habiles à récupérer pour une bouchée de pain des pâtés de logements et commerces entiers...
    Regardez la Canebière et ce qu'elle est devenu. Il se dit là aussi qu'il y aurait une volonté de la laisser mourir (elle est moribonde) pour mieux spéculer ensuite.

    Je rejoins notre bobo des Yves en ce qui concerne les jeunes tagueurs: ce ne sont pas forcément des voyous (mot archaïque je sais), mais souvent des fils de bourges en mal de connerie...

    Le problème des incivilités et du quotidien des gens ordinaires pourri par la faute de quelques petits je n'ai pas écrit "jeunes" cons est aussi politique: les ras-le bol silencieux des habitants s'exprime dans les urnes. Et là, hélas, plus rien n'est logique ni simple dans les réactions...

  • J'ai précisé qu'il n'est pas dans mes habitudes de me faire l'avocat du diable, pas plus que celui des jeunes cons qui taguent les portes ou les murs, faute de place réservée à cette usage : "Et le plus souvent la compét' tourne à la gué-guerre par manque de territoire à marquer." Cela saute aux yeux quand on regarde les croix qui sont censées annuler la marque d'un prédécesseur (ou d'une bande rivale).
    Pour une grande partie de la jeunesse actuelle, le manque d'espace pour s'exprimer est criant. Il n'y a qu'à voir comment, en région parisienne, mais je pense que c'est pareil dans le Sud, la moindre palissade de chantier, ou toute autre surface telle que pile de pont, mur le long des voies du métro (même en sous sol et plongé dans l'obscurité en dehors du passage des rames) etc, sont recouvertes de graffitis, mais aussi quelque fois de tableaux dignes d'intérêt. La fermeture des Maisons de la Jeunesse et de la Culture est une erreur monumentale, mais qui arrange bien certaines personnes, c'est clair. :-((

    Lou Ravi > Je suis fille d'ouvrier (et fière de l'être) et je n'ai pas épousé un bourgeois.
    Mais je suis partante pour la Bohême si l'on m'offre le voyage. ;-)
    Yvelinoise, alias Nativo d'Avignoun, alias de Rose en Seine

  • Merci beaucoup de vos interventions intelligentes et basées sur l'expérience.
    Comme toujours j'ai le sentiment qu'on ne peut pas sortir de là sans une réflexion de fond sur la société qui produit ces aberrations.
    Respect, éducation, ouverture sur le monde, chances d'avenir.

  • Merci Nathalie, cette correction me semble juste. Sitôt dit, sitôt fait.

    Hate est aussi utilisé comme substantif, non ?

  • J'ai du mal à vous lire...c'est le mur des lamentations votre truc...On dirait le club du 3ème age plus les pensinnaires du stax reunis...

    faire un blog pour ça...pas la peine...

    Entre les disparues de la balance les questionnements sur le mur de la prison et tout le reste...

    Allez vivre en Suisse...le provençal vous sert d'alibi culturel et de moyen pour etablir votre age...canonique.

    Ca sert à rien.

  • Ah ! Cher "ap", il y a des notions qui doivent vous échapper, peut-être à cause de votre jeune âge ?

    Mais, RIEN ne sert ! Si ce n'est qu'à vivre...

  • Va pour tronche d'api le pensionnaire du stax...

    J'aime pas le celeri certes je lui prefere le radis noir question de gout.

    La porte rue de l'oriflamme j'ai vu taguée depuis perpete.

    Quant au tag de la rue sorguette je le trouve beau.
    Suis desolé pour vous j'ai 51 ans et j'ai vecu de 1978 à 2004 intramuros entre rue carreterie et et place louis pasteur.

    Alors vos jeremiades et vos bla bla me font rire vous etes bons pour l'hospice.
    On lutte pas avec vos discours contre le tag si celui est considéré comme nuisible.
    Il ya des endroits qu'ils ne sont pas taggés...
    Pensez y...

    Après il ya une politique qui fait que la ville ressemble à qque chose...

    On restaure facades et vierges on a un plan de circulation on ordonne chiois et kebabistes à avoir des devantures dignes de ce nom...on fait vivre le centre ville...

    C'est gentil d'entasser des photos,la ville s'y prete.
    Votre texte et ce qe vous voulez vehiculer par contre ...est à revoir.Ou à eviter.
    Trop consensuel vous n'apportez même pas des reponses à vos contatations.

    Vous partez pour être le blogeur institutionnel?

    Cordialement,

    C

    PS dites à votre collegue -fardoise?- de m'ecrire celle qui anime aussi un blog et qui parle de l'hotel blanchetti je crois que j'ai une serie de photos de l'interieur à lui faire passer faites en 2004-2005 je crois.

  • C =>

    Cher... (Madame ou Monsieur ?),

    Votre commentaire est des plus intéressants.

    J'aimerais beaucoup que nous nous rencontrions.

  • A la prochaine visite... je ne reside plus à ma grande peine... je passe de temps à temps...

    J'ai 11 tickets d'utop'!!!!! j'ai achèté un carnet pensant qu'il m'en restait plus... puis l'alzeikhmer...vous savez ce que c'est...

    Promis je vous fais signe.

    A+

    C

    Ps ne me ramenez par contre le simplet qui croit que le lys...

  • "ne me ramenez par contre le simplet qui croit que le lys..."

    Ça, par contre, je ne comprends pas (allusion aux légitimistes ?)

  • Lou ravi etant le santon qui leve les bras au ciel face à la scene de la nativité....

    Et partant du principe qu'il a gobé tout sur la conception immaculée... l'ange...le lys et tout le tralala....

    Mais vous pouvez l'amener...ça fera de l'animation... je le sens!!!

    Suis parti pour la barre à plus tard vous m'expliquez vos legitimistes???

    A+

    C

  • Il y a des artistes parmi les graffeurs.

    Quatre stars venues du Brésil, les frères Os Gêmeos, Nina Pandolfo et Nunca ont bombé le Kelburn Castle, un château écossais du 13ème siècle en mal d'animation :
    http://www.kelburnestate.com/families/index.asp

    Les photos et la vidéo (tout en bas) :
    http://morecoolpictures.blogspot.com/2009/03/graffiti-castle.html

    N'oubliez pas de regarder la vidéo, ça vaut le coup !

Écrire un commentaire

Optionnel