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Cent ans après l'Aumône générale

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L'Aumône Générale, créée en 1541 par les consuls et la ville d'Avignon à l'époque d'une cruelle disette, est alors située rue Saluces. Elle a pour vocation de donner un secours aux "malhabillés et soufracheux". Elle s'installe rue des Lices en 1610 « ...pour renfermer les pauvres, empêcher infinité de jeunes filles de se perdre, obliger au travail les pauvres, empêcher les espions sous l'apparence de pauvres d'entrer dans la ville... » Ce bâtiment central date de la seconde moitié du XVIIe. En 1754, le pape Benoit XIV lui assigna annuellement 10 000 francs, mais des sommes considérables furent également données par la ville et par des particuliers. C'était (presque) l'équivalent du C.C.A.S. d'aujourd'hui... Une chapelle séparait la cour des hommes de celle des femmes. Sur la rue, un bâtiment bas, la "galère", accueillait les femmes de mauvaise vie.
C'est en 1847 que les bâtiments furent transformés en "Caserne des passagers" pour recevoir les militaires en transit. L’édifice a été vendu par la ville en 1998 pour permettre une réhabilitation immobilière.
On se prend à rêver à ce que ce lieu aurait pu devenir dans un cadre culturel...

Lien permanent 4 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Où l'on voit que les temps changent. Les gens qui vivent là ne sont ni malhabillés ni soufracheux !!! Hilarante description. Mais où vas-tu chercher tout ça ???

    Mais tu ne parles pas de l'époque, que j'ai connue, où le lieu a été utilisé par les Beaux Arts ???

  • Réponses à Nathalie :
    - Je vais chercher tout ça dans différentes publications de ma bibliothèque, sur le web et parfois aussi dans mes souvenirs !
    - Oui, nous avons (presque) tous connu l'époque des Beaux-Arts ! Qui n'occupaient que la partie droite de l'édifice et quelques salles sur le corps central, le reste étant des logements. Mais ceci sort bien du cadre des "100 ans après"... Il y a matière à remplir des livres et cela n'est pas mon but. Je veux faire court !
    - Je suis absolument sûr que ce sont les mêmes platanes. Je me suis mis dans l'axe exact et la forme des branches principales est reconnaissable. Cent ans, ce n'est rien pour un arbre !
    Signé : vieille branche

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