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St-Pierre - Page 3

  • De 1900 à 2020 : carriero Banastarié

    De 1900 à 2020 : rue Banasterie
    From 1900 to 2020 : Banasterie street

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    Photo Pierre-Henri Requin. AMA 67Fi1209.
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  • Jerusalem - Carnot - Sant-Pèire sus 122 an

    Jérusalem - Carnot - Saint-Pierre sur 122 ans
    Jerusalem - Carnot - St. Peter over 122 years

    1898 photo E. André AMA 33Fi189.
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    1909
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    Années 1940
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    Années 1970 photo É. Marfoure AMA 108Fi536.
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    2008
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    2020
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  • Li porto...

    Les portes...
    The doors...

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    Les portes de Saint-Pierre si justement admirées, — en Provence, il n'y a que les portes de la cathédrale d’Aix qui puissent leur être comparées, — ont été données par un riche marchand, Michel Lopis, dont la famille d'origine espagnole était arrivée à Avignon vers le milieu du xv° siècle. Le prix-fait en fut passé, en 1551, à Antoine Volard, "menuisier de bois", originaire du Dauphiné, qui s’engagea à les exécuter pour 60 écus d'or sol au coin du roi.
    Ces portes, en noyer massif, hautes de près de quatre mètres frappent par le puissant relief et la richesse de leur décoration. L’imposte est chargée de reliefs d'où se détachent une corbeille et des chutes de fruits et que surmonte un mascaron entre deux figures d’enfants tenant des cornes d’abondance renversées. Chaque vantail, encadré de deux cariatides à gaines, présente deux portiques à plein cintre où des figures se détachent sur un fond d’architecture en perspective, d’un côté : saint Jérôme, saint Michel ; de l’autre, la Vierge et l’Ange de l'Annonciation.
    De Champeaux, dans son livre sur Le Meuble, reconnaissait dans les entrelacs qui séparent les panneaux une influence lyonnaise et faisait remarquer que les cariatides rappelaient les thermes antiques d’Hugues Sambin. Il n'est pas impossible qu’Antoine Volard ait travaillé à Lyon ou à Dijon. N’est-il pas vraisemblable également que le dessinateur de ces belles portes ait pu s’inspirer des modèles gravés qui circulaient en dehors des ateliers créateurs et portaient au loin leur influence ?

    Joseph Girard "Évocation du vieil Avignon" Les Éditions de Minuit 1958 p.269.

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