En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
belle photo, mais je m'avoue incapable de voir s'il y a eu des modifications dans le plan sauf du côté de la Balance
La grande poste du cours du Président Kennedy n'existe pas encore, par exemple.
Mais l'ancien hôtel Dominion, lui, a été reconstruit.
Oui, pas encore la Poste, et le Dominion reconstruit... mais ne sont toujours pas réparés l'angle sud-ouest du Noviciat Saint-Louis (à l'époque hospice) et l'angle sud-est de la caserne Hautpoul . Je crois qu'on a vu passer il y a quelque temps un cliché aérien bien plus proche de ces deux endroits, qui doit donc être à peu près contemporain.
A noter aussi qu'au niveau de la gare, ça fume encore beaucoup, la traction à vapeur est encore bien présente !
Bonjour,
Egalement, la partie est de l’hôtel des finances devant la poterne Monclar pas encore reconstruit, pas plus, mais on ne le voit pas sur la photo, le bas de la rue St MIchel ( le long des remparts jusqu'à Luminex Provence, et le long des remparts jusqu'à l’archevêché,, ilot qui a été reconstruit à partir de 1954). Ce quartier avait été détruit lors des bombardements de l'été 1944 qui visaient la gare et la voie de chemin de fer, la porte St Michel avait été endommagée.
Lire à ce sujet "Avignon 39/44 : histoire d'Avignon et des Avignonnais pendant la dernière guerre (septembre 1939-septembre 1944)" de Robert Bailly qui regorge de détails et de photos d'époque.
bb
Oui pour l'hôtel des Finances que j'ai appelé caserne Hautpoul plus haut. A noter qu'à cette époque, la cour donnant sur Jean Jaurès était fortement arborée !
Parmi les constructions ou re-constructions non encore réalisées, on peut aussi ajouter la ligne d'immeubles sur la rue de Lattre de Tassigny, qui longe l'actuelle Cité Administrative au Nord. C'est Fernand Pouillon qui en dirigea les travaux, en même temps qu'était construite l'actuelle aile moderne en "patte d'oie" de la Cité, laquelle remplaçait la bibliothèque des Célestins (et son belvédère) endommagés en 1944..
Cette vue oblique est des plus intéressante, montrant bien l'emprise en volume de certains immeubles - ce que l'on ne voit guère sur les photos IGN prises à la verticale, donc très plates, et pour lesquelles seules les ombres projetées sont d'un petit secours pour évaluer les hauteurs.
Le Palais émerge de son environnement, bien entendu, mais on aperçoit aussi en haut à D la masse imposante des Carmes, ainsi que de bien d'autres églises (derrière St Pierre, la chapelle Ste Catherine est surprenante). Je m'interroge aussi sur ce que peut être le grand bâtiment aux fenêtres très alignées verticalement, en bas à G juste à l'intérieur du coude de l'avenue du Blanchissage... démolition relativement récente mais qui ne m'a laissé aucun souvenir !
Retrouvé le cliché aérien dont je parlais plus haut. Visiblement les deux photos sont contemporaines, peut-être le milieu et la fin d'une même journée d'été...
Oui, Bernard, Bailly incontournable pour l'époque.
Alain, on a effectivement un peu de mal à reconnaître la chapelle Sainte-Catherine... !
Quant au " grand bâtiment aux fenêtres très alignées verticalement" du chemin du Blanchissage, je me pose la même question pour celui encore plus grand d'en face, de l'autre côté de la rue.
Pour Ste Catherine, en haut à droite (évidemment, plus on s'éloigne vers le Nord, plus c'est petit...) :
Avec, de G à droite, St Pierre, Ste Catherine et le lycée Aubanel avec sa chapelle encore intacte (ça ne va pas durer...)
Pour le reste, quand tu parles de l''"encore plus grand",, je suppose que tu fais référence au bâtiment de type industriel qui aligne son faîtage du nord au sud ? Il fait partie de cette longue série de constructions utililitaires qui s'élevaient sur le tour des remparts, souvent près de la gare. Petit à petit, ces ateliers et hangars disparaissent au profit d'immeubles d'habitation, aggravant les problèmes d'urbanisme d'Avignon - les zones d'activité d'un côté, les zones d'habitation de l'autre, et entre les deux... madame Helle.
Nos ancêtres étaient un peu plus malins, et l'Avignon besogneuse était intimement liée à l'Avignon résidentielle...
Au cas particulier de cette grande bâtisse, je ne sais pas ce qu'elle pouvait être à l'origine. Dans les années 1970, un concessionnaire automobile (Citroën) y était établi. Tout comme l'emplacement du Grand Hôtel, contre la gare, était occupé par des détaillants d'accessoires auto, de plomberie et d'électricité. Toutes activités déménagées à quelques heures d'embouteillage... pardon, à quelque distance, de là, en zones industrielles, artisanales et commerciales.... La modernitude a encore sévi...
Inévitable, Alain, le changement. L'évolution est un cheval tranquille bien difficile à maîtriser.
Certes ! Et ses ruades sont souvent fatales....
Mais on cherche depuis des lustres à nous faire croire que changement = évolution = amélioration, alors que cette loi pseudo-scientifique souffre d'innombrables exceptions !
Amélioration et détérioration, c'est la respiration du cheval...
Avec les méfaits de la surconsommation liée à la surpopulation, le cheval n'inspire plus beaucoup et il risque fort d'expirer...
Il faudrait prendre exemple sur la lune qui, au sommet de sa croissance, entame sagement sa décroissance.
Je n'arrive pas à situer l'ancienne usine à gaz,bd Raspail. DT...
Bonjour, elle y est pourtant... juste au dessus de l'immeuble à fortes verticales dont je parle plus haut. Au milieu de l'ilot de l'usine s'élève un panache de fumée.
Il est vrai que vu d'en haut, les gazomètres sont beaucoup moins imposants que sur les photos habituelles du quartier !
Et ce qui me questionne, c'est le séminaire Saint-Charles, dont je croyais qu'il avait aussi été victime des bombardements de 1944.
Dans le même quartier, le grand immeuble années 30 qui dépasse des autres, rue d'Annanelle, n'est pas encore épaulé par son petit frère au coin de la rue saint-André.
Qui ferait la synthèse des périodes de destruction ou de construction des différents édifices dont vous venez de parler, pour arriver à dater la photo ? (poste, Dominion, Saint-Louis et caserne Hautpoul, rue de Lattre de Tassigny, chapelle d'Aubanel)
Pour finir, un coup d'oeil sur les belvédères de l'Oratoire et des Ortolans dont à propos du sujet desquels Alain et Tilia ont échangé dimanche... ;-)
Frédéric, le séminaire St Charles était trop urbain et trop septentrional pour faire partie des dégâts collatéraux du bombardement du 27 mai. Le gros des bombes a "à peine" dépassé le rempart, d'où les dégâts à la bibliothèque des Célestins, la Caserne Hautpoul et St Louis.
Je ne me souviens pas si nous avons évoqué ici l'ordre de mission des escadrilles américaines, que Robert Bailly avait été dénicher dans les archives de l'USAF. Le document était assez effrayant ! Depuis j'ai eu connaissance d'une autre donnée, les états-majors trouvaient "satisfaisant" qu'environ 30 % des bombes soient tombées dans un rayon de 300 m de l'objectif... Visiblement, personne ne s'inquiète des 70 % restant !
Bon, revenons à St Charles, c'est seulement en 1955 que le vénérable bâtiment dont les 200 ans ne trouvèrent aucun défenseur, a été rasé pour laisser place à une caserne de gendarmerie qui a été abandonnée moins de 40 ans plus tard.... la modernitude, toujours....
Commentaires
belle photo, mais je m'avoue incapable de voir s'il y a eu des modifications dans le plan sauf du côté de la Balance
La grande poste du cours du Président Kennedy n'existe pas encore, par exemple.
Mais l'ancien hôtel Dominion, lui, a été reconstruit.
Oui, pas encore la Poste, et le Dominion reconstruit... mais ne sont toujours pas réparés l'angle sud-ouest du Noviciat Saint-Louis (à l'époque hospice) et l'angle sud-est de la caserne Hautpoul . Je crois qu'on a vu passer il y a quelque temps un cliché aérien bien plus proche de ces deux endroits, qui doit donc être à peu près contemporain.
A noter aussi qu'au niveau de la gare, ça fume encore beaucoup, la traction à vapeur est encore bien présente !
Bonjour,
Egalement, la partie est de l’hôtel des finances devant la poterne Monclar pas encore reconstruit, pas plus, mais on ne le voit pas sur la photo, le bas de la rue St MIchel ( le long des remparts jusqu'à Luminex Provence, et le long des remparts jusqu'à l’archevêché,, ilot qui a été reconstruit à partir de 1954). Ce quartier avait été détruit lors des bombardements de l'été 1944 qui visaient la gare et la voie de chemin de fer, la porte St Michel avait été endommagée.
Lire à ce sujet "Avignon 39/44 : histoire d'Avignon et des Avignonnais pendant la dernière guerre (septembre 1939-septembre 1944)" de Robert Bailly qui regorge de détails et de photos d'époque.
bb
Oui pour l'hôtel des Finances que j'ai appelé caserne Hautpoul plus haut. A noter qu'à cette époque, la cour donnant sur Jean Jaurès était fortement arborée !
Parmi les constructions ou re-constructions non encore réalisées, on peut aussi ajouter la ligne d'immeubles sur la rue de Lattre de Tassigny, qui longe l'actuelle Cité Administrative au Nord. C'est Fernand Pouillon qui en dirigea les travaux, en même temps qu'était construite l'actuelle aile moderne en "patte d'oie" de la Cité, laquelle remplaçait la bibliothèque des Célestins (et son belvédère) endommagés en 1944..
Cette vue oblique est des plus intéressante, montrant bien l'emprise en volume de certains immeubles - ce que l'on ne voit guère sur les photos IGN prises à la verticale, donc très plates, et pour lesquelles seules les ombres projetées sont d'un petit secours pour évaluer les hauteurs.
Le Palais émerge de son environnement, bien entendu, mais on aperçoit aussi en haut à D la masse imposante des Carmes, ainsi que de bien d'autres églises (derrière St Pierre, la chapelle Ste Catherine est surprenante). Je m'interroge aussi sur ce que peut être le grand bâtiment aux fenêtres très alignées verticalement, en bas à G juste à l'intérieur du coude de l'avenue du Blanchissage... démolition relativement récente mais qui ne m'a laissé aucun souvenir !
Retrouvé le cliché aérien dont je parlais plus haut. Visiblement les deux photos sont contemporaines, peut-être le milieu et la fin d'une même journée d'été...
http://avignon.hautetfort.com/archive/2017/02/09/lis-aubre-de-jan-jaures-e-republico.html#article-comments
Oui, Bernard, Bailly incontournable pour l'époque.
Alain, on a effectivement un peu de mal à reconnaître la chapelle Sainte-Catherine... !
Quant au " grand bâtiment aux fenêtres très alignées verticalement" du chemin du Blanchissage, je me pose la même question pour celui encore plus grand d'en face, de l'autre côté de la rue.
Pour Ste Catherine, en haut à droite (évidemment, plus on s'éloigne vers le Nord, plus c'est petit...) :
https://imagizer.imageshack.com/img923/6948/uoi0gq.jpg
Avec, de G à droite, St Pierre, Ste Catherine et le lycée Aubanel avec sa chapelle encore intacte (ça ne va pas durer...)
Pour le reste, quand tu parles de l''"encore plus grand",, je suppose que tu fais référence au bâtiment de type industriel qui aligne son faîtage du nord au sud ? Il fait partie de cette longue série de constructions utililitaires qui s'élevaient sur le tour des remparts, souvent près de la gare. Petit à petit, ces ateliers et hangars disparaissent au profit d'immeubles d'habitation, aggravant les problèmes d'urbanisme d'Avignon - les zones d'activité d'un côté, les zones d'habitation de l'autre, et entre les deux... madame Helle.
Nos ancêtres étaient un peu plus malins, et l'Avignon besogneuse était intimement liée à l'Avignon résidentielle...
Au cas particulier de cette grande bâtisse, je ne sais pas ce qu'elle pouvait être à l'origine. Dans les années 1970, un concessionnaire automobile (Citroën) y était établi. Tout comme l'emplacement du Grand Hôtel, contre la gare, était occupé par des détaillants d'accessoires auto, de plomberie et d'électricité. Toutes activités déménagées à quelques heures d'embouteillage... pardon, à quelque distance, de là, en zones industrielles, artisanales et commerciales.... La modernitude a encore sévi...
Inévitable, Alain, le changement. L'évolution est un cheval tranquille bien difficile à maîtriser.
Certes ! Et ses ruades sont souvent fatales....
Mais on cherche depuis des lustres à nous faire croire que changement = évolution = amélioration, alors que cette loi pseudo-scientifique souffre d'innombrables exceptions !
Amélioration et détérioration, c'est la respiration du cheval...
Avec les méfaits de la surconsommation liée à la surpopulation, le cheval n'inspire plus beaucoup et il risque fort d'expirer...
Il faudrait prendre exemple sur la lune qui, au sommet de sa croissance, entame sagement sa décroissance.
Je n'arrive pas à situer l'ancienne usine à gaz,bd Raspail. DT...
Bonjour, elle y est pourtant... juste au dessus de l'immeuble à fortes verticales dont je parle plus haut. Au milieu de l'ilot de l'usine s'élève un panache de fumée.
Il est vrai que vu d'en haut, les gazomètres sont beaucoup moins imposants que sur les photos habituelles du quartier !
Et ce qui me questionne, c'est le séminaire Saint-Charles, dont je croyais qu'il avait aussi été victime des bombardements de 1944.
Dans le même quartier, le grand immeuble années 30 qui dépasse des autres, rue d'Annanelle, n'est pas encore épaulé par son petit frère au coin de la rue saint-André.
Qui ferait la synthèse des périodes de destruction ou de construction des différents édifices dont vous venez de parler, pour arriver à dater la photo ? (poste, Dominion, Saint-Louis et caserne Hautpoul, rue de Lattre de Tassigny, chapelle d'Aubanel)
Pour finir, un coup d'oeil sur les belvédères de l'Oratoire et des Ortolans dont à propos du sujet desquels Alain et Tilia ont échangé dimanche... ;-)
Frédéric, le séminaire St Charles était trop urbain et trop septentrional pour faire partie des dégâts collatéraux du bombardement du 27 mai. Le gros des bombes a "à peine" dépassé le rempart, d'où les dégâts à la bibliothèque des Célestins, la Caserne Hautpoul et St Louis.
Je ne me souviens pas si nous avons évoqué ici l'ordre de mission des escadrilles américaines, que Robert Bailly avait été dénicher dans les archives de l'USAF. Le document était assez effrayant ! Depuis j'ai eu connaissance d'une autre donnée, les états-majors trouvaient "satisfaisant" qu'environ 30 % des bombes soient tombées dans un rayon de 300 m de l'objectif... Visiblement, personne ne s'inquiète des 70 % restant !
Bon, revenons à St Charles, c'est seulement en 1955 que le vénérable bâtiment dont les 200 ans ne trouvèrent aucun défenseur, a été rasé pour laisser place à une caserne de gendarmerie qui a été abandonnée moins de 40 ans plus tard.... la modernitude, toujours....