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L’îlot d’habitations était désigné dès 1370 comme le Bourg des Laboureurs, du nom d’une famille de notables les « LABORATORIS» .La plaque de rue porte la mention: « Rue du LABOUREUR Carriero Bourg di Laboratoris », autrefois Rue du Collège
.
Voilà ce qu'écrit Paul Achard en 1857 :
RUE LABOUREUR
DE LA PLACE SAINT-DIDIER À LA RUE DES TROIS-FAUCONS
La partie de cette rue comprise entre la place Saint-Didier et la rue du Collège, était dite rue de la Brancas. On a dit ailleurs comment le palais de Brancas avait été acquis pour y établir le Collège. L’autre partie de la même rue comprise entre la rue du Collège et celle des Trois-Faucons, était appelée rue du Collège Saint-Michel, de l’établissement qui y fut fondé sous ce nom, en 1483. L’ensemble des maisons entre la rue des Trois-Faucons et la rue Laboureur était, en 1370, le bourg des Laboureurs, Burgum Laboratum, non qu’il fût habité par des laboureurs, mais parce qu’il était possédé par une famille importante du nom de Laboratoris.
Avant 1843, la rue Laboureur, qui allait de la place Saint-Didier à la rue du Collège, était dite aussi de la Congrégation des Messieurs, parce qu’il y avait la chapelle de la Congrégation de ce nom que les Jésuites avaient annexée à leur collège
Et Paul Pansier en 1930 :
Rue du Laboureur. — Cette rue s'est simultanément appelée : rue du Cellier de St-Ruf, carriera de Laboraria, rue du puits des laboureurs ; et ensuite rue de Brancas, traverse de Dijon.
En 1795 elle apparaît sous le nom de rue du Laboureur. Elle allait alors de la place St-Didier à la rue du Collège. Sa partie méridionale, de la rue du Collège à la rue des Trois Faucons, s'appelait alors rue d'Anjou.
On pourra consulter aussi, qui apportent des éléments supplémentaires :
— Hervé Aliquot "Avignon pas à pas" (1985 réimprimé en 1993)
— Viviane Michel "Avignon les yeux en l'air" (2010)
"dite aussi de la Congrégation des Messieurs, parce qu’il y avait la chapelle de la Congrégation de ce nom que les Jésuites avaient annexée à leur collège"
Raccourci un peu hardi, les Jésuites n'avaient rien annexé du tout puisque la construction de cette chapelle était postérieure à leur établissement dans l'ancienne livrée de Ceccano. Mieux, les pères avaient aidé cette construction en donnant aux recteurs de la Congrégation des Hommes des matériaux pour la bâtir (1605 - 1608).
En fait, la Congrégation des Hommes était une fondation typiquement Jésuite, dans la plupart des villes où ils s'étaient implantés, on en trouve une établie dans l'enceinte de leur collège !
Mais alors, si cette congrégation était dite "des hommes" c'est qu'il y avait une congrégation "des femmes" !
Oui car Ouiqui pédiatre dit :
Congrégation des femmes (rue Banasterie), chapelle édifiée en 1735. La confrérie a été reconstituée au XIXe siècle dans l'église Saint-Agricol.
C'est beau la parité.
Alain, il a dû oublié la virgule : "...dite aussi de la Congrégation des Messieurs, parce qu’il y avait la chapelle de la Congrégation de ce nom que les Jésuites avaient, annexée à leur collège"
C'est beau, Michel, de se faire l'avocat du diable...
Une profession de foi, Frédéric.
En des temps de culpabilité des victimes et d'innocence des coupables.
Oui, la Congrégation des Pauvres femmes.
Le tableau de leur chapelle d'origine se voit toujours à St Agricol, il est l'oeuvre d'un certain Antoine Vernet qui n'est autre que le père du grand Joseph...
Et en ce qui concerne l'hypothèse quelque peu capilotractée de la virgule balladeuse... on dira simplement qu'en fait "d'annexée", elle se trouvait au beau milieu de l'actuelle cour de la bibliothèque municipale. Je dois avoir quelque part un plan de Martellange (l'état des lieux pour poser son projet de 1619), la chapelle y est désignée simplement "Congrégation".
Commentaires
jamais remarqué ces deux panneaux de rue
"Carriero Bourg di Laboratoris"
"Bourg" et "Laboratoris" m'ayant intriguée, j'ai trouvé la réponse (reproduite ci-dessous) dans la page 6 de ce document :
http://polices.mobiles.free.fr/crs/CRS-vaucluse-A-Crosnier.pdf
L’îlot d’habitations était désigné dès 1370 comme le Bourg des Laboureurs, du nom d’une famille de notables les « LABORATORIS» .La plaque de rue porte la mention: « Rue du LABOUREUR Carriero Bourg di Laboratoris », autrefois Rue du Collège
.
Voilà ce qu'écrit Paul Achard en 1857 :
RUE LABOUREUR
DE LA PLACE SAINT-DIDIER À LA RUE DES TROIS-FAUCONS
La partie de cette rue comprise entre la place Saint-Didier et la rue du Collège, était dite rue de la Brancas. On a dit ailleurs comment le palais de Brancas avait été acquis pour y établir le Collège. L’autre partie de la même rue comprise entre la rue du Collège et celle des Trois-Faucons, était appelée rue du Collège Saint-Michel, de l’établissement qui y fut fondé sous ce nom, en 1483. L’ensemble des maisons entre la rue des Trois-Faucons et la rue Laboureur était, en 1370, le bourg des Laboureurs, Burgum Laboratum, non qu’il fût habité par des laboureurs, mais parce qu’il était possédé par une famille importante du nom de Laboratoris.
Avant 1843, la rue Laboureur, qui allait de la place Saint-Didier à la rue du Collège, était dite aussi de la Congrégation des Messieurs, parce qu’il y avait la chapelle de la Congrégation de ce nom que les Jésuites avaient annexée à leur collège
Et Paul Pansier en 1930 :
Rue du Laboureur. — Cette rue s'est simultanément appelée : rue du Cellier de St-Ruf, carriera de Laboraria, rue du puits des laboureurs ; et ensuite rue de Brancas, traverse de Dijon.
En 1795 elle apparaît sous le nom de rue du Laboureur. Elle allait alors de la place St-Didier à la rue du Collège. Sa partie méridionale, de la rue du Collège à la rue des Trois Faucons, s'appelait alors rue d'Anjou.
On pourra consulter aussi, qui apportent des éléments supplémentaires :
— Hervé Aliquot "Avignon pas à pas" (1985 réimprimé en 1993)
— Viviane Michel "Avignon les yeux en l'air" (2010)
"dite aussi de la Congrégation des Messieurs, parce qu’il y avait la chapelle de la Congrégation de ce nom que les Jésuites avaient annexée à leur collège"
Raccourci un peu hardi, les Jésuites n'avaient rien annexé du tout puisque la construction de cette chapelle était postérieure à leur établissement dans l'ancienne livrée de Ceccano. Mieux, les pères avaient aidé cette construction en donnant aux recteurs de la Congrégation des Hommes des matériaux pour la bâtir (1605 - 1608).
En fait, la Congrégation des Hommes était une fondation typiquement Jésuite, dans la plupart des villes où ils s'étaient implantés, on en trouve une établie dans l'enceinte de leur collège !
Mais alors, si cette congrégation était dite "des hommes" c'est qu'il y avait une congrégation "des femmes" !
Oui car Ouiqui pédiatre dit :
Congrégation des femmes (rue Banasterie), chapelle édifiée en 1735. La confrérie a été reconstituée au XIXe siècle dans l'église Saint-Agricol.
C'est beau la parité.
Alain, il a dû oublié la virgule : "...dite aussi de la Congrégation des Messieurs, parce qu’il y avait la chapelle de la Congrégation de ce nom que les Jésuites avaient, annexée à leur collège"
C'est beau, Michel, de se faire l'avocat du diable...
Une profession de foi, Frédéric.
En des temps de culpabilité des victimes et d'innocence des coupables.
Oui, la Congrégation des Pauvres femmes.
Le tableau de leur chapelle d'origine se voit toujours à St Agricol, il est l'oeuvre d'un certain Antoine Vernet qui n'est autre que le père du grand Joseph...
Et en ce qui concerne l'hypothèse quelque peu capilotractée de la virgule balladeuse... on dira simplement qu'en fait "d'annexée", elle se trouvait au beau milieu de l'actuelle cour de la bibliothèque municipale. Je dois avoir quelque part un plan de Martellange (l'état des lieux pour poser son projet de 1619), la chapelle y est désignée simplement "Congrégation".
Mais, quelle est l'adresse de cette maison ?