Promenade côté Villeneuve sous le Second Empire 7/7
Promenade Villeneuve side under the Second Empire 7/7
Sans titre calotype albuminé.
Collection Achille-Gautier Descottes, médiathèque d'Arles.
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Promenade côté Villeneuve sous le Second Empire 7/7
Promenade Villeneuve side under the Second Empire 7/7
Sans titre calotype albuminé.
Collection Achille-Gautier Descottes, médiathèque d'Arles.
Commentaires
mon amour des pierres et du un peu pas net, malgré sa fatigue l'aime - et surtout le calotype une fois encore est beau
Voila un bâtiment qui m'intrigue, les collones du premier étage laissent de grandes baies bouchées par un appareillage en bois. Un séchoir? Que cultivait-on dans ces collines? Une bergerie? Une magnaneraie? Celle du restaurant?
ouh la il penche du côté qu'il va tomber celui-là ;-)
L'appareil photo n'était sans doute pas d'aplomb.
On peut voir cette bâtisse sous un autre angle sur ce calotype-là :
http://avignon.midiblogs.com/media/02/01/792662088.jpg
Cette grange pourrait être à la fois fenil et bergerie...
L'élevage ovin était très prospère autour d'Avignon.
Je ne me souviens plus quel visiteur du XVIIIème siècle (le Président de Brosses ou Van de Brande) se plaint que les auberges de la ville proposent du mouton à tous les repas !
La partie supérieure de la grange étant à claire-voie pour l'aération des foins et fourrages.
Mais surtout y avait-il des objectifs? peut-être une simple lentille, et des diaphragmes interchangeables.
A l'époque de Niepce et Daguerre, on utilisait une lentille unique, procédé générant de nombreuses aberrations dont semblent exemptes les photos de cette série (lentille unique que l'on retrouve de nos jours dans les téléphones portables, dont les fabricants nous vantent les qualités photographiques quasi professionnelles.....)
Les premiers objectifs, i.e. la combinaison de différentes lentilles corrigeant mutuellement leurs défauts, apparaissent dans les années 1840. Le plus célèbre - car il a traversé le temps- est celui de Petzval (4 lentilles en 3 groupes) , dont le brevet est racheté par Voigtlander.
Il avait un champ de l'ordre de 24°.
Néanmoins, il n'est pas impossible qu'il ait existé de nombreuses alternatives à cette formule, alternatives plus ou moins artisanales et qui seraient aujourd'hui totalement oubliées... La preuve en est que le petit travail de triangulation auquel je m'étais livré à propos des photos de la rue d'Annanelle (message du 28/04) donnaient un angle de champ de l'ordre de 35° (un peu moins, en fait, 33 ou 34°...).
Au final, il faut bien admettre que si la conservation du support permet de déterminer le process chimique ayant servi, nous ne pouvons pas deviner le matériel - chambre et objectif - ayant concouru à la prise de vue, sauf conservation des archives du photographes. Ce qui ne semble pas être le cas ici !
j'y vois plus clair le soir que le matin au réveil ;-)
il ne penche pas ce bâtiment et l'appareil photo non plus je pense, ce dernier doit être situé en contrebas de la bâtisse et ça crée un genre d'illusion d'optique (ma science photographique est inexistante par rapport à celle de M.Breton)