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10 mn pour faire 1/4 de tour de la Tour...Belle trace de rouille à droite. Quelqu'un saurait-il quand ces cadrans ont été placés ? Remplaçaient-ils, par exemple, des cartouches ?
Il serait temps qu'à Avignon on remette les pendules à l'heure !
Une chose est sûre, Lou, ces pendules étaient déjà là avant que la commanderie ne soit détruite.
Par ailleurs, je n'ai jamais trouvé à quel niveau cette tour a-t-elle dû être raccourcie.
En comparant les photos prises avant la destruction de la commanderie avec celles d'aujourd'hui, je ne vois pas de différence !
C'est normal, Alain, chacun voit midi à sa porte, alors...
Lou, voir le double plan des Archives Municipales, 52Fi114 : en 1856 il se trouvait sur la façade méridionale tout en haut un cartouche circulaire classique, avec un bel encadrement de format carré. Le tout destiné à recevoir soit une inscription dédicatoire, soit les armes mobiles du pape ou vice-légat régnant (le dessin ne montre rien).
C'est à l'occasion des travaux de restauration de cette même année 1856 qu'a été créé de toutes pièces ce double renfoncement à la mouluration pseudo-gothique, pour recevoir les 2 cadrans à angle droit.
Pour mémoire, sous l'ancien régime, 2 horloges publiques à Avignon : Jacquemart et Augustins. Je ne me souviens pas celle des Cordeliers est d'époque ou non.
Michel, commentaires croisés ! (comme d'hab' !).
L'élévation de 1856 montre un niveau identique à celui actuel, il est probable que le dérasement soit bien antérieur, en tout cas on voit la tour dans tout son développement à la fois sur le plan de 1618 et sur une vue célèbre de Martellange que nous avons commentée il y a quelques temps (automne 2014 ?).
Il n'est pas impossible que le cartouche classique dont je parle plus haut ait été mis là pour célébrer ce dérasement (qui a sans doute prévenu quelque accident...), qui se situe nécessairement entre 1620 et 1856.
Merci à vous deux pour ces précisions. L'incertitude sur la date susbiste si j'arrive à bien comprendre le dessin de JB Brunel de 1886 reproduit dans Images du Vieil Avignon (Granier-Gagnière) : il semble bien que les cartouches sont encore en place ? Les hauteurs sont d'ailleurs légèrement différentes.
Alain, ce dessin de 1859, est très parlant !
Mais, tu parles de 1856 : ce doit être une erreur.
Les horloges sont donc de 1860... ou postérieures.
Je n'ai trouvé nulle part une mention de la date de transformation de la tour... o.O
il y en a une qui a pris de l'avance sur le prochain changement d'heure!
1856 / 1859... ce n'est pas une coquille, c'est un lapsus. C'est bien la seconde date qui est la bonne, celle portée sur le plan.
En fait, je venais de relever une petite erreur de datation dans un autre document, un projet de construction des halles qui aurait fait sauter toute la Commanderie et le paquet de maisons qui la séparait de la place Carnot ! Et au final je me suis pris les pieds dans les 6 et les 9.
Ce qui montre bien que l'on ne peut se fier à personne, même pas à soi... mais que l'on est toujours plus intelligent à plusieurs plutôt que chacun dans son coin.
J'en reviens au dessin de 1886. C'est clair: les deux cadrans n'y sont pas. Et si on avait installé ces horloges après la démolition de la Commanderie ?
Exact, elles étaient là alors que la Commanderie n'était pas encore détruite. L'étau des dates se resserre...
Pris une loupe pour mieux distinguer ce qu'a dessiné Brunel. Et en fait il semble, contrairement à ce que je croyais d'abord, qu'une horloge soit présente en 1886 sur la face sud. Car dans le Lechalier je lis ceci: "l'horloge y fut établie en 1837, le timbre et le cadran en 1867". Le singulier semble indiquer que l'horloge, à l'Est, a été installée après 1886. Et du coup je ne sais plus trop où l'on en est...
C'est amusant le toit de la Commanderie a des côtés béarnais dans ses pentes.
J'en resterai là pour ce soir... rentrant chez moi, je m'aperçois que je n'ai pas le Gagnière/Granier sous la main... Dommage.
Ceci étant, la phrase de Lechallier est assez énigmatique : comment lisait-on les heures entre 1837 et 1867, si le cadran n'a été posé qu'à cette dernière date ? Le mystère s'épaissit...
En anglais j'aurais intitulé ce billet "discrepancy'.
Cela dit je suis d'accord avec Alain - comment comprendre cette histoire d'une horloge qui a un mécanisme mais pas de cadran entre 1837 et 1867 ?
Not a discrepancy, dear, just a slight squint ! :D)
Traduirait-on par une "coquetterie" ?"
Ci-après le texte exact de Lechalier. Juste remarque de Nathalie. Ou alors horloge sans cadran mais avec cloche remplacée en 1910. Puis timbre (en plus de la cloche ?) en 1867. Comprenne qui pourra.
«Les bâtiments de St Jean…furent tour à tour, occupés par une livrée cardinalice, puis par un couvent de Doctrinaires, par la Chambre apostolique, par des bénédictins et enfin par les Frères de la Doctrine Chrétienne. La tour qui subsiste seule, est du XIVe mais elle a subi de nombreuses restaurations, plus ou moins heureuses. L’horloge y fut établie en 1837, le timbre et le cadran en 1867. La cloche actuelle date de 1910».
On voit sur le dessin de 1859, au sommet de la tour, à côté de la tourelle, une arche qui ressemble fort à un campanile.
Quant à l'auteur de la peinture représentant la commanderie :
je n'en ai aucune idée !!!
Il va falloir faire avec... :D)
Je viens de rentrer en possession du Gagnière/Granier (Images du Vieil Avignon).
L'aquarelle de JB Brunel me semble représenter très exactement l'existant de 2016... les ouvertures de la face Sud de la tour rigoureusement alignées les unes au dessus des autres jusqu'au cadran circulaire , et le second cadran côté levant.
Bref, rien de commun avec l'élévation existante de 1859, où la disposition des ouvertures est assez anarchique. Et de toutes façons, nous sommes en présence d'un dessin fait à main levée, qui ne saurait prétendre à la précision d'un relevé archéologique.
Ceci étant, en revoyant la fameuse élévation existante de 1859, je me demande si ce que j'ai pris pour un "cartouche" n'est pas en fait un premier état du cadran (celui-là décentré)... Ce qui est gênant, c'est que les aiguilles et/ou chiffres ne sont pas figurés, mais ils ne le sont pas non plus dans le projet de restauration.
Auquel cas on pourrait à peu près comprendre l'affirmation de Lechallier : "L’horloge y fut établie en 1837, le timbre et le cadran en 1867» comme signifiant qu'une première horloge a été établie en 1837 avec un cadran décentré, et que l'actuelle avec son cadran centré date de 1867.
J'ai envoyé à Michel l'aquarelle de Brunel. Et je n'arrive pas à distinguer un deuxiéme cadran d'horloge. S'il veut bien publier les deux photos...
Merci messieurs.
AB : Je trouve que les aiguilles se distinguent sur le projet de restauration de 1859. C'est assez amusant, ce grand jeu de "Je déplace les baies géminées et les blasons" !
Je me suis peut-être mal exprimé mais je maintiens que si l'on en croit l'aquarelle de Brunel il n'y avait pas d'horloge au levant en 1886. Du moins pas de cadran. Si cela avait été le cas il aurait été très simple à l'artiste, qui ordinairement est précis dans ses représentations, de nous montrer un disque plat blanc avec aiguille(s) comme il le fait pour le côté sud. Non ?
Frédéric, sur le dessin de 1859, ce ne sont pas des aiguilles que nous voyons, mais un trait pointillé correspondant à la cote : la mesure du diamètre de l'ouverture. Il faut zoomer pour s'en rendre compte.
Au risque de passer pour obstiné, je persiste à bien voir 2 cadrans sur le sommet de la tour. Ce n'est qu'un dessin, mieux : une aquarelle (vraisemblablement sur un fond de mine de plomb), la précision n'est pas celle d'une photographie...
Mais même sans précision de la part du peintre il me semble que l'agrandissement démontre bien l'absence d'horloge: http://avignon.midiblogs.com/images/Div%2029-02-2016%20019.jpg
S'il y en avait eu une il lui aurait été facile de la représenter comme l'autre, non ? Plutôt que de nous montrer un évidement ( du moins c'est ce que je vois...)
Lou, mais C'EST un évidement !
Le cliché de Michel est trompeur en ce qu'il est pris sous une lumière du matin qui assure une bonne illumination des reliefs de la face Est, mais l'aquarelle de Brunet est d'une fin d'après-midi, cette même face est dans l'ombre et la profondeur de l'évidement est exagéré par le défaut d'éclairage.
Et de toutes façons, le dessin n'a pas une précision de photo...
Donc on va finir par voir la même chose...On peut remarquer que le projet de 1859 ne concerne que les faces Nord et Sud. Côté Est le mur n'est pas percé (voir la coupe, un seul trait rouge). Sur le dessin en couleur idem, le relief entourant le cadran n'existe pas encore.
Ce que je ne sais pas c'est si ces cadrans multiples nécessitaient plusieurs horloges ou si un jeu de renvois permettait à un seul mécanisme de faire mouvoir toutes les aiguilles des différents cadrans.
Pour info: mercredi avec un copain nous sommes allés pousser un coup de gueule à Calvet. Façon de parler car nous ne pouvions guère nous exciter devant l'agent de sécurité et la charmante dame de l'accueil présente. Ils n'y sont pour rien. Mais nous souhaitions savoir qui avait conçu le nouvel escalier d'accès et sa rampe. Appendice minable que Michel, s'il est tenté, pourrait nous montrer.
Heu...c'est de l'escalier de gauche dont je parle. Ne pouvait-on pas réaliser quelque chose plus en rapport avec l'architecture de cet hôtel. Et cette rampe !
Commentaires
oui, un oeil un peu paresseux
10 mn pour faire 1/4 de tour de la Tour...Belle trace de rouille à droite. Quelqu'un saurait-il quand ces cadrans ont été placés ? Remplaçaient-ils, par exemple, des cartouches ?
Il serait temps qu'à Avignon on remette les pendules à l'heure !
Une chose est sûre, Lou, ces pendules étaient déjà là avant que la commanderie ne soit détruite.
Par ailleurs, je n'ai jamais trouvé à quel niveau cette tour a-t-elle dû être raccourcie.
En comparant les photos prises avant la destruction de la commanderie avec celles d'aujourd'hui, je ne vois pas de différence !
C'est normal, Alain, chacun voit midi à sa porte, alors...
Lou, voir le double plan des Archives Municipales, 52Fi114 : en 1856 il se trouvait sur la façade méridionale tout en haut un cartouche circulaire classique, avec un bel encadrement de format carré. Le tout destiné à recevoir soit une inscription dédicatoire, soit les armes mobiles du pape ou vice-légat régnant (le dessin ne montre rien).
C'est à l'occasion des travaux de restauration de cette même année 1856 qu'a été créé de toutes pièces ce double renfoncement à la mouluration pseudo-gothique, pour recevoir les 2 cadrans à angle droit.
Pour mémoire, sous l'ancien régime, 2 horloges publiques à Avignon : Jacquemart et Augustins. Je ne me souviens pas celle des Cordeliers est d'époque ou non.
Michel, commentaires croisés ! (comme d'hab' !).
L'élévation de 1856 montre un niveau identique à celui actuel, il est probable que le dérasement soit bien antérieur, en tout cas on voit la tour dans tout son développement à la fois sur le plan de 1618 et sur une vue célèbre de Martellange que nous avons commentée il y a quelques temps (automne 2014 ?).
Il n'est pas impossible que le cartouche classique dont je parle plus haut ait été mis là pour célébrer ce dérasement (qui a sans doute prévenu quelque accident...), qui se situe nécessairement entre 1620 et 1856.
Merci à vous deux pour ces précisions. L'incertitude sur la date susbiste si j'arrive à bien comprendre le dessin de JB Brunel de 1886 reproduit dans Images du Vieil Avignon (Granier-Gagnière) : il semble bien que les cartouches sont encore en place ? Les hauteurs sont d'ailleurs légèrement différentes.
Alain, ce dessin de 1859, est très parlant !
Mais, tu parles de 1856 : ce doit être une erreur.
Les horloges sont donc de 1860... ou postérieures.
Je n'ai trouvé nulle part une mention de la date de transformation de la tour... o.O
il y en a une qui a pris de l'avance sur le prochain changement d'heure!
1856 / 1859... ce n'est pas une coquille, c'est un lapsus. C'est bien la seconde date qui est la bonne, celle portée sur le plan.
En fait, je venais de relever une petite erreur de datation dans un autre document, un projet de construction des halles qui aurait fait sauter toute la Commanderie et le paquet de maisons qui la séparait de la place Carnot ! Et au final je me suis pris les pieds dans les 6 et les 9.
Ce qui montre bien que l'on ne peut se fier à personne, même pas à soi... mais que l'on est toujours plus intelligent à plusieurs plutôt que chacun dans son coin.
J'en reviens au dessin de 1886. C'est clair: les deux cadrans n'y sont pas. Et si on avait installé ces horloges après la démolition de la Commanderie ?
Lou : les deux horloges y sont du temps de la commanderie :
http://avignon.midiblogs.com/media/01/00/1275411370.jpg
Il y a aussi cette peinture sur laquelle les horloges semblent bien présentes :
http://avignon.midiblogs.com/media/01/00/195379578.jpg
Exact, elles étaient là alors que la Commanderie n'était pas encore détruite. L'étau des dates se resserre...
Pris une loupe pour mieux distinguer ce qu'a dessiné Brunel. Et en fait il semble, contrairement à ce que je croyais d'abord, qu'une horloge soit présente en 1886 sur la face sud. Car dans le Lechalier je lis ceci: "l'horloge y fut établie en 1837, le timbre et le cadran en 1867". Le singulier semble indiquer que l'horloge, à l'Est, a été installée après 1886. Et du coup je ne sais plus trop où l'on en est...
C'est amusant le toit de la Commanderie a des côtés béarnais dans ses pentes.
J'en resterai là pour ce soir... rentrant chez moi, je m'aperçois que je n'ai pas le Gagnière/Granier sous la main... Dommage.
Ceci étant, la phrase de Lechallier est assez énigmatique : comment lisait-on les heures entre 1837 et 1867, si le cadran n'a été posé qu'à cette dernière date ? Le mystère s'épaissit...
En anglais j'aurais intitulé ce billet "discrepancy'.
Cela dit je suis d'accord avec Alain - comment comprendre cette histoire d'une horloge qui a un mécanisme mais pas de cadran entre 1837 et 1867 ?
Not a discrepancy, dear, just a slight squint ! :D)
Traduirait-on par une "coquetterie" ?"
Ci-après le texte exact de Lechalier. Juste remarque de Nathalie. Ou alors horloge sans cadran mais avec cloche remplacée en 1910. Puis timbre (en plus de la cloche ?) en 1867. Comprenne qui pourra.
«Les bâtiments de St Jean…furent tour à tour, occupés par une livrée cardinalice, puis par un couvent de Doctrinaires, par la Chambre apostolique, par des bénédictins et enfin par les Frères de la Doctrine Chrétienne. La tour qui subsiste seule, est du XIVe mais elle a subi de nombreuses restaurations, plus ou moins heureuses. L’horloge y fut établie en 1837, le timbre et le cadran en 1867. La cloche actuelle date de 1910».
On voit sur le dessin de 1859, au sommet de la tour, à côté de la tourelle, une arche qui ressemble fort à un campanile.
Michel, pouvez-vous nous montrer le dessin de JB Brunel, et celui du "52Fi114" ?
(Et qui est l'auteur de http://avignon.midiblogs.com/media/01/00/195379578.jpg ?)
Frédéric,le dessin de JB Brunel c'est Lou Ravi qui l'a. Je l'ai cherché sans résultat.
Lou, si tu nous lit...
La cote 52Fi114 est ici (mais impossible à exporter, par moi en tout cas...) :
http://recherche.archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/52Fi114/ILUMP29309
Quant à l'auteur de la peinture représentant la commanderie :
je n'en ai aucune idée !!!
Il va falloir faire avec... :D)
Je viens de rentrer en possession du Gagnière/Granier (Images du Vieil Avignon).
L'aquarelle de JB Brunel me semble représenter très exactement l'existant de 2016... les ouvertures de la face Sud de la tour rigoureusement alignées les unes au dessus des autres jusqu'au cadran circulaire , et le second cadran côté levant.
Bref, rien de commun avec l'élévation existante de 1859, où la disposition des ouvertures est assez anarchique. Et de toutes façons, nous sommes en présence d'un dessin fait à main levée, qui ne saurait prétendre à la précision d'un relevé archéologique.
Ceci étant, en revoyant la fameuse élévation existante de 1859, je me demande si ce que j'ai pris pour un "cartouche" n'est pas en fait un premier état du cadran (celui-là décentré)... Ce qui est gênant, c'est que les aiguilles et/ou chiffres ne sont pas figurés, mais ils ne le sont pas non plus dans le projet de restauration.
Auquel cas on pourrait à peu près comprendre l'affirmation de Lechallier : "L’horloge y fut établie en 1837, le timbre et le cadran en 1867» comme signifiant qu'une première horloge a été établie en 1837 avec un cadran décentré, et que l'actuelle avec son cadran centré date de 1867.
J'ai envoyé à Michel l'aquarelle de Brunel. Et je n'arrive pas à distinguer un deuxiéme cadran d'horloge. S'il veut bien publier les deux photos...
Lou Ravi me fait parvenir deux vues en noir et blanc de la peinture de Brunel :
http://avignon.midiblogs.com/images/Div%2029-02-2016%20018.jpg
http://avignon.midiblogs.com/images/Div%2029-02-2016%20019.jpg
Merci messieurs.
AB : Je trouve que les aiguilles se distinguent sur le projet de restauration de 1859. C'est assez amusant, ce grand jeu de "Je déplace les baies géminées et les blasons" !
Je me suis peut-être mal exprimé mais je maintiens que si l'on en croit l'aquarelle de Brunel il n'y avait pas d'horloge au levant en 1886. Du moins pas de cadran. Si cela avait été le cas il aurait été très simple à l'artiste, qui ordinairement est précis dans ses représentations, de nous montrer un disque plat blanc avec aiguille(s) comme il le fait pour le côté sud. Non ?
Frédéric, sur le dessin de 1859, ce ne sont pas des aiguilles que nous voyons, mais un trait pointillé correspondant à la cote : la mesure du diamètre de l'ouverture. Il faut zoomer pour s'en rendre compte.
Au risque de passer pour obstiné, je persiste à bien voir 2 cadrans sur le sommet de la tour. Ce n'est qu'un dessin, mieux : une aquarelle (vraisemblablement sur un fond de mine de plomb), la précision n'est pas celle d'une photographie...
Mais même sans précision de la part du peintre il me semble que l'agrandissement démontre bien l'absence d'horloge:
http://avignon.midiblogs.com/images/Div%2029-02-2016%20019.jpg
S'il y en avait eu une il lui aurait été facile de la représenter comme l'autre, non ? Plutôt que de nous montrer un évidement ( du moins c'est ce que je vois...)
Lou, mais C'EST un évidement !
Le cliché de Michel est trompeur en ce qu'il est pris sous une lumière du matin qui assure une bonne illumination des reliefs de la face Est, mais l'aquarelle de Brunet est d'une fin d'après-midi, cette même face est dans l'ombre et la profondeur de l'évidement est exagéré par le défaut d'éclairage.
Et de toutes façons, le dessin n'a pas une précision de photo...
Donc on va finir par voir la même chose...On peut remarquer que le projet de 1859 ne concerne que les faces Nord et Sud. Côté Est le mur n'est pas percé (voir la coupe, un seul trait rouge). Sur le dessin en couleur idem, le relief entourant le cadran n'existe pas encore.
Ce que je ne sais pas c'est si ces cadrans multiples nécessitaient plusieurs horloges ou si un jeu de renvois permettait à un seul mécanisme de faire mouvoir toutes les aiguilles des différents cadrans.
Pour info: mercredi avec un copain nous sommes allés pousser un coup de gueule à Calvet. Façon de parler car nous ne pouvions guère nous exciter devant l'agent de sécurité et la charmante dame de l'accueil présente. Ils n'y sont pour rien. Mais nous souhaitions savoir qui avait conçu le nouvel escalier d'accès et sa rampe. Appendice minable que Michel, s'il est tenté, pourrait nous montrer.
Lou, on voyait l'escalier ici (2009) :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2009/04/21/cent-an-apres-la-cour-de-calvet-cent-ans-apres-la-cour-du-mu.html
Je pense que c'est toujours le même. On aperçoit la rampe à droite.
Sur FB, Eyoum Bruno Tocko l'a récemment photographié :
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfl1/v/t1.0-9/12803285_971364972945351_8223851804239285165_n.jpg?oh=55e8be5eed9b4ac66ad5c3613febf2c2&oe=575019FF
Heu...c'est de l'escalier de gauche dont je parle. Ne pouvait-on pas réaliser quelque chose plus en rapport avec l'architecture de cet hôtel. Et cette rampe !