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7°) Enventa di nouvello Biblo

7°) Inventer de nouvelles Bibles
7°) Invent new Bibles

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Commentaires

  • La Bible entre Visitation, croix gammée et sacs poubelles...

    Superbe image d'une époque impuissante à créer, qui ne sait que saupoudrer son patrimoine de déchets,...

  • on peut y voir une affiche de "swing heil" qui est une évocation du mouvement des Swing Kids dans l'ALLEMAGNE nazie il existe un très bon film de ce nom

    Les Swing Kids (en allemand Swingjugend) étaient de jeunes amoureux du jazz en Allemagne dans les années 1930, principalement à Hambourg et à Berlin. Ils étaient composés de jeunes de 14 à 18 ans de milieux souvent aisés. Ils aimaient le mode vie américain, défendaient la musique swing et s'opposaient aux idéologies du nazisme, particulièrement les Jeunesses hitlériennes, dont ils caricaturaient le salut « sieg heil » par « swing heil ».
    Leurs équivalents français furent les zazous.

    En 1939, après une opération de la SS dans un club de Berlin, le mouvement perd de l'ampleur.

  • On pourrait aussi bien lire: Stefan Zweig (pas nazi que je sache), Monte Cristo (champion de la révolte contre l'injustice et la révolte), Cyrano de Bergerac (penseur libre)... aucun déchet là-dedans! Quant au jeu de mots sur la Bible et le Coran, franchement vous pouvez faire mieux, cher Avignonnais-la-vertu.

  • Qu'importe le livre, pourvu qu'on ait l'esprit critique.

    Attention !
    "Avignonnais-la-vertu" était le nom compagnonnique d'Agricol Perdiguier.
    Je ne permettrais pas que l'on m'attribue ce nom prestigieux.
    (Mais, comme je suis un doux, je le prends comme un compliment au troisième degré.)

  • Stefan Zweig un grand auteur à la fin tragique.

    Ami de Sigmund Freud, d'Arthur Schnitzler, de Romain Rolland, de Richard Strauss et d'Émile Verhaeren, Stefan Zweig fit partie de la fine fleur de l'intelligentsia juive viennoise, avant de quitter son pays natal en 1934 en raison de la montée du nazisme. Réfugié à Londres, il y poursuit une œuvre de biographe


    Le 22 février 1942, Stefan Zweig rédige le message d'adieu suivant :

    "Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même.

    Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde.

    Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."

    Stefan Zweig, Pétropolis, 22-2-42

    Le lendemain, Stefan Zweig n'était plus. Pour se soustraire à la vie, il avait ingéré des médicaments, suicide sans brutalité qui répondait parfaitement à sa nature. Sa femme l'avait suivi dans la mort.



    "Né en 1881 dans un grand et puissant empire [...], il m'a fallu le quitter comme un criminel. Mon œuvre littéraire, dans sa langue originale, a été réduite en cendres. Étranger partout, l'Europe est perdue pour moi... J'ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison [...]. Cette pestilence des pestilences, le nationalisme, a empoisonné la fleur de notre culture européenne "

    — Le monde d'hier, Stefan Zweig

  • A qui appartient cette église, cet édifice ?

    Surprise ce matin 23 juillet 2018, la porte étant ouverte, j'ai voulu voir, l'intérieur. Depuis 2009, je passe régulièrement dans la rue Paul Saïn, j'ai toujours vu ce lieu désespérément clos.

    " c'est fermé " me dit un homme.
    "non" je répond "puisque la porte est ouverte et que vous êtes à l'intérieur" (avec 3 autres personnes)
    "c'est un lieu privé" me rétorque t'il.

    "quel gâchis quel dommage que je dis"

    j'ai pu voir quand même en tendant le cou un vaste espace servant de garde meubles (des pianos recouverts? peut être)

  • Bonjour Ivonne et bienvenue ici si c'est la première fois !

    Le monsieur était sans doute M. Thierry de Chirée qui a racheté l'ancien couvent des Visitandines dont cette chapelle dépendait. Il est encadré par les rues Paul-Saïn, Thiers et Pont-Trouca. Son épouse et lui ont fait une grande vente d'objets d'art à l'occasion des importantes rénovations envisagées. C'est effectivement un lieu privé. J'y suis entré une première fois en sa présence, mais la fois d'après, dans les mêmes conditions que vous (la porte ouverte) j'ai eu droit à la même phrase. Elle sert effectivement de dépôt provisoire qui dure. On peut imaginer l'ampleur de la tâche quand on acquiert un tel lieu. Il doit bien y avoir un hectare arboré au milieu...

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