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Jan Dabry

Jean Dabry

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Sur une proposition d'Alain Breton. Merci !

Jean Dabry était né le 8 décembre 1901 au 127, rue Carreterie à Avignon, fils d'un entrepreneur. Une petite partie de sa carrière est sur sa notice Wikipédia, qui donne bien sa naissance au 8 décembre 1901 mais oublie de dire que c'est à Avignon (Cf. table décennale des naissances 1E459 f°52 aux archives municipales).
Je me suis toujours demandé si la "cité Dabry" (entre la route de Marseille et le chemin de la Croix des Oiseaux, un peu au dessus du boulevard du Midi) n'était pas liée à sa famille...
Dabry dirigea nombre de traversées de l'Atlantique, à une époque où le seul moyen de se "situer" dans un avion était l'astro-navigation (le calcul de droites de hauteur), compliqué par le fait que l'appareil n'est pas au raz de l'eau. Il y a un superbe article de Bellonte dans son "Paris-New-York", qui traite de cela... Si c'est Mermoz qui "tenait" l'appareil, c'est Dabry qui, avec sa boussole, son chronomètre et son sextant (!) a assuré le cap... Le tout sur la route orthodromique, puisque avec la réduction de la sphère terrestre à une image plane, la ligne droite n'est pas le plus court chemin...
Alain Breton

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Commentaires

  • il a débuté sa carrière dans l'aéronautique navale d'où cette uniforme de la Royale.

  • Fabuleuse découverte !
    encore plus prestigieuse que celle de Victor Régnier..
    jamais deux sans trois ;-)

  • Le début de carrière de Dabry dans la marine explique la suite !

    Pour tenir le cap pendant des dizaines d'heures au-dessus de l'eau, seule l'astro-navigation - procédé maritime par excellence - constituait une approche "scientifique" de la question.

    On ne dira jamais assez combien l'"exploit" de Lindbergh en 1927 a été surtout et avant tout un grand coup de chance. Lindbergh, seul à bord, ne naviguait qu'à la boussole (plus exactement un "compas à induction terrestre", révolutionnaire dans son principe, mais qui restait une boussole tout de même... ) et a eu infiniment de chance d'arriver à calculer "au pif" sa dérive sans beaucoup se tromper - il avoue lui-même qu'il l'a fait à partir de l'écume sur la crête des vagues, ce qui relève bien plus du hasard que du raisonnement !

    Trois ans plus tard (septembre 1930), Costes et Bellonte font la route en sens inverse : Lingbergh a eu les vents dominants dans le dos sur presque tout le trajet, eux les auront de face - mais ils se sont dotés de moyens techniques modernes : radio pour communiquer avec les bateaux croisés (pas avec le continent, la portée est trop faible) , instruments gyroscopiques, et surtout les fameuses tables et cartes de l'ingénieur du Génie maritime (encore les marins !) Louis Kahn, qui vont permettre une astro-navigation impeccable.

    Quelques temps avant leur exploit, cette procédure rigoureuse leur sauve la vie : partis pour New York par la route "sud" (via les Açores), presque à mi-chemin les derniers élément de point leur montrent que le vent de face est trop fort et que ça ne passera pas... ils font tout simplement demi-tour !

    Dabry était de cette génération... Mais il a eu la chance de survivre à une longue et fructueuse carrière, contrairement à ses plus célèbres frères d'armes de l'Aéropostale : Mermoz, Guillaumet et Saint-Exupéry, tous disparus en mer, le premier en service civil, les deux autres pour faits de guerre.

    Si je me souviens bien, il est interviewé par Daniel Costelle dans sa mythique émission "Histoire de l'aviation", sortie à la télé en 1973.

  • si j'avais pris le temps de lire le titre je ne poserai pas des questions idiotes!!

  • C'est bien cela... j'ignore pourquoi la date portée par le site est 1977, mais il s'agit bien de l'émission de 1973 où l'on voit Dabry.

    Extraordinaire émission, d'ailleurs, dépourvue de bla bla inutile : des images d'archives bien sélectionnées, quelques phrases percutantes tirées d'interviews contemporains.

    Pour moi, la plus extraordinaire de ces séquences, modèle de concision, est celle qui montre une photo de l'usine Dewoitine (Toulouse... Un des deux sites, avec Latécoère, sur lequel s'appuie Airbus Industries !) , tournant à plein régime début 1940 pour produire le chasseur D-520. La caméra recule et l'on s'aperçoit que la photo est aux mains d'Emile Dewoitine en personne, toujours vivant en 1973, qui dit simplement "Huit avions par jour..."

  • La soeur de Jan Dabry épouse Serris vivait en Avignon. Elle tenait avec son époux une station service rte de Tarascon.

    DT

  • cette station d'essence jouxtait la clinique d'accouchement des célestins.
    leur fille était assistante sociale et habitait Aux Angles.

    à sa place maintenant ,rue Marius Jouveau, il y a des bâtiments dont un avec le Greta dans le Saint Ruf 1.

  • Je ne connaissais pas ce Jean Dabry. Le nom par contre me parle. Vague souvenir d'enfance: il y avait rue Carreterie une Mme Dabry, petite femme au visage un peu rond qui devait occuper une bonne place dans le voisinage car j'ai souvent entendu ma mère en parler. On citait, on relevait ce qu'elle avait dit ou fait mais jamais je n'ai entendu parler d'un "monsieur Dabry". Si c'était son mari il était peut être le plus souvent absent, loin ou tout simplement décédé et cette Mme Dabry était en ce cas sa veuve ?

  • La dernière table décennale des décès accessible en ligne sur le site des Archives Municipales est celle de la 1ére décennie du XX°, on y dénombre 12 Dabry décédés, ce qui tend à démontrer que le nom était bien représenté à Avignon à cette époque. Mais on n'y voit pas de Henry (c'était le prénom du père).

    Au passage, je vois qu'il y a un dossier historique sur la "Cité Dabry" (non visible en ligne, hélas), faudra aller y jeter un œil...

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