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Cinquanto an après carriero Pichoto-Arelha

Cinquante ans après rue de la Petite-Reille
Fifty years after Petite-Reille street

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Commentaires

  • j'ai du y passe une ou deux fois - aucune chance de reconnaître
    et pourtant les volumes de la maison sont respectés

  • Toutes les ouvertures ont été presque retrouvées manque l’œil-de-bœuf .
    dommage que les persiennes à lames à la marseillaise soient remplacées par des volets préfabriqués!

  • Bravo pour l’exactitude du cadrage. Le décrochement, qui était un élément de repérage majeur (référence faite au plan d’alignement) comme nous l’a démontré Alain Breton, a disparu mais les marches sont restées. Et pour alimenter nos modernes lampadaires à économie d’énergie (celui-ci empêche-t-il l'a complète ouverture du volet ?) on n’a pas hésité à faire courir le fil sur le mur, comme souvent…
    Je ne sais plus si l’on a évoqué ici l’origine de l’installation des gitans à La Balance. Jean-Denis Longuet y fait brièvement allusion mais son témoignage est intéressant : cette installation serait récente et liée à la guerre de 14: la réquisition des chevaux et autres bêtes les bloqua dans le quartier et, en les obligeant à se sédentariser, aller en faire les nouveaux habitants des immeubles les plus décrépis et les moins confortables.

  • Fun': j'aurai préféré quelque gâterie (gâteau j'entends !) plutôt qu'une gitânerie ! Sourire... Mais désolé Lou Ravi ayant du sang gitan dans les veines tout ce qui touche aux peuples errants l'interpelle...Du côté paternel ils venaient des Balkans, bien loin de la Balance...Quant à ce qu'a écrit JD Longuet pourquoi le mettre en doute ?

  • J'ai oublié: ayant, il y a longtemps maintenant, interrogé Georges Signoret, l'auteur de Le Piche et de sa suite (Signoret a passé une partie de son enfance avec les gitans de La Balance) , il me semble bien qu'il m'avait dit que cette rue Petite Reille n'avait bénéficié d'aucun des rares travaux d'amélioration qu'avait connu le quartier. L'on s'était plus attaché aux immeubles vers la Madeleine où, ont perduré les "cabarets" que l'on sait. En fait on bien laissé le quartier partir en quenouille dans son ensemble...

  • Lou, il ne faut pas oublier que la quantité d'étroits et de culs-de-sac que comportait la partie haute du quartier, ne favorisait en rien sa "respiration" urbanistique.

    De plus, il semble que dans cet îlot il n'y ait jamais eu que des constructions à chaux et sable comme celle que l'on aperçoit ici. Bien que les maçons XVII° ou XVIII° ne l'aient pas négligé au point d'oublier un beau bandeau mouluré séparant les niveaux, ou des chambranles en encadrement de baies, la construction n'a visiblement rien de comparable avec ce que l'on apercevait rue Puits de la Reille, ni même avec le superbe portail croqué par Montagné.

    Quant à la déshérence générale du quartier, l'installation des maisons accueillantes de la Madeleine est contemporaine de la transformation du Palais en caserne (même phénomène en bas de la ville, avec les Corps Saints, la Bourse et la caserne des Célestins). Rapprochement permanent de la soldatesque et des filles "qui offrent contre monnaie sonnante une vertu bien trébuchante"...

    Mais dans les années 1880, la ville achetait une grande maison, et y faisait des travaux, pour créer entre les rues Balance et des Grottes une école de filles adossée à un "asile".... La cour intérieure de l'établissement sera d'ailleurs le point de départ, le noyau central, de la grande "esplanade" des années 50 et 60, montrée ici à maintes reprises.

  • Merci AB. Et sourire avec la bien nommée rue de la Bourse, qui s'ornait à son commencement sur la place des Corps Saints de la boutique de vins et liqueurs de M. et Mme Delapasse. Cela ne s'invente pas et ce serait bien si Michel nous en retrouvait une photo....
    Pour revenir à ces rues en "reille", et sans parler des gitans puisque cela déplaît à certain qui ne doit pas trop les aimer, j'ai le souvenir de ce que m'en disaient quelques anciens: un lacis, pas vraiment de rues, mais de passages, de soustets qui semblaient communiquer entre eux peut-être parce que l'on avait pratiqué quelques "trouées"...Et pour moi toujours ce mystère à propos d'un de ces culs-de-sacs: la découverte lors de la démolition, de peintures (fresques ?) anciennes que l'on n'aurait pas du tout chercher à préserver, bien au contraire. Le problème est que ces souvenirs sont anciens et que le doute s'installe parfois en moi sur leur véracité.

  • Si l'affaire des fresques de la Balance est une "urban legend", elle est parvenue à mes oreilles aussi... Il me semble qu'il y a eu en son temps un article d'Aliquot sur un "chasseur de fresques" qui a sévi par ici...

    D'autant qu'on a quelques clichés des démolitions qui montrent du voûtement gothique en cœur d'îlot, donc pas de contre-indication à priori quant à la présence de peintures médiévales. Et bien se souvenir qu'à l'époque, le classement de certains immeubles n'a pas vraiment constitué une protection, alors pour ceux non inscrits...

  • @ Frère Sourire

    Ce qui n'est guère aimable c'est cette conception communautariste des choses qui s'insinue à tout bout de champ (ou à tous coins de rues) derrière le masque d'une érudition élitiste qui fonctionne en vase clos. Quant à cette fâcheuse tendance qui consiste à stigmatiser un objecteur par un sous-entendu emprunté au racisme ordinaire, elle est tout simplement indigne du lieu de paroles libres et respectueuses où nous sommes: l'émérite blogue de Michel. A la balkanisation de l'histoire, combien je préfère le petit bout de la lorgnette de cette légende urbaine des fresques évoquée par "Lou Ravi" (qui peut quand il veut). Espèrons qu'on en apprendra plus à ce sujet.

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