Où sommes-nous ?
Where are we ?
Palais des papes, chemin de ronde (selon la légende de la carte postale).
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Où sommes-nous ?
Where are we ?
Palais des papes, chemin de ronde (selon la légende de la carte postale).
Commentaires
Passage étroit, entre les murs. Proches du Palais.
Mais s'agit-il bien du palais des papes ?
Ça ne me dit rien du tout, c'est bien du gothique provençal mais à part cela...
Si ce ne sont les abords du palais, nous sommes dans la muraille.
Villeneuve ?
Chemin de ronde, et ta sœur, on a envie de dire...
Le cliché date de l'époque où le Palais était encore occupé. Nous sommes à l'angle des galeries Sud et Est du cloître de Benoît XII. Galeries privées de leurs planchers et toitures, bien évidemment. Devant nous, à gauche, le crénelage tout neuf de la chapelle pontificale en cours d'aménagement pour y placer les Archives Départementales. Et pile dans l'axe du cliché on devine la silhouette de la tour de Trouillas, avec ses parements usés et son crénelage sommital dérasé.
Bref, en fait de chemin de ronde, on est en plein cœur du Palais !
Donc dans l'aile du Consistoire, Alain ?
(Actuellement salle d'exposition permanente.)
Je la voyais beaucoup plus large...
Ça a bien changé... !
Merci Alain !
Dans le catalogue "Monument de l'histoire...",été 2002, dédié à Georges Duby il y a des photos de 1880 où l'on voit notamment la chapelle de Benoît XII ruinée. Ces photos sont "signées" Michel. Cette photo est-elle de la même série ? Et s'agit-il bien de notre photographe avignonnais Jean-Baptiste Michel ?
Michel, nous ne sommes pas à l'intérieur de l'aile du Consistoire, mais dans la galerie de cloitre qui était à ciel ouvert à l'époque. On peut dire que nous longeons ladite aile...
Et il est parfaitement possible (il y a longtemps que je n'ai plus mis les pieds dans cette usine) que ladite galerie soit plus large, le mur de gauche sur le cliché me semblant construit "ex nihilo" pour limiter un passage.
Lou, je vois très bien ces clichés de l'aile Nord du cloitre. Je ne sais pas si celui-ci fait partie de la série, le crénelage de la chapelle pontificale me semble tout neuf, donc nécessairement postérieur aux vues montrant des sommets de murs très dégradés (sans parler de l'intérieur, d'ailleurs. Intérieur que les chanoines de ND des Doms avaient fait transformer en sacristie à la fin du XVII° siècle).
Un vrai coupe-gorge !
Gramaci à Alain et à Lou pour leurs commentaires éclairants, toujours aussi passionnants
Merci Michel, pour avoir déniché ce cliché
Le Palais garde encore bien des mystères...
Que des puits de science ici! ;-)
Le puits est armoricain. Moi je connais mal l'histoire dès que l'on franchit le siècle. Et encore. Mais j'ai quelques bons livres...Ce sujet est pour moi l'occasion d'une interrogation car parfois je ne sais plus si j'ai de vrais souvenirs ou si j'affabule. Ma question: il me semble être entré dans le Palais aussi facilement que dans un moulin. Peut-être par derrière. Les petits gamins que nous étions (années 60-65 ?) avaient accès à une grande partie extérieure des constructions (cours, fortifications ?). Comme on pouvait le faire pour les remparts. Et comme on le faisait à la Chartreuse. Quelqu'un a-t-il de tels souvenirs ?
Je confirme Lou, j'ai visité les remparts et la Chartreuse de Villeneuve du temps où elle était plus ou moins à l'abandon. Mais ces souvenirs vagues sont humidité, obscurité, pierre, puits... et bougies ! On avait peur de faire de mauvaises rencontres...
Je suis également entré dans le palais comme dans un moulin... :D)
de toutes façon la photo est très belle
Un immense merci à Alain Breton : j'ai passé je pense plusieurs heures à chercher à quel endroit du palais avait été prise cette photo. Je n'aurait jamais eu l'idée d'imaginer que c'était une zone "décoiffée" à l'époque !
Ce mur serait alors la limite entre la partie du palais servant de caserne, appartenant au ministère de la Guerre, et celle transformée en prison, à l'emplacement des Archives Départementales. Le Conseil Général avait-il (a-t-il) une compétence en matière pénitenciaire ?
N'est-ce pas vous Frédéric, qui m'avez fait passer cette photo ?
(Je ne me souvenais plus qui !)
Oui, c'est moi qui vous avais demandé de faire appel aux lumières de nos experts-puits de science (pourquoi armoricain ?)-nécromanciens (je parle évidemment de MM. Alain B. et Lou R.), après avoir vu cette carte postale sur le site de F. Portery : http://avignonintramuros.blogs.midilibre.com/archive/2013/10/16/merimee-a-avignon-septembre-1835-le-palais-des-papes-785877.html
Et ça marche !
La porte au premier plan de la deuxième carte postale est donc celle qui donne accès au palais vieux depuis la cour d'honneur. MM. les experts, cette porte a-t-elle un nom ?
On l'appellera "la seconde porte" par défaut ! Sacré quiz !
Donc, il ne s'agit pas d'un "chemin de ronde" contrairement à ce qui est indiqué sur les cartes postales.
Mon père disait souvent "Le papier se laisse écrire."...
Ce qui sous-entendait : le papier ne proteste pas quand on l'utilise pour écrire n'importe quoi. Et il ne faut pas prendre pour parole d'évangile tout ce qui est écrit !