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Belle figure que ce Brunet. La plaque de la rue Galante aurait pu tout aussi apprendre aux passants qu'il recevait régulièrement aussi Stéphane Mallarmé. Leur amitié ne cessa de croître au point que Mallarmé voyait pour Brunet un avenir politique après les évènements de 1870 qui conduisirent à la Commune.
-Jean Brunet mourut à l’hôpital d’Avignon en 1894, après une tentative de suicide, pauvre et ruiné par ses largesses ; la ville paya ses obsèques. Sur sa tombe, le capoulié Félix Gras prononça ces mots : « Ce poète républicain a bataillé toute sa vie pour l’humanité sur la barricade de la charité. » Et, pour sa part, Frédéric Mistral neveu écrit dans Le Figaro du 4 janvier 1930 : « philanthrope, rêvant sans cesse d’un monde meilleur, bon et serviable, ruiné à force de charité, républicain et franc-maçon, J. Brunet, ami des pauvres et des humbles, eut la mort qu’il méritait. »- Probablement un type ce Brunet que l'abject Céline aurait détesté...
J'ai cité ci-dessus l'ami Danquigny, parti sous d'autres cieux, dont nous avons déjà parlé dans ce blog.
Un beau regard.
Une œuvre pour l'essentiel restée manuscrite.
Précisons que ce n°17 est celui de la rue Galante (ex-Devéria)...
...n°17 qui fut, avant Utopia Galante, la menuiserie Hermitte que j'ai déjà eu l'occasion de citer.
Commentaires
était fort beau
Belle figure que ce Brunet. La plaque de la rue Galante aurait pu tout aussi apprendre aux passants qu'il recevait régulièrement aussi Stéphane Mallarmé. Leur amitié ne cessa de croître au point que Mallarmé voyait pour Brunet un avenir politique après les évènements de 1870 qui conduisirent à la Commune.
-Jean Brunet mourut à l’hôpital d’Avignon en 1894, après une tentative de suicide, pauvre et ruiné par ses largesses ; la ville paya ses obsèques. Sur sa tombe, le capoulié Félix Gras prononça ces mots : « Ce poète républicain a bataillé toute sa vie pour l’humanité sur la barricade de la charité. » Et, pour sa part, Frédéric Mistral neveu écrit dans Le Figaro du 4 janvier 1930 : « philanthrope, rêvant sans cesse d’un monde meilleur, bon et serviable, ruiné à force de charité, républicain et franc-maçon, J. Brunet, ami des pauvres et des humbles, eut la mort qu’il méritait. »- Probablement un type ce Brunet que l'abject Céline aurait détesté...
J'ai cité ci-dessus l'ami Danquigny, parti sous d'autres cieux, dont nous avons déjà parlé dans ce blog.
Un beau regard.
Une œuvre pour l'essentiel restée manuscrite.
Précisons que ce n°17 est celui de la rue Galante (ex-Devéria)...
...n°17 qui fut, avant Utopia Galante, la menuiserie Hermitte que j'ai déjà eu l'occasion de citer.