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Castèu de Courtino : lou tratamen di rasin

Château de Courtine : le traitement du raisin
Courtine chateau : grape treatment

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Photo Charles Bartesago (1878-1973).

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Commentaires

  • Il y a un bouquin tres interessant sur la vie en Courtine
    Histoire d'une famille de paysan et l'amour de leur fille pour un industriel de la Rue des Roues
    Auteur Aymar il habite Le Pontet (Quartier les orchides)incolable sur la courtine..
    Courtine via Avignon d'ecrit de A à Z en 18..

  • De quoi être fier de la récolte...

    Plantons la vigne,
    La voilà la jolie vigne
    Vigni, vigna, vignons le vin,
    La voilà la jolie vigne au vin,
    La voilà la jolie vigne.

  • Autres temps, autres pratiques et heureusement, car moi je vois plutôt cette photo ainsi: le type (sa veste n'est pas celle d'un travailleur ordinaire) nous montre un cep surchargé (souvent signe de fin de vie) dont les grappes sont largement atteintes par ce qui paraît bien être du botrytis (pourriture pas noble du tout ici). Il tient à la main un boîte trouée et saupoudre allègrement d'un produit qui serait interdit aujourd'hui. De nos jours aucun caviste digne de ce nom n'accepterait de vinifier d'aussi vilains raisins. Piquette assurée ! Mais à l'époque tout allait à la cave, surtout pour faire le vin ordinaire que buvait la troupe ou les ouvriers. Peut-être veut-il montrer comment "rattraper" une récolte perdue ?

  • Du souffre, sans doute? Je m'interrogeais effectivement sur cette petite boîte : une poudrière.

  • Le soufre est probablement inefficace à ce stade, c’est trop tard. Ou alors le type entend démontrer que cela peut être encore utile. Si c’est vraiment du soufre il ne s’agit pas d’un produit interdit puisqu’il est couramment utilisé en agriculture bio. Le délais avant récolte est cependant d’au moins 3 semaines. Je pensais, peut-être à tort, à quelque poudre de produit très actif mais induisant des risques pour la fermentation et la qualité hygiénique du vin. Les produits de «sauvetage » de la récolte, comme le permanganate, sont généralement utilisés mouillables et non à sec comme ici. Dommage que la photo ne soit pas en couleur, on aurait pu mieux l’analyser…
    Je viens de mieux examiner cette photo et je m’aperçois que les sarments on été coupés pour mieux mettre en évidence les grappes. Le gars fait donc une démonstration avec une poudreuse de jardin et il s’agit, comme le suggère Jeandler, de soufre, à en juger par la forme du poudrage sur les feuilles.
    Je pense que le projet de Courtine est passé à la trappe. Le père Gagon eut 3 fils, et un seul d’entre eux a des enfants dont un est je crois responsable d’un GFA. La SNCF fit du château son QG lors du chantier du TGV. Je ne sais pas qui en est vraiment le proprio aujourd’hui. Mais, à mon avis, tout ce qui avait été échafaudé et qui est détaillé dans le lien, comme pour la prison Ste Anne, a été remis en question.

  • Non, le mildiou, s'il y en a eu, est passé et il attaque essentiellement les feuilles. Il est combattu avec la bouillie bordelaise, le cuivre. Les grappes naissantes, elles, se dessèchent.
    J'ai regardé trop rapidement la photo. En fait les grappes sont moins abîmées que je ne le croyais. Et ce que je prenais pour de l'oïdium généralisé semble n'être que de la poudre versée en surabondance...Les attaques sont limitées. Certains grains sont marqués comme par des points de grêle. Les baies sont un peu claires pour du Carignan. Un spécialiste pourrait nous éclairer. Le gars (pantalon rayé, typiques comme on en voit dans nos pastorales) est probablement en train de nous montrer que dans les vignes de Courtine on sait parer à toute éventualité. Aujourd'hui ou aurait éclairci car ces trop nombreuses grappes, boudineuses, mal aérées, ne peuvent que développer des maladies. On n'aurait pas traité ainsi si près de la récolte.
    Et si le gars était Gagon lui-même, qui avant d'acquérir le domaine en 1916 en était, je crois le régisseur ? Allo Guima ?

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