Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nounanto an après plaço Bello-Crous

Quatre vingt dix ans après place Belle-Croix
Ninety years after Belle-Croix square

3573374591.jpg301442376.jpg

Lien permanent 10 commentaires Pin it!

Commentaires

  • il n'y a plus la croix (et pas encre les graphes esquintant la fresque qui elle est là) et le trottoir a pris largeur, mordant sur l'ouverture de la rue des infirmières, ce qui permet la terrasse d'un café sympa

  • Il est resté assis là pendant si longtemps qu'il s'est incrusté dans le mur

  • Plus agréable aujourd'hui, pas seulement à cause de la fresque qui a remplacé les publicités, mais aussi avec les arbres, les terrasses...

  • Encore un beau témoignage de ce quartier autrefois si populaire ! Et quelle surprise de voir le vieux assis. Cette photo a-t-elle inspirée notre artiste-décorateur ?

    Ce cliché me paraît avoir moins de 100 ans: voitures (mais je ne m'y connais guère) et surtout publicité pour un film passant à l'Eldorado. Ce cinéma n'existait pas, à ma connaissance, avant guerre. Autre dateur: l 'infâme pissotière voulue par Pourquery de Boisserin est ici dans sa version "en dur". J'y reviendrai.

  • Brigetoun, si, si, la croix y est toujours.

    Tilia, encore une découverte étonnante après-coup : il y a sur les marches de la croix un homme assis presque dans la même position et au même endroit que celui de la fresque contemporaine ! Il y a aussi dans les deux photos une petite fille au bord du trottoir.

    Lou, j'ai intitulé "quatre vingt dix ans après", c'est mieux comme ça, non ?

  • 100 ans, 90, disons une fois pour toutes : Il était une fois.

    Une petite fille et un clochard

    Belle idée que ce trompe-l'oeil.

  • Lignes électriques omniprésentes, immondes publicités peintes, voilà que pour une fois la place a beaucoup gagné au changement !

    J'adore ce trompe-l'oeil. On se focalise souvent sur le vieux monsieur à la fontaine mais l'ensemble de la façade (invisible à cause de l'arbre) mérite des compliments, elle recèle bien d'autres trésors (le journal glissé dans le volet mi-clos et les frises du haut par exemple).

  • 100 ans allait très bien, je donnais cette précision à propos de l'Eldorado uniquement pour affiner la date. L'important est d'avoir un ordre d'idée dans le titre.

    Ce coin de ville est resté grosso modo dans son jus populaire même si la plupart des artisans ont disparu et si les populations ont évolué. En remontant la rue il sombre en décrépitude commerciale. Vers Saint-Lazare il "s'ethnitise" ce qui provoque le départ des habitants les plus anciens. Sur la photo "centenaire" à droite les vélos sont probablement ceux de clients du café Henri. Dans les années 60 il se nommait le Sans-souci et abritera parfois dans les années 70 les réunions des lycées et étudiants trotskystes, surveillées étroitement par les RG. Souvenir aussi de Mario (il nous a quitté il y a peu), le tailleur, discutant à la terrasse avec voisins et passants les Fenateau, Merle etc. La Bibliothèque est un peu dans la continuité politique de la fréquentation du Sans-Souci mais en largement rosie et boboïsée. Amusantes réunions qui peuvent se terminer à côté dans la petite pizzéria qui ne peut, bien évidemment accueillir, vu sa taille, qu'une tendance. Désolation pour certains qui allaient faire peuple un peu plus bas chez Aldo (en face le Lyonnais) et qui sont maintenant orphelins de lieu depuis que ce sympathique bar a fermé.

    Nous voyons sur la photo ancienne que la Casino existait déjà. Deux boulangeries l’encadraient, il n’y en a plus qu’une aujourd’hui. J’ai lu quelque part (Clap ?) que la grande vespasienne (derrière la Croix) avait été installée exprès par Pourquery de Boisserin pour emmerder tous ceux pour qui vénéraient cette Croix. Curieuse attitude quand on sait que ce quartier « rouge » faisait bon ménage avec la religion et était attaché à son église des Carmes. Cette paroisse aussi restera dans la continuité avec le regretté Père Jacques de la Celle (plaque dans la nef) à qui le tout aussi regretté André Bénédetto doit beaucoup. Bon j’arrête, désolé pour le bavardage mais je suis attaché à ce quartier et à son âme qu’il perd peu à peu.

    Je n’ai pas le temps de chercher une date plus précise. Mais si quelqu’un est tenté : lire les titres des films à l’affiche de l’Eldorado, l’Alhambra (il me semble) et Le Palace (?). Faire des recoupements avec les automobiles et avec tous les films sortis dans les années 1910-1925. Eplucher la presse. A trois semaines près (délais sortie Paris-Province que j’ai constaté à deux reprises) on aura la date de la photo ancienne.

  • Lou Ravi, tu ne mentionnes pas la librairie Shakespeare, certes non tenue par un natif mais qui pourtant se maintient "dans son jus" elle aussi depuis des années !

Écrire un commentaire

Optionnel