Cinquante ans après rue du Limas
Fifty years after at Limas street
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Cinquante ans après rue du Limas
Fifty years after at Limas street
Commentaires
je l'aime bien, mais je n'avais pas compris que c'était une restauration
Bonjour, un prété pour un rendu, hi! hi! hi! je l'ai pris il y a pas longtemps, lors de ma dernière visite en Avignon.
Le temps a bien fait son usure en 50 ans!
Une enseigne de maréchal-ferrand?
Dommage que l'encadrement n'ai pas trouvé grâce devant le restaurateur.
Jeandler à raison, je pense. Pour moi, il s'agit plus d'un maréchal-ferrant que d'un charron, mais je dis ça, je dis rien ;-)
Oui, bien sûr.
Mais un de mes arrière-grand-pères était charron et ferrait aussi les chevaux.
Le métier de maréchal-ferrant implique l'utilisation d'une forge, même de taille réduite, comme celle qui se trouvait dans la maison de mon enfance, place de l'Oratoire. Dans cette maison, qui servait de communs à l'hôtel Armand (situé juste en face), les voitures et chevaux des habitants de l'hôtel étaient entreposés au rez-de-chaussée. La pièce située à droite en entrant comportait une cheminée, avec un foyer à hauteur de plan de travail, ainsi qu'un grand soufflet.
Quand mes parents y ont emménagé en 1952, il y avait encore en bas, les stalles des chevaux avec leurs mangeoires, au-dessus desquelles se trouvaient les trappes qui servaient à descendre le foin entreposé dans le grenier occupant tout l'arrière de l'étage. Au fond du jardin se trouvait aussi une vieille écurie, comportant trois box, avec scellés dans le mur de façade entre chacune des trois portes, les anneaux pour attacher les longes.
Ce qui rapproche le métier du maréchal-ferrant de celui du charron, qui est avant tout un travailleur du bois, c'est l'utilisation de la forge, nécessaire pour cercler de fer les roues de charrette ainsi que pour forger sur mesure les fers des chevaux. C'est pourquoi ces deux métiers bien différent ont souvent été associés. Pour ce qui est de l'enseigne, celle du charron est traditionnellement une roue de charrette.
Yes !
J'ai remplacé "charron" par "maréchal-ferrant" !
Super ! mais pas encore dans les bas-relief du Peuple des Niches ;-)
Pour ceusses que cela choque (j'en fait partie) j'en profite pour ajouter le "s" manquant à "différent" dans mon commentaire précédent. Et aussi pour dire que j'attends avec impatience la suite des dessins du XVIIIe.
Il y est dans les bas-reliefs du peuple des niches !
Et depuis belle lurette !
Il faudra que je pense d'ailleurs à remplacer "charrons" par "maréchaux-ferrant".
Je sais bien qu'il y est, je répondais à ta phrase précédente !
En parlant du peuple des niches justement, tu es attendu chez Jean-Pierre pour aider sa mémoire défaillante à localiser ou identifier ses statues.
Quant à moi, je retourne finir de visionner ses nouvelles photos d'Avignon et chercher dans le peuple des niches si le saint au marteau y figure ou non...
Yvelinoise, il n'y aura plus (à moins que je ne trouve une nouvelle source) de dessins d'uniformes avignonnais du XVIIIe siècle : je n'en ai que quatre ! (de dessins.)
Le saint au marteau :
http://documents-militaires.chez-alice.fr/NICHES/Images/31%20rue%20Louis-Pasteur_.jpg
Ah... c'est bien dommage. Je ne sais pas pourquoi, je m'étais imaginée qu'il y en avait le double !
D'un autre côté, à part la garde à pieds, la garde à cheval, les suisses et la maréchaussée, il ne doit pas y avoir beaucoup d'autres corps d'armes spécifiques...
L’Ecole des Chartes (à Paris) possède un exemplaire de "La garnison pontificale du Palais des Papes aux XVIIe & XVIIIe siècles" par Robert Bailly, imprimé en 1954 chez Rullière.
Il serait sûrement intéressant à consulter, mais la bibliothèque de l’Ecole des Chartes est réservée aux étudiants, aux archivistes paléographes ou aux professeurs de l’Ecole :-((
L'imprimerie Rullière est à présent à Morières, mais avant elle était intra-muros, non ?
Je ne suis pas sûr de l'emplacement de l'imprimerie Rullière au cours des décennies, mais ce qui est sûr, c'est que la papeterie Rullière (et donc sans doute l'imprimerie à une certaine époque) de trouvait exactement collée au palais du Roure, place Le Cardonnel (un ami de Jeanne de Flandreysy).
Par ailleurs, il n'est absolument pas question que ce blog se mette à reproduire ce qui se trouve dans les livres des autres !!! (Sauf exception que je pourrais juger nécessaire, bien sûr...)
;-)
Ce que j'en disais, c'était juste en pensant y trouver le pourquoi du qualificatif "pétachine", toujours pas élucidé.
Je n'ai pas ce livre, mais effectivement, il serait nécessaire de le consulter pour savoir ce qu'il dit à propos de l'origine de "pétachine".
Pour en revenir à l'enseigne, je me souviens, enfant, d'avoir vu le charron de mon village travailler. Contrairement au méréchal-ferrant, sis quelques maisons plus loin, il ne disposait pas de forge. Pour cercler les roues, il allumait au sol un large feu circulaire sur lequel il disposait la jente de fer. Lorqsque celle-ci était à point, avec de longues pinces, plusieurs hommes la soulevait et venait l'adapter sur la roue de bois après quoi, promptement, elle était arrosée copieusement . Quelle fumée! Quels crépitements! Une fête, presque.
Ah vos commentaires à tous sont passionnants. Merci pour cette ouverture sur les vieux métiers pas encore tout à fait disparus (tant qu'il y aura des chevaux) mais ...