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"Fourmis"

"Fourmis" èro lou dousen tèmo dóu Marathon foutougrafi FNAC
"Fourmis" était le deuxième thème du Marathon photographique FNAC
"Fourmis" was the second topic of the FNAC photografic marathon

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Photo Murielle Hun
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Photo Michel Benoit
Lien permanent 14 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Je n'y entends pas grand chose en photo, mais celle de Mireille Hun me paraît, mine de rien, sacrément bien étudiée. L'oeil n'aime pas ce flou partiel et va, quasi instinctivement caler le regard sur l'élément le plus insignifinant de la photo. Le mouvement se porte tout naturellement vers la droite où les stries du bois et la fourmi l'arrêtent. Je ne suis pas sûr que le même effet aurait été obtenu si le mur et la bestiole avaient été placé à gauche.

    Deux fourmis s'aimaient à pierre tendre.... J'y sens quelque romantique nostalgie, celle des coeurs gravés comme dans les dessins de Peynet. La sûreté des contours du coeur et le dessin de la flèche me font penser à un adulte. Ou alors un enfant doué ? Je crois qu'un plein soleil ou même une mi-ombre auraient gâchés la qualité intimiste de ce cliché. L'amour se cache et se montre à la fois sous le feuillage. Mais tout celà est bien perso comme ressenti...

  • Lou Ravi, ton coeur semble s'attendrit devant ce coeur gravé bien plus que (j'imagine) devant le même coeur s'il était peint par un graffiteur.

    Est-ce l'amour qui t'inspire cette indulgence ? Ou une passion encore non dite pour les fourmis ?

  • En tout cas je ne sais si le jury jugeait de la complémentarité des photos mais les deux vôtres approchent le thème avec une grande diversité. Chapeau.

    En revanche Michel, le coeur "fourmi-fourmi" me semble tellement improbable que je me demande si un détour par ton bureau n'a pas aidé à sa création ?

  • Lou Ravi =>
    Tout cela est bien agréable comme commentaire...

    brigetoun et Nathalie encore =>
    J'ai, sur place, moi-même, avec un tesson de bouteille, gravé (légèrement) ce cœur sur la pierre avant de le photographier.
    Je ne savais comment illustrer ce thème. Mais en passant devant un mur constellé de graffitis de ce genre, l'idée m'en est venue.
    Nos cogitations préalables à toute photo nous ayant fait considérer que les "fourmis" n'étaient pas seulement des animaux, mais aussi un... mot.

    Quant à repasser chez soi pour travailler sur les photos, cela semble évident et pourtant. Quand on a fait ce genre de marathon, on sait que deux heures sont à peine suffisantes et que l'on a souvent même pas le temps de regarder ses photos sur l'ordinateur pour les choisir. Il faut alors se contenter du petit écran de l'appareil photo qui n'est pas suffisant pour juger de la qualité. C'est ce qui explique les résultats très inégaux de ces "marathons"...

  • Ah, la gravure fait main je n'y avais pas pensé. La gravure virtuelle me semble plus propre, qui n'abime pas la pierre.

    Complètement d'accord sur la limite de 2 heures qui impose des choix hâtifs. C'est ce qui m'a découragée d'y participer. Le tri (et souvent le recadrage) me semble une étape cruciale dans la présentation d'une bonne photo. Le brut de décoffrage choisi sur petit écran ne me convient pas bien.

  • J'avais bien deviné (voir mon comm) le gravage "fait exprès" mais je n'osais l'écrire.

    Nathalie: ta question te paraît pertinente. Mais c'est peut-être une fausse-bonne question...Il me faudrait des plombes pour expliquer. D'une façon générale l'atteinte au bien commun me choque. S'agissant des coeurs dans la pierre, ou le bois, "l'indulgence" vient peut-être d'une aculturation qui prend ses racines fort loin. Privilège, ou tare de ceux qui on déjà quelques décennies derrière eux...Je suis allé découvrir ton blog, que je ne connaissais pas. L'intérêt me paraît tenir à ce hasard que la fourmi soit à l'envers. Contre-pied, mais tu n'as pas dû le faire exprès, de la photo naturaliste ordinaire.

    MB: le coeur cache la flèche, elle ne le traverse pas. Déduisant ce que tu veux sur ton ressenti (inconscient) amoureux...

  • Ravie =>
    Je suis un passionné du "brut de décoffrage" ! Ce que je trouve justement puissant, c'est la photo qui est née finie ! Quand je faisais des tirages noir et blanc sur papier, je cadrais en-dehors des limites de l'image négative, pour montrer toute l'image.

    Lou Ravi =>
    Mon cœur cache la flèche, mais quelle en est la signification ???

    Aux deux =>
    Ma gravure s'est inscrite essentiellement dans l'épaisseur de la couche de lichen, mais j'estime que la pierre est LA base de la gravure. Faite par l'homme, l'homme s'y exprime.
    Par contre, la gravure sur écorce m'a toujours fait mal.

  • J'en profite pour témoigner de cet endroit : les pentes du rocher des Doms comprises entre l'esplanade et l'escalier menant au Rhône.
    Grand lieu de pique-nique, vaste, fréquenté, on n'y trouve... aucune poubelle !!!
    Les recoins à la base de l'escalier de l'esplanade sont donc devenus des dépotoirs !

  • Lou ravi, toujours pas bien au clair avec le distinguo entre gravure et peinture, l'un acceptable, l'autre pas, pourtant tous deux dégradations du bien public. Mais j'accepte qu'il faille des plombes pour expliquer.
    Quand aux décennies derrière soi, j'en ai moi-même quelques-unes à mon actif :-)))

    Michel, d'accord pour protester sur l'absence de poubelles dans ce haut lieu de pique-nique (et de gravures dans la pierre !)

  • FOURMI
    FOURMI
    Fourmibable
    air connu :
    http://www.youtube.com/watch?v=NXIgqfQCo3U

    Vous y aviez pensé, Michel ?

    P.S. : je n'ai pas réussi à voir les deux fourmis qu'indique la flèche... ;-)
    Merci à l'équipe des Ravi(e)s pour leurs commentaires, je me régale à les lire.
    Et merci Michel, pour les précisions sur cette affaire de coeur.

  • Bon sang mais c'est bien sûr !!! Que n'ai-je dessiné au feutre noir quelques petites fourmis sur la pierre au bout de la flèche !!!

    Miraude, nous nous régalons à te lire aussi !

  • Entre nous, les petites fourmis au feutre noir, cela aurait été de trop. Comme cela c'est juste parfait. La photo de Michèle Hun est époustouflante. Bravo pour ce marathon, j'avoue que je n'en aurai pas le courage, ni le temps en ce moment.

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