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Des renoncules aquatiques, Michel, point des algues. Elles forment des tapis dans les endroits à l'abris du courant, là où les fonds ne sont pas très profonds.
Charmantes floraison blanche au-dessus du niveau de l'eau!
C'est donc un corso fleuri que tu nous offres ...
Des renoncules aquatiques ? Comme c'est beau, et je suis ravie de l'apprendre ! On se cultive en lisant les blogs !
D'ailleurs Michel, si tu veux retourner voir mon billet sur le cardinal qui n'est pas un cardinal, j'ai du nouveau : il s'agit d'un Coléoptère Cantharidae, et plus précisément un Rhagonica fulva ou "Téléphore fauve" - dixit André Lequet, auteur de l'excellent site www.insectes-net.fr
J'avais déja vu (et photographié) les canoés-kayaks l'année dernière à la même époque, en revanche c'était la première fois que je voyais les pirogues à balancier (enfin... grossières imitations en plastiques) copiées de celles de Tahiti (voir d'ailleurs le nom très polynésien) qui ont servi aux courses de vitesse du matin - j'ai appris que les rameurs étaient des employés des entreprises sponsors de l'événement - de quoi développer l'esprit d'équipe dans l'entreprise, yeah !
Pour le Cardinal, pardon, le Téléphone, j'ai posté chez Nathalie une image amusante sur les moeurs de la bestiole !
Je suis comme Nathalie, je découvre ces renoncules. A découvrir de près, chez Rose en Seine...
Désolé de ne pas dire comme les autres. Mais ces plantes sont bien les témoins d'un fleuve qui se meurt, qui s'envase. Le bras vif du Rhône, devenu mort depuis plusieurs décennies, n'en finit pas de s'eutrophiser et donc de s'appauvrir en bio-diversité. Ces fleurs ne devraient pas nous réjouir, même si elles mettent une touche colorée au fil de l'eau. Le même phénomène a été constaté dans la Sorgue, avec d'autres plantes et algues, mais le regain de précipitations a permis là une nouvelle oxygénation. Je ne saurais trop détailler tout cela n'étant pas un spécialiste.
> Lou Ravi: ce que tu relates ne m'étonnes pas. Ces plantes ne peuvent se développer en eaux profondes et coulantes. Plutôt en eaux calmes et surtout en vasières. Ce qui pour le Rhône ou ce bras de Rhône n'est pas réjouissant car ce fait signe l'appauvrissement en oxygène des eaux. Mais ce qui fait le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ces renoncules colonisent là où elles se plaisent. Chacun n'a-t-il pas droit à son petit coin de vie ?
Jeandler: c'est sympa, tu positives...
Le problème est que le plaisir de ces seules renoncules est lié au malheur de tas de plantes et d'animaux de l'écosystème...Il n'y a jamais autant eu de PCB dans le fleuve et le dernier pêcheur professionnel du Rhône a dû abandonner son activité en même temps que ce genre de plantes proliférait...Mais aujourd'hui qui se soucie vraiment de la pollution "invisible" ?
D'autant plus nocive et perfide qu'invisible...
Phénomène général ... la Loire a perdu ses pêcheurs du dimanche. Alors, si on le remarque pour le dernier fleuve sauvage qu'en est-il des autres?
Commentaires
Des grosses bananes qui flottent sur le Rhône ! Quatre mûres et une encore bien verte...
on aura tout vu. ;-)
Flowers on the river? Pretty!
ouin ! les miennes sont moins belles
Pèr li flour vèire tambèn :
Pour les fleurs voir aussi :
About the flowers see also :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2008/05/07/mai-les-algues-sont-en-fleurs.html
Des renoncules aquatiques, Michel, point des algues. Elles forment des tapis dans les endroits à l'abris du courant, là où les fonds ne sont pas très profonds.
Charmantes floraison blanche au-dessus du niveau de l'eau!
C'est donc un corso fleuri que tu nous offres ...
Des renoncules aquatiques ? Comme c'est beau, et je suis ravie de l'apprendre ! On se cultive en lisant les blogs !
D'ailleurs Michel, si tu veux retourner voir mon billet sur le cardinal qui n'est pas un cardinal, j'ai du nouveau : il s'agit d'un Coléoptère Cantharidae, et plus précisément un Rhagonica fulva ou "Téléphore fauve" - dixit André Lequet, auteur de l'excellent site www.insectes-net.fr
J'avais déja vu (et photographié) les canoés-kayaks l'année dernière à la même époque, en revanche c'était la première fois que je voyais les pirogues à balancier (enfin... grossières imitations en plastiques) copiées de celles de Tahiti (voir d'ailleurs le nom très polynésien) qui ont servi aux courses de vitesse du matin - j'ai appris que les rameurs étaient des employés des entreprises sponsors de l'événement - de quoi développer l'esprit d'équipe dans l'entreprise, yeah !
Très mignonnes ces renoncules flottantes quand on les regarde de près :
http://pagesperso-orange.fr/erick.dronnet/ranunculus_fluitans3.htm
Une jolie parue pour un fleuve au nom de fleur.
Pour le Cardinal, pardon, le Téléphone, j'ai posté chez Nathalie une image amusante sur les moeurs de la bestiole !
Je suis comme Nathalie, je découvre ces renoncules. A découvrir de près, chez Rose en Seine...
Désolé de ne pas dire comme les autres. Mais ces plantes sont bien les témoins d'un fleuve qui se meurt, qui s'envase. Le bras vif du Rhône, devenu mort depuis plusieurs décennies, n'en finit pas de s'eutrophiser et donc de s'appauvrir en bio-diversité. Ces fleurs ne devraient pas nous réjouir, même si elles mettent une touche colorée au fil de l'eau. Le même phénomène a été constaté dans la Sorgue, avec d'autres plantes et algues, mais le regain de précipitations a permis là une nouvelle oxygénation. Je ne saurais trop détailler tout cela n'étant pas un spécialiste.
> Lou Ravi: ce que tu relates ne m'étonnes pas. Ces plantes ne peuvent se développer en eaux profondes et coulantes. Plutôt en eaux calmes et surtout en vasières. Ce qui pour le Rhône ou ce bras de Rhône n'est pas réjouissant car ce fait signe l'appauvrissement en oxygène des eaux. Mais ce qui fait le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ces renoncules colonisent là où elles se plaisent. Chacun n'a-t-il pas droit à son petit coin de vie ?
Jeandler: c'est sympa, tu positives...
Le problème est que le plaisir de ces seules renoncules est lié au malheur de tas de plantes et d'animaux de l'écosystème...Il n'y a jamais autant eu de PCB dans le fleuve et le dernier pêcheur professionnel du Rhône a dû abandonner son activité en même temps que ce genre de plantes proliférait...Mais aujourd'hui qui se soucie vraiment de la pollution "invisible" ?
D'autant plus nocive et perfide qu'invisible...
Phénomène général ... la Loire a perdu ses pêcheurs du dimanche. Alors, si on le remarque pour le dernier fleuve sauvage qu'en est-il des autres?
Il y a encore la rivière de Kaw en Guyane...
merci pour cet article très interessant
merci pour cet article très interessant